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Monaco corrige logiquement Metz et prend provisoirement la place de dauphin de Ligue 1

Julie Marchetti
Monaco en pleine célébration.
Monaco en pleine célébration.AFP
Ce samedi, le FC Metz a reçu l'AS Monaco pour disputer la 27e journée de Ligue 1. En domination totale, l'équipe de la principauté a su maîtriser ce qui a été un match cauchemardesque pour les locaux (2-5).

L'un se battait pour sa survie, l'autre pour la 2nde place du Championnat. Le FC Metz a cependant eu du mal à exister et, Monaco a endossé le rôle de bourreau dès le premier quart d'heure sans jamais vraiment lever le pied en 80 minutes (2-5).

Monaco passe directement la 2e

C'est sous la pluie que le match a commencé. Cela n'a pas freiné les ambitions messines, puisqu'en début de rencontre, les locaux ont pressé leurs adversaires. Mais, rien n'a duré. Sur sa 1ere occasion, Takumi Minamino a profité d'un centre en retrait pour enchaîner avec une frappe précise (4e). 

De l'autre côté, on a essayé de rivaliser et rebondir vite. Ainsi, George Mikautadze s'est offert plusieurs percées dans la surface monégasque, comme des tirs. Malheureusement pour les Grenats ces derniers n'ont pas fait mouche. Au contraire. Ces prises de risques ont laissé des espaces dans le jeu de Metz et Monaco en a profité. Maghnes Akliouche s'est donc illustré à son tour (10e) après une course en solitaire. 

L'équipe de la principauté n'en était même qu'à l'amuse-bouche puisqu'après 16 minutes et une séquence de domination, Vanderson a converti une nouvelle chance d'une splendide volée croisée. Portés complètement sur l'attaque et déterminés à continuer leur bousculade, les Monégasques ont toujours plus avancé et provoqué le mouvement, bien que bloqués par le XI adverse. 

Afin de renverser la vapeur, László Bölöni a fait rentrer Pape Diallo à la place de Joel Asoro (24e). Mais perdus, les Messins n'ont pas amélioré leur condition. Wissam Ben Yedder a d'ailleurs eu la chance de creuser encore un peu plus l'écart (34e), avant de se rater. 

Les équipes se sont donc quittées sous les sifflets, tandis que Metz luttait encore face aux assauts de ses rivaux.

Une domination incontestable

Au retour de la pause, les locaux ont tenté à nouveau de faire la différence. Mais très vite, Monaco a repris la main. De nouveaux assauts ont plu sur la cage d'Alexandre Oukidja. Il aura fallu attendre les alentours de l'heure de jeu pour voir Metz réagir et tenter plus de mouvement vers l'avant. En vain.

Mikautaze a pourtant dynamisé le côté messin (64e). Néanmoins l'ASM s'est ensuite ré-emparé du ballon pour toujours plus pousser. Si bien qu'une bonne partie des joueurs s'en est donné à coeur joie pour arroser la surface locale. 

Dans les dernières 20 minutes, le match a également vu les visiteurs être sur tous les ballons. Folarin Balogun a exploité une tentative de talonnade d'Oukidja pour enfoncer le clou (77e). Et même si Diallo a amené un mouvement de qualité pour effacer l'erreur de son gardien (79e), et qu'Ibou Sané est passé dans le dos de la défense adverse pour réduire l'écart (84e), le club est resté à la 17e place du classement. 

Quant à Monaco, il s'offre la place de dauphin en attendant le match de Brest ce dimanche, notamment aussi grâce au doublé de Balogun, survenu en fin de match (88e). 

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