Le Paris Saint-Germain n'est officiellement plus candidat au rachat du Stade de France
Le propriétaire du Paris Saint-Germain, Qatar Sports Investments (QSI), qui avait indiqué il y a plusieurs mois étudier le dossier "avec sérieux", n'a pas déposé de dossier à la date limite de mercredi.
Le club, doté d'un nouvel actionnaire minoritaire Arctos Partners, a finalement décidé de ne pas soumettre d'offre d'achat au Stade de France, a expliqué à l'AFP cette source, précisant que les dirigeants sont "allés au bout de cette piste mais elle n'était finalement pas la meilleure option".
Depuis le début, cet intérêt était vu par de nombreux observateurs comme une manière de mettre la pression sur la maire de Paris Anne Hidalgo (PS) pour relancer les échanges, aujourd'hui "inexistants", sur le Parc des Princes.
Le rachat du "SDF" n'était "pas la bonne option pour le club", a indiqué à l'AFP une autre source, mais "cela ne signifie pas qu'Hidalgo gagne, bien au contraire: avec Arctos, nous avons des projets plus grands et meilleurs si Hidalgo refuse toujours de vendre", a assuré cette source.
Maintenant que cette piste n'est plus d'actualité, le club affirme qu'il y a d'autres "projets" pour continuer de "développer" le PSG.
Et en premier lieu, la piste de l'acquisition et de la rénovation du Parc des Princes, dans "l'unique hypothèse que le stade soit bien mis en vente", affirme la source, ajoutant que concernant ce volet, il n'y avait "toujours pas de discussion avec la mairie et pas d'évolution".
Mais aussi la construction d'un stade neuf de 70.000 places en Ile-de-France, étudiant actuellement plusieurs sites dans la région parisien, selon la source proche du club.
En train de se faire beau pour les Jeux olympiques de Paris, le Stade de France cherche en même temps son nouveau concessionnaire ou propriétaire. Mercredi est la date butoir pour les dépôts de candidature.
L'Etat, propriétaire de cette enceinte sportive située à Saint-Denis (banlieue nord) a lancé en mars dernier deux procédures en parallèle: celle d'une vente et celle du renouvellement de concession. La concession actuelle octroyée en 1995 au consortium Vinci-Bouygues (deux tiers, un tiers) arrive en effet à échéance en juin 2025.
Les autres prétendants qui ont montré un intérêt pour un rachat ou une concession, sont discrets, à part le consortium Vinci-Bouygues qui est bien candidat pour la concession et la vente, selon plusieurs sources proches du dossier. L'autre candidat serait l'entreprise d'évènementiel GL Events présidée par Olivier Ginon, considéré par certains comme proche de l'Elysée.