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Les Canaris de Gourvennec ont un premier gros défi à relever : les Aiglons invaincus

Jocelyn Gourvennec avec ses nouvelles troupes à l'entraînement cette semaine.
Jocelyn Gourvennec avec ses nouvelles troupes à l'entraînement cette semaine.LOIC VENANCE/AFP
C'est l'affiche de la finale de la Coupe de France 2022, mais aussi celle entre le 11ᵉ et le 2ᵉ de Ligue 1. L'immortel Nice se déplace à la Beaujoire ce samedi avec pour objectif de poursuivre sa dynamique. En face, Jocelyn Gourvennec aimerait bien marquer les esprits pour sa première à la tête des Canaris.

Il était libre de tout contrat depuis la fin de son aventure à Lille en juin 2022, Jocelyn Gourvennec a été nommé entraîneur du FC Nantes cette semaine en remplacement de Pierre Aristouy – qui avait convaincu après son intérim la saison passée. Un changement de technicien très caractéristique de la gestion Kita, mais qui n'empêche pas l'interrogation.

11ᵉ avec 15 points après 13 matches, le FCN réalise un début d'exercice correct et surtout bien meilleur qu'en 2022-2023 à la même période. Dans le jeu, Aristouy a d'ailleurs su faire jouer le collectif d'une manière plutôt intéressante. Parfois offensifs, les Canaris ont marqué 17 buts jusque-là, ce qui n'était arrivé que trois fois après autant de rencontres disputées depuis le retour en Ligue 1 il y a dix ans. 

Ainsi, Gourvennec revient dans un club qu'il connaît bien, puisqu'il y a joué trois ans de 1995 à 1998 et doit désormais faire mieux que son prédécesseur. Pas facile, donc, de débuter face à l'OGC Nice, invaincu, qui n'a plus encaissé de buts depuis 723 minutes !

Le retour de Gourvennec

Aucune victoire sur les quatre dernières rencontres, Nantes traverse une période délicate comme lors du début de saison. Ce sont des événements tout à fait normaux en Ligue 1 et les Canaris ont montré qu'ils pouvaient être solides pour aller chercher des points face à d'autres équipes du même calibre.

Malheureusement, cela ne risque pas d'être le cas ce samedi étant donné l'adversité. Une donnée qui n'a pas dû ravir Jocelyn Gourvennec, mais qui ne l'a pas empêché de se montrer positif en conférence de presse ce vendredi. "Je trouve que les trois séances ont été bien réalisées par les joueurs. On ne part pas d'une feuille blanche : je connais les joueurs. On va jouer Nice qui est une équipe en pleine réussite. Ils sont très efficaces. Ils prennent très peu de but."

Mais l'essentiel est ailleurs pour celui qui revient dans un club qu'il a connu en tant que joueur à la fin des années 1990. Si ses Canaris subissent une lourde défaite, la fête sera gâchée, mais Gourvennec devrait avoir un peu de temps devant lui pour mettre en place ses idées qui sont de l'ordre du management : "J'aime la relation humaine, j'échange beaucoup avec les joueurs. Pour emmener un groupe, il faut être très clair et expliquer les choses. Mais aussi être à l'écoute".

Par le passé, il a toujours été difficile de définir le football prôné par l'ancien joueur passé par l'Olympique de Marseille. À Lille, il avait d'ailleurs dû essuyer de nombreuses critiques et le parcours en Ligue des champions avait sauvé les meubles (élimination en 1/8ᵉ de finale par Chelsea). L'animation de jeu de Gourvennec risque de trancher avec celle mise en place par Aristouy.

Et, ce n'est pas un hasard si le vainqueur de la Coupe de France 2014 avec Guingamp a davantage évoqué l'aspect hors terrain comme son retour à la Beaujoire.

"Je crois avoir montré de la pugnacité et de l'abnégation sous les couleurs du FC Nantes. Je reviens avec un autre costume (...) Le public de La Beaujoire, c'est l'un des plus beaux publics de France. La Beaujoire a toujours été derrière ses joueurs."

Bientôt le record ?

Jusqu'à quand va tenir l'Immortale OGC Nice ? Personne n'a la réponse, mais il serait drôle de voir le FC Nantes parvenir à battre les Aiglons pour la première fois de la saison ce samedi. Pourquoi ? Car ce sont les Canaris qui détiennent le record du plus grand nombre de matches consécutifs sans défaites en Ligue 1 en partant de la 1ʳᵉ journée. C'était lors de la saison 1994-1995, ils avaient perdu leur seule rencontre au 33ᵉ week-end.

Pour le moment, il n'y a (malheureusement) rien d'exceptionnel, puisque dans l'histoire du championnat de France, 20 autres équipes ont déjà été invaincus à ce stade de la compétition. Jusqu'à la trêve internationale, il est possible que cela dure pour les Niçois : réception de Reims, puis déplacement au Havre et réception de Lens

Sans Sofiane Diop qui a rechuté cette semaine, la troupe de Francesco Farioli va devoir se montrer aussi consciencieuse que la semaine dernière lorsqu'elle a su arracher la victoire face à Toulouse sans nécessairement maîtriser son sujet de A à Z. Et, c'est peut-être ce qu'il risque de se passer à la Beaujoire…

Heureusement, le collectif azuréen va pouvoir compter sur un Marcin Bulka étincelant depuis le début de saison. Cela fait huit matches qu'il n'a pas encaissés de but, soit un peu plus de 700 minutes, et marche progressivement dans les pas d'un certain Gaëtan Huard – qui détient le record de L1. Un défi de plus pour Nice qui doit, dans le même temps, rester dans le sillon du Paris Saint-Germain, leader avec un point d'avance.

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