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Malgré une frayeur en fin de match, Strasbourg bat l'OL grâce à un Bellegarde décisif

Eliott Lafleur
Superbe performance livrée par Bellegarde ce soir.
Superbe performance livrée par Bellegarde ce soir.AFP
La décision a tardé à arriver, mais en seconde mi-temps, le Racing a assommé l'Olympique Lyonnais en grande partie grâce à un homme : Jean-Ricner Bellegarde. Un but et une passe décisive qui a suffi à Strasbourg pour l'emporter, malgré une révolte lyonnaise dans les dernières minutes.

La bataille du milieu de terrain

Malgré un public bouillant, les Strasbourgeois ont peiné à rentrer dans leur match et surtout, à en prendre le contrôle. Très vite, ceux qui se mettent le plus en action sont ceux de devant : Lebo Mothiba et la recrue Emanuel Emegha. Les deux imposent un défi physique assez impressionnant lors ce qu'ils se rapprochent des cages de Rémy Riou – titulaire en l'absence d'Anthony Lopes.

Néanmoins, cela ne suffit pas et l'équipe de Patrick Vieira ne parvient pas à se montrer suffisamment dangereuse lorsqu'elle se retrouve dans la moitié de terrain adverse. Cinq petits tirs, aucun cadré, mais Strasbourg n'a que trop peu le ballon (34 %). 

Ce sont les Lyonnais qui le subtilisent habilement grâce à son milieu de terrain composé de Johann Lepenant, Corentin Tolisso et Maxence Caqueret. Les trois multiplient les passes dans le dernier tiers et tentent de lancer Rayan Cherki, voire Alexandre Lacazette

Les minutes défilent et l'OL manque de réalisme pour espérer ouvrir le score. À la pause, 0-0 et c'est plutôt logique. Pour faire mieux, les équipes vont devoir accélérer balle au pied.

Bellegarde, le héros du soir

Au retour des vestiaires, les intentions ne changent pas vraiment et la rencontre semble se diriger vers un match nul et vierge. À une différence près, un joueur prend de plus en plus d'épaisseurs : Jean-Ricner Bellegarde. Le n°17 du Racing touche de plus en de plus ballon et l'animation collective des siens commence à prendre forme. Davantage de mouvements et les joueurs de Vieira prennent plus d'initiatives, notamment dans les couloirs.

Thomas Delaine et Frédéric Guilbert deviennent de bons relais. Peu après l'heure de jeu, à la 63ᵉ, Strasbourg obtient un coup-franc excentré côté gauche après un super déboulé de son n°3 justement. Bellegarde s'en charge, brosse sa frappe, qui se loge dans le petit filet opposé. Personne n'a touché le ballon, l'OL est donc mené 1-0 sur le premier tir cadré adverse. Les Gones payent leur passivité et leur faible dynamisme.

Les deux entraîneurs opèrent leurs premiers changements avec les rentrées de Marvin Senaya et Kévin Gameiro côté RCSA et avec Jeffinho côté OL. Mais le coup tactique offensif de Laurent Blanc ne transforme rien encore puisque son équipe encaisse un second but après une superbe percée dans le half-space droit de l'inévitable Bellegarde à la 75ᵉ. Ce dernier transmet à Mothiba qui n'a plus qu'à pousser le ballon dans les cages de Riou. 

2-0 à quinze minutes de la fin, Lyon est dos au mur. Et, enfin, Cherki et ses coéquipiers commencent à élever le rythme. 84ᵉ, puis 86ᵉ, ils obtiennent deux occasions, puis la réduction du score survient logiquement : Nicolas Tagliafico reprend un centre en première intention de Caqueret à la suite d'une attaque placée.

La grosse pression est du côté du Racing désormais. L'OL pousse. Avant le but, Lacazette est sorti au profit d'Amin Sarr et celui-ci touche vite quelques ballons intéressants dans la surface strasbourgeoise.

Le score ne bouge pas et le RCSA tient sa première victoire de la saison. En revanche, pour les Lyonnais, les mêmes défauts subsistent : il va falloir être bien plus réaliste.

France gouvernement

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