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Malgré les secousses, Luis Enrique mène la barque du PSG avec sérénité

Eliott Lafleur
Luis Enrique lors du match face à Nice avant la trêve internationale.
Luis Enrique lors du match face à Nice avant la trêve internationale.VALERY HACHE/AFP
Ce week-end, le Paris Saint-Germain retrouve le chemin de la Ligue 1 à l'occasion de la réception de Strasbourg. Surtout, c'est le début d'un enchaînement qui s'annonce impitoyable, mais qui ne fait pas peur au commandant de bord.

Alors que tout allait relativement bien au PSG jusqu'à début octobre, Luis Enrique a dû affronter plusieurs événements imprévus. Pendant un temps, le pire a été envisagé – comme une éventuelle démission –, mais force est de constater que l'entraîneur espagnol négocie les différents virages avec brio. 

D'abord, il y a eu l'incident autour d'Ousmane Dembélé, puis la défaite frustrante et regrettable à l'Emirates Stadium en Ligue des champions, avant que l'affaire Mbappé vienne ébranler la planète football et que ses ondes sismiques viennent toucher la capitale française. 

Vendredi, en conférence de presse, Luis Enrique a donc été interrogé sur ce qu'il se passe autour du capitaine de l'équipe de France et notamment sa vision de la gestion de la vie privée des joueurs. "Je suis père et je m'occupe de mes enfants, mais je suis entraîneur de l'équipe de foot et je gère les joueurs. La vie privée appartient aux personnes intéressées, à leurs familles", a-t-il déclaré.

Souvent, ce genre de questions l'agacent, mais cette fois-ci, il a semblé rester très calme face au sujet qui soulève la polémique dans l'opinion publique depuis plusieurs jours. 

Une prolongation bientôt officielle ?

De plus, sur le plan sportif, le PSG doit négocier un calendrier délicat jusqu'à la prochaine trêve internationale. Après Strasbourg, il y aura le PSV Eindhoven, puis Marseille, puis Lens, avant d'enchaîner avec la réception de l'Atlético de Madrid en l'espace de deux semaines. 

Certes, c'est le lot des grandes équipes européennes – qui doivent jongler entre les différentes compétitions. Mais, historiquement, Paris a souvent été à la peine durant cette période-là. 

Avec Luis Enrique, c'est différent. Déjà la saison dernière, le technicien espagnol avait su guider le club de la capitale dans la brume automnale. Et, on dirait bien que cette fin d'année 2024 pourrait être abordée de la même manière : sous le signe de la sérénité. 

En conférence de presse, il a même semblé exciter à l'idée d'aborder de tels défis. "C'est un moment parfait pour nous. Cela veut dire que nous sommes en train de jouer les compétitions qu'on souhaite jouer", a-t-il déclaré. Cet état d'esprit, les joueurs vont forcément en bénéficier.

"Je vois une bonne tendance. Nous allons jouer six matchs en trois semaines et nous sommes motivés de jouer au Parc demain devant nos supporters", a confirmé Luis Enrique devant la presse. Désormais, il ne reste plus qu'à engranger les points afin de se donner davantage d'espoirs en seconde partie de saison. 

D'ici-là, il se pourrait que les dirigeants officialisent une décision déjà vraisemblablement prise en interne. Cette semaine, une prolongation a été évoquée. "Tant qu'il n'y a pas de communication officielle, je n'ai rien à dire à ce sujet", a toutefois tempéré Luis Enrique vendredi.

Et, sur le fond, cela en dit long sur le projet du champion de France en titre. Une certaine stabilité s'est imposée entre les murs du Campus PSG et ça se ressent à tous les étages. Surtout, in fine, tout le monde en ressort gagnant… et c'est en grande partie grâce à l'ancien entraîneur du Barça.

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