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Les Havrais de Didier Digard lancent leur saison dans le Chaudron avec courage

Sangante célébrant son but.
Sangante célébrant son but.EMMANUEL DUNAND/AFP
Difficile de savoir quelle équipe allait prendre l'avantage sur l'autre avant le match et c'est normal, car la décision a mis du temps à se dessiner. À l'arrivée, Le Havre s'est imposé 2-0 à Saint-Étienne ce samedi.

Ils avaient été proches de créer l'exploit à domicile le week-end dernier en ouverture de la saison contre le Paris Saint-Germain, les Havrais ont pris les trois points ce soir chez les Stéphanois. Ces derniers, de retour en Ligue 1, sont déjà à la lutte pour le maintien après deux défaites en deux matches.

Ce qui peut être le cas du HAC en cas de mauvaise série, mais ce samedi soir, le club normand a fait du bon travail en se montrant plutôt réaliste face au but. Une qualité probablement transmise par le nouvel entraîneur Didier Digard arrivé cet été. L'ancien intérimaire niçois s'est mis en évidence dans sa zone technique, n'hésitant pas à communiquer au maximum afin de guider son collectif.

Force est de constater que cela a fonctionné puisqu'en seconde période, les visiteurs ont fait la différence à plusieurs. Abdoulaye Touré a d'abord ouvert la marque à la 57ᵉ minute de jeu sur pénalty, puis le capitaine Arouna Sangante a placé une tête puissante sur corner (67ᵉ).

En face, l'ASSE de d'Olivier Dall'Oglio a manqué d'inspiration dans le dernier tiers adverse. Heureusement pour le promu, il reste encore du temps avant d'ajuster la mire en vue de gagner des matches.

Un réalisme salvateur

En première mi-temps, ce sont les visiteurs qui se sont davantage mis en évidence, mais ils ont manqué le cadre à six reprises. Plus largement, la physionomie s'est rapidement équilibrée, aucune des deux formations parvenant à conserver le cuir. Et, Saint-Étienne ne s'en est pas très bien servi quand il a en a eu l'occasion. 

À l'inverse, les consignes étaient mieux respectées du côté du HAC quand Digard demandait beaucoup de verticalité. Par l'intermédiaire de Yassine Kechta notamment, ses joueurs ont tenté, mais sont restés trop brouillons. 

Au retour des vestiaires, l'abnégation a payé et sur une belle action collective à la suite d'une récupération haute, l'attaquant Josué Casimir a obtenu un pénalty de façon très intelligente. Son coéquipier Touré a transformé l'essai d'une sorte de panenka. Avantage au score mérité, bien que les Stéphanois venaient de vivre un gros temps fort. Et, contrairement à son adversaire, le club du Forez a cruellement manqué de réalisme. Une dizaine de tirs tentés en seconde mi-temps, pour à peine trois cadrés, c'est trop peu pour espérer revenir dans la partie.

Car sur l'une des seules grosses actions du second acte, Le Havre a enfoncé le clou sur corner alors que Mathieu Cafaro n'a pas eu le temps de dégager le ballon, celui-ci venant pourtant droit sur lui à côté du poteau droit. 2-0 à vingt minutes de la fin, c'est peut-être cruel pour le promu, mais les hommes de Digard ont très bien joué le coup grâce à une belle solidarité déjà entrevue face au PSG.

En fin de match, les Verts ont davantage osé en imposant un bloc haut et une grosse possession, mais aucun d'entre eux n'a fait la différence. Le rentrant Ibrahima Wadji a d'ailleurs manqué le cadre à la 85ᵉ, tandis que son coéquipier Cafaro avait été peut-être le seul à apporter du danger.

2-0 score final sous les sifflets du Chaudron, mais le HAC peut être fier, il vient de faire la très belle opération de la soirée en gâchant la fête à Geoffroy-Guichard.

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