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Metz - Nice : un match durant lequel les Aiglons doivent prouver leur supériorité

Les Niçois doivent gagner s'ils se veulent ambitieux au classement.
Les Niçois doivent gagner s'ils se veulent ambitieux au classement.VALERY HACHE/AFP
Ce samedi, à 17h00, l'OGC Nice de Francesco Farioli se déplace chez le FC Metz de László Bölöni. Le 14ᵉ de Ligue 1 reçoit le 4ᵉ dans une affiche qui ne semble pas réellement équilibrée sur le papier. Encore faut-il que les Niçois respectent leur statut de favori.

Toujours invaincus cette saison, les Niçois vont se rendre à Saint-Symphorien pour tenter de retrouver la victoire et poursuivre leur belle dynamique. Après leurs trois beaux succès face à Strasbourg, Paris et Monaco, les hommes de Farioli n'ont pas pu faire mieux qu'un 0-0 à domicile face à Brest. Un résultat forcément décevant au regard de ce qu'ils ont montré depuis presque deux mois. 

Ce samedi soir, ce match pour Metz est l'occasion de se prouver des choses, car trop de matches nuls pourraient leur être préjudiciable pour la suite. Mais les Grenats ne vont pas se gêner pour tenter de réitérer un nouvel exploit. Prédestinés à jouer le maintien, ils sont pourtant parvenus à arracher des scores très positifs face à Marseille et Lens notamment. 

Une nouvelle surprise des Grenats ?

"On cherche encore la meilleure formule et j’attends qu’on progresse dans tous les domaines. Notre équipe a déjà prouvé qu’elle pouvait être très forte mentalement, même si on est dans un autre niveau. Je crois aussi qu’on est bien physiquement", a déclaré Bölöni en conférence de presse d'avant-match.

7ᵉ après cinq journées, le FC Metz déjoue tous les pronostics pour le moment – malgré le fait qu'il ait perdu des places depuis. En perdant face à Strasbourg et Toulouse, le club mosellan a dégringolé, mais cela ne signifie pas grand-chose au regard des faibles écarts qui existent après si peu de journées disputées. Jusqu'à présent, le plus important est d'avancer semaine après semaine et voir où cela mène. 

Du côté de l'équipe de László Bölöni, c'est ce sentiment qui prédomine et cela réussit plutôt bien aux Messins. En effet, on les a vus jouer sans complexe et cela a payé. Néanmoins, face à Strasbourg, ils ont manqué de réussite et cela pourrait bien leur coûter cher si cela se répète. 

D'autant que depuis le début de saison, ils n'ont pas encore donné de victoire à leur public. Deux matches nuls consécutifs face à Marseille et Reims, puis donc cette défaite dans le derby de l'Est, Metz s'en sort finalement mieux à l'extérieur. Et, cela ne risque pas de les réjouir, puisque dans l'histoire récente, l'OGC Nice n'a perdu qu'une fois à Saint-Symphorien. Si les Grenats parviennent à mettre fin à l'invincibilité de leur homologue azuréen, l'exploit serait costaud. D'ailleurs, s'ils réussissent à partager les points, le résultat serait déjà positif. 

Avec un effectif au complet, Bölöni peut espérer renverser la table. Cheick Sabaly, Joel Asoro ou encore Simon Elisor seront là pour enflammer leur public. Tout en sachant que les Niçois ont déjà laissé des points chez des adversaires plus faibles sur le papier…

Nice doit prendre les trois points

Avec quatre matches nuls effectués en sept rencontres, seul le Stade Rennais en compte plus que l'OGC Nice (5). Un total qui n'est pas encore préjudiciable à ce stade de la saison. Mais sur le long terme, il faudra faire mieux si Farioli et ses joueurs veulent rêver d'un beau dénouement.

Malgré les succès éclatants face à Paris (2-3) et Monaco (0-1), on a encore parfois l'impression que ces Aiglons-là ne parviennent à répéter les mêmes efforts pour espérer gagner un maximum de points. Évidemment qu'ils ne s'économisent pas et qu'ils tentent de glaner les trois points à chaque journée, mais dans les faits, il y a encore une marge de progression. Peut-être que Nice ne jouera pas le titre, mais une place qualificative en Coupe d'Europe semble accessible. 

Il y a de la concurrence – on le constate au regard du classement. Il faut donc rechercher l'efficacité lorsque l'animation de jeu n'est pas complètement au point. Mais cela faisait 21 ans que la Ligue 1 n'avait pas été aussi serrée après sept matches disputés. À l'époque, les Aiglons étaient en tête du championnat avec 14 points. Au bout, ils avaient terminé 10ᵉ… avec 16 matches nuls. La coïncidence est frappante et on peut y voir un signe, surtout que comme cette saison, un entraîneur (Gernot Rohr) venait d'arriver.

Le Gym doit donc gagner ce samedi, car il y a un vrai coup à faire dans cette L1. Globalement, on sent un groupe qui fonctionne bien avec un vestiaire qui adhère aux idées de son technicien. Les Aiglons doivent en profiter pour réaliser une grande saison et conserver leur invincibilité le plus longtemps possible.

France gouvernement

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