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Montpellier et le beau pari de Al-Tamari

Al-Tamari face à Lyon.
Al-Tamari face à Lyon.JEFF PACHOUD/AFP
Un doublé à Lyon pour des promesses déjà tenues: arrivé cet été à Montpellier avec l'encombrant surnom de "Messi jordanien", Mousa Al-Tamari a prouvé qu'il était plus qu'une simple curiosité et voudra le confirmer ce dimanche (15H00) contre Reims.

Le rapide attaquant montpelliérain, qui fait partie des révélations du début de saison en Ligue 1, a fait ses gammes dans un pays méconnu sur la carte du football, la Jordanie, qu’il a quittée à 21 ans.

Star dans son pays, avec lequel il compte plus de 50 sélections à 26 ans, Al-Tamari a ensuite grandi sur les chemins de traverse, de l’Apoel Nicosie (Chypre, 2018-2020) à Louvain (Belgique, 2020-2023) avec une ambition bien ancrée et une grande confiance en lui.

"Quand j’étais en Jordanie, mon rêve était de jouer dans un des cinq grands championnats européens. J’ai atteint cet objectif en allant pas après pas, de la Jordanie à Chypre, puis en Belgique et maintenant ici en France. Cela n’a pas été une surprise de pouvoir signer à Montpellier, mais c’est un nouveau palier à franchir", assurait-il avant sa première saison en L1.

Quand Montpellier et son directeur sportif Bruno Carotti lui ont proposé le challenge, le premier Jordanien à évoluer dans l'élite française n’a donc pas hésité. "Quand j’ai reçu l’offre je ne pouvais pas refuser, car c’est un gros club. J’ai immédiatement dit oui et j’étais heureux de venir ici", a-t-il raconté.

"Un mec cool"

Et le nouvel attaquant héraultais a rapidement prouvé qu'il était à sa place. Une semaine après le doublé de son nouveau partenaire Akor Adams lors du match inaugural devant Le Havre (2-2), il a, en effet, réussi un vrai coup d’éclat dès la deuxième journée à Lyon (4-1) en ridiculisant la défense adverse avec ses deux buts, ses percées fulgurantes et son habileté.

Dans le droit fil d’une préparation convaincante, Al-Tamari s’est au passage défait de son surnom de "Messi jordanien" et s'est fait son propre nom en assumant ses responsabilités au sein d’une attaque renouvelée, après les départs de Stephy Mavididi (Leicester) et Elye Wahi (Lens).

"Je suis un peu surpris par ses débuts. Il réussit deux matches, il éclaire le jeu. Il démontre tout simplement les qualités que l’on avait décelées avant le recrutement. Il confirme que ce choix était judicieux", s'est félicité son entraîneur Michel Der Zakarian. Montpellier et son modeste budget avaient, en effet, flairé la bonne affaire, Al-Tamari étant en fin de contrat en Belgique. Ailier moderne, doté de qualité individuelles et d’un esprit collectif, il répond totalement aux exigences de Der Zakarian.

"Il a du coffre, il répète les efforts et il défend. C’est un mec cool, c’est un bosseur. Il aime travailler, il se donne les moyens d’être performant", détaille l'entraîneur.

Habile dans le jeu, doté d’une belle technique, ce gaucher qui a pour modèle Mohamed Salah ou… Lionel Messi, s’est vite adapté au style porté par le meneur de jeu Téji Savanier. "C’est important de faire les bonnes courses pour qu’il puisse faire de bonnes passes", assure-t-il ainsi. Espiègle, séducteur et ouvert, Al-Tamari a donc conquis tout son nouvel environnement. Avec lui, tout va très vite.

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