Élu à la présidence de la Ligue en 2020, Vincent Labrune est très critiqué depuis les soubresauts liés à l'attribution des droits TV de la Ligue 1 à DAZN et beIN Sports pour 500 millions d'euros annuels, après l'échec de l'appel d'offres lancé l'an dernier, et la promesse avortée d'atteindre un milliard d'euros.
S'il a qualifié de "cataclysme" la baisse des droits TV, Damien Comolli a dédouané Vincent Labrune de toute responsabilité. "Dans une période aussi déflationniste, je ne crois pas que l'on aurait pu avoir mieux", a déclaré le président du Téfécé lors d'une conférence de presse.
"Je ne m’intéresse pas vraiment au débat sur le bilan, moi, ce qui m'intéresse, c'est l'avenir : ce que l'on va faire pour rendre le football français plus attractif, plus compétitif et qui va mener ce projet. Pour le moment, je n'ai pas vu une seule bonne idée, je n'ai vu que du réchauffé" a-t-il rajouté.
"Je n'ai vu aucune idée qui m'attire" a répété une seconde fois Comolli sans jamais citer le nom de Cyril Linette, l'ancien patron des sports de Canal +, de L'Équipe et du PMU, et principal opposant à Vincent Labrune.
Passé par Liverpool, Tottenham, Saint-Étienne ou encore Fenerbahçe, Comolli a annoncé par ailleurs qu'il serait candidat "au conseil d'administration de la LFP" car il pense pouvoir "apporter quelque chose, une plus-value grâce notamment à l’expérience accumulée lors des multiples postes que j'ai occupés dans les différents clubs que j'ai fréquentés".
