Luis Enrique : "Être un joueur du PSG ne vous permet pas de vous relâcher"
L'état d'esprit : "C'est toujours positif d'être dans une bonne série de résultats. C'est bien d'être dans une bonne dynamique, mais il ne faut pas se relâcher. C'est ce que je combats chaque semaine, aux entraînements et en préparant les matchs."
La possession : "Il y a beaucoup de statistiques positives. Mais je veux les améliorer, que les joueurs fassent encore mieux, je ne veux pas qu'on s'en satisfasse !"
Motiver les troupes : "Avec l'avance sur la deuxième place, cela implique qu'un possible manque de motivation soit présent. C'est quelque chose contre quoi nous devons lutter. Notre objectif est de gagner des matchs et les compétitions. (...) Le dernier tiers arrive, nous avons besoin d'être performant dans toutes les compétitions. Il y a beaucoup de très bons tests qui arrivent, demain sera un match très difficile."
Marquinhos : "Je ne parle pas des transferts. Peu de joueurs partent du PSG. Ceux qui partent, c'est parce que leur contrat se finit ou que le club vend. (...) Mais en ce qui concerne Marquinhos, il faut accepter les critiques quand on est au PSG. Pour moi, c'est un joueur top, toujours à son niveau, c'est un joueur très important pour nous."
Zaïre-Emery : "Sur Warren, il est impossible de parler de ce que j'attendais de lui, car il a été au-dessus des attentes. Je veux parler de sa capacité à jouer en fonction de ce dont les coéquipiers ont besoin. Je n'ai jamais vu un joueur avec une telle intelligence pour cela, pour comprendre et compenser ce que font ses coéquipiers. C'est quelque chose que presque personne ne voit. C'est fantastique. C'est un joueur primordial pour nous."
Le trio offensif : "Vous, journalistes, aimez beaucoup parler des joueurs qui jouent le plus. Moi, je parle de tous mes attaquants. Pour qu'une équipe fonctionne à ce niveau, on a besoin de tous les attaquants, sans exception. Nous avons beaucoup de joueurs qui peuvent créer des déséquilibres en attaque et faire des différences. En tant que coach, j'aime."
Mbappé : "Je ne vois aucune différence pour aucun de mes joueurs. Ce qui va venir dans le futur immédiat, c'est un match très important pour nous demain. On veut continuer à montrer qu'on est performants face à n'importe quel adversaire et dans toutes les compétitions. Être un joueur du PSG ne vous permet pas de vous relâcher."
La Ligue des champions : "C'est une réflexion très sage. Cela veut dire clairement que le football actuel va vers cette situation: de faibles écarts, des résultats très serrés. Il n'y a pas une seule équipe dont la qualification est assurée. Après notre résultat, nous sommes les premiers à être conscients de la difficulté face au jeu de la Real Sociedad. Il n'y a pas une équipe en Ligue des champions qui a plus d'espoir que nous."
La blessure de Marquinhos : "Ce n'est pas grave, il va très bien."
Rennes : "C'est une équipe avec des joueurs de haut niveau qui travaille très bien en attaque et en défense. Ce qui veut dire que ce sera un test pour nous, comme celui qu'on va jouer contre Monaco. Ce sont des adversaires qui vont nous obliger à montrer notre meilleure version."
La rotation : "Vous arrivez à deviner les onze de départ? Mon objectif est d'avoir 22 joueurs titulaires. Je sais que c'est impossible, mais c'est mon objectif. Je veux avoir deux joueurs par poste. Si je sais que je suis tranquille pendant deux matchs, l'autre va jouer et s'il joue bien, je dois me remettre à mon niveau. Quand un joueur ne joue pas, il peut abandonner. Mais surtout pas, il faut qu'il lutte. Il faut de la concurrence, de la rivalité. C'est primordial, c'est ce que j'essaie de générer dans toutes mes équipes. Notre objectif est collectif, pour que le supporter du PSG puisse voir une équipe qui se bat."
Sa méthode : "Tout ce que nous faisons footballistiquement a une relation directe avec les prochains matchs que nous allons disputer. Cette semaine, par exemple, nous avons travaillé la phase de relance, la défense en pression haute et en repli. C'est un travail normal et logique de n'importe quel entraîneur. Nous travaillons en fonction de l'objectif, de ce que nous voyons, de ce qui va arriver. Rien de bizarre ou de différent par rapport à ce que mes collègues font. La feuille de route est facile: nous devons améliorer l'effectif chaque année. L'année prochaine, moins de joueurs seront là, mais il faut toujours susciter de la concurrence."