Marcelino : "L’expérience au Vélodrome, il faut la vivre pour la comprendre"
L'élimination en C1 : « C’est un coup dur, on ne s’y attendait pas au vu du cours du match. C’est cruel. On pourrait se plaindre et baisser les bras ou se relever. On a tiré des leçons, on a prouvé qu’on est sur la bonne voie. On a joué trois matchs et on en a gagné deux. »
Les remplacements : « Les changements sont toujours motivés sur ce qu’on voit et les solutions dont on a besoin. Le premier a été fait parce que Amine est un bon joueur mais ne peut pas jouer trop longtemps. On aurait pu faire rentrer Vitinha mais je voulais avoir plus de contrôle avec ce changement-là. Le quart d’heure jusqu’à la 60e était le plus mauvais. Le troisième changement est dû à la fatigue. Je n’ai pas fait d’autres changements parce que les joueurs n’avaient pas beaucoup de minutes. Je ne voulais pas qu’on soit dans un système trop défensif. »
Le moral de son groupe : « Hier était encore très tôt pour changer d’état d’âme. Il faut toujours du temps, on a un peu parlé ensemble, hier était le dernier jour pour être triste. On aurait voulu pouvoir gagner, ce n’était pas possible mais aujourd’hui est un jour nouveau. On se relève parce que c’est ce que nous demande le public. On connaît la voie à suivre. Si on n’avait pas mérité, on aurait pu être triste deux fois. C’est très difficile à digérer mais on va faire le possible pour aller de l’avant. »
Point médical : « Il n’y a pas de blessé. Pour François (Mughe), on verra durant l’entraînement du jour. Il y a beaucoup de fatigue après un match qui a pris beaucoup d’énergie. On verra l’évolution à 48h après le match. »
Sa méthode : « On a une méthodologie pas comparable aux autres. L’objectif est d’avoir une évolution physique, footballistique. On essaye d’avoir une mentalité claire, de donner de la confiance aux joueurs. On a fait des changements sur la pression haute. Aucune équipe ne peut être parfaite en 20 jours, je ne suis pas préparé à ce que cela soit faisable, avec une arrivée progressive des joueurs. Ce n’est pas facile, si on avait gagné 4-0 tout serait parfait, on n’aurait pas de problème. Cette défaite ne doit pas modifier le chemin entrepris. Le match de demain sera difficile, la saison va être longue, on va souffrir, ce n’est pas possible de ne pas souffrir contre un promu qui joue à domicile. On a un effectif qui ne permet pas d’avoir la possibilité d’avoir des joueurs du même niveau à un même poste. Il faut qu’on se concentre jusqu’à fin août sur la Ligue 1. »
Amine Harit : « Ça va être progressif, je ne veux pas qu’on court le risque de trop l’utiliser. J’aimerais qu’il soit déjà à 100 %. Du point de vue physique, on essaye de faire en sorte qu’il soit disponible le plus tôt possible à 100 %. C’est impossible de dire dans combien de temps ce sera le cas. »
Le Vélodrome : « L’expérience au Vélodrome, il faut la vivre pour la comprendre. Je n’ai jamais vécu une expérience pareille bien que j’aie entraîné dans des environnements chauds. Il faut en profiter, le public te pousse. C’est dur de jouer pendant 90 minutes à un grand niveau. On va vivre de grandes soirées comma lors de la première période. Je veux remercier les supporters et leur présenter nos excuses. On a joué un bon football, on a eu beaucoup d’occasions claires. Peut-être le destin était contre nous. Les joueurs réussiront à offrir de grandes émotions au public. »
La composition à Metz : « C’est le bon jour pour faire une évaluation. Je ne pense pas qu’il aura beaucoup de changements. L’effectif actuel ne permet d’avoir un grand choix, il y a des joueurs qui ont beaucoup souffert. On n’aura pas d’autre match avant samedi, donc a priori, il ne devrait pas avoir beaucoup de changements. »
Le temps additionnel : « Il peut y avoir des tendances, avant c’était 3 minutes, peut-être que maintenant, on aura 6, 7 ou 8 minutes sans savoir pourquoi. Il faudra réussir à maintenir la concentration du début à la fin sans penser à combien de temps ça a duré. »