Ligue 1 : L'affiche, le joueur et le chiffre du week-end
L'affiche : Nice-PSG, "Galettico" crispé
Neuf mois après, il revient sur la Riviera et pas pour une promenade de santé : Christophe Galtier est sous haute pression à l'heure de retrouver, samedi (21h00), l'équipe de Nice qu'il a quittée en juillet 2022 pour rejoindre le plus prestigieux, mais aussi piégeux, banc du Paris Saint-Germain.
Celui-ci prend rapidement des allures de siège éjectable quand les résultats ne suivent pas et "Galette" est bien placé pour le savoir, surtout après l'élimination précoce en Coupe de France et en Ligue des champions.
Remporter le championnat n'était pas la priorité N.1 des propriétaires qataris en début de saison. Et ces derniers croisent désormais les doigts pour que cet objectif minimal soit atteint, alors que Lens et Marseille restent dangereusement en embuscade.
À l'Allianz Riviera, ce sont des cadors en petite forme qui s'affrontent : le PSG reste sur deux défaites d'affilée en Ligue 1 tandis que l'OGC Nice, huitième, a enchaîné quatre matches nuls consécutifs.
Parachuté sur le banc des Aiglons après le limogeage de Lucien Favre, début janvier, le jeune Didier Digard (36 ans) se présente en entraîneur invaincu à l'heure de recevoir le PSG, dont il a porté les couleurs comme joueur.
"Plus l'enjeu et la pression montent, plus ça me plaît", a-t-il confié à l'AFP avant le choc, satisfait du visage montré. "Aujourd'hui, le public se reconnaît dans l'équipe et son état d'esprit. C'est bien. Mais je la trouve surtout courageuse dans le jeu, offensive, unie. Je n'aurais pas aimé affronter ces joueurs."
Le joueur : Blas, l'As de Nantes
Brassard au bras, Ludovic Blas a envoyé Nantes au Stade de France d'un sublime enchaînement contrôle poitrine-volée du pied gauche en demi-finale de Coupe de France contre Lyon (1-0), mercredi, faisant chavirer un stade de la Beaujoire ivre de joie.
Les Canaris reviennent aux affaires courantes, samedi (17h05) en recevant Monaco en championnat, et ils espèrent encore un coup de génie de leur N.10 pour éviter la gueule de bois.
Quatorzièmes, les Nantais n'ont que quatre points d'avance sur la zone rouge, à neuf journées de la fin, une marge trop infime pour se sentir à l'abri. Les six derniers matches, sans victoire, ont placé le club en état d'urgence avant d'accueillir Monaco, quatrième habitué aux fins de saison canon, et d'aller chez Auxerre, l'actuel premier relégable.
Comme l'année dernière avec Randal Kolo Muani, les Canaris d'Antoine Kombouaré placent une grande partie de leurs espoirs entre les mains d'un joueur sur le départ. Il sera en effet difficile de retenir Blas (25 ans), après avoir déjà bloqué son transfert à Lille en début de saison.
L'ancien Guingampais, arrivé sur les bords de l'Erdre en 2019, devrait prendre son envol à l'intersaison, si l'intérêt des clubs qui le suivent se confirme. En attendant, il a une Coupe à soulever et un maintien à assurer.
Le chiffre : 35, l'OM voyage bien
Après 29 journées, l'Olympique de Marseille est premier du classement... des matches disputés à l'extérieur, avec 35 points dans les valises. C'est quatre de plus que le PSG et Monaco, les deux autres équipes les plus performantes en déplacement.
Sur quatorze matches joués loin du Vélodrome, l'OM en a gagné onze, fait deux matches nuls (à Brest et Strasbourg) et a perdu une seule fois, de justesse mi-octobre au Parc des princes face au PSG (1-0).
Les Olympiens débarquent dans la rade de Lorient, dimanche (20h45), avec l'élan de leurs huit derniers déplacements victorieux en championnat, face à une équipe qui peine à se remettre du départ de Terem Moffi, son ex-attaquant vedette, cet hiver à Nice.
Moins performant chez lui, l'OM se transforme en machine à gagner à l'extérieur et c'est précisément ce qui lui permet encore de rêver du titre. Les partenaires d'Alexis Sanchez, buteur face aux Merlus (3-1) durant la phase aller, ne sont qu'à six points du PSG.