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Multi L1 : Lille s'impose avec facilité face au Havre, Nice et Brest calent, Toulouse brille face à Metz

Julie Marchetti
Toulouse a grandement célébré.
Toulouse a grandement célébré.AFP
Ce dimanche, la 7e journée de Ligue a poursuivi son cours. A travers le multiplex proposé, Le Havre s'est incliné face à Lille (2-0), Nice a été tenu en échec par Brest (0-0), Toulouse a maîtrisé Metz (3-0).

Le Havre - Lille (0-2)

Le match s'est ouvert sur une agressivité certaine. Havrais comme Lillois se sont disputé la balle dans les premières minutes. Cependant, le promu a été le plus efficace et s'est offert un but (6e). Ce dernier a été annulé pour position de hors-jeu, mais a prévenu les Dogues. Rien ne serait facile ce dimanche. La vigilance a donc suivi des deux côtés du terrain, jusqu'à ce qu'une nouvelle occasion pour Le Havre (18e) manque de mourir à côté du filet de Lucas Chevalier

Exposés sur les transitions, les Lillois ont lutté encore un peu plus aux alentours des 25 minutes de jeu. Ils ont néanmoins réussi à se rendre dangereux sur coups de pied arrêtés, et ont failli ouvrir le score à la 29e. Le jeu est resté fermé ensuite. Gangrenée par des duels importants, la fin de la 1re période a connu un regain de vivalité surprenant avec une sublime frappe pleine lucarne de Edon Zhegrova (40e). 

Après la reprise, le club local a essayé de se remettre dans le match. Mais ce n'était pas dans les plans de ses adversaires de laisser faire. Et pour bien le faire savoir, ils se sont employés à marquer. Tentant de les stopper, Yoann Salmier a concédé un but contre son camp (53e). Désormais particulièrement dominé, Le Havre s'est effacé.

Profitant pleinement de sa domination, Lille a poursuivi ses efforts pour ne pas laisser s'échapper la rencontre. Ce qui n'est en effet pas arrivé puisque le LOSC l'a emporté 2-0. 

Nice - Brest (0-0)

A l'Allianz Riviera, les Aiglons ont lutté pour passer outre le bloc défensif de Brest. Ce ne fut donc pas une surprise de voir Jérémy Le Douaron viser le cadre sur une contre-attaque (8e). Mais, Nice n'a absolument pas abandonné l'idée d'attaquer davantage et se rendre impactant. Les joueurs ont continué à monter. Ainsi, le Gym a su s'offrir une double opportunité grâce à Jérémie Boga et Gaëtan Laborde, repoussée par le gardien adverse (20e). 

Dans la même dynamique, Khéphren Thuram est venu en soutien pour tenter d'enfoncer le clou, en vain. La défense brestoise a tenu, et les choses se sont peu à peu équilibrées. Un manque de production n'a cependant pas aidé les deux équipes à tuer le match. 

L'OGCN est reparti dans la même optique qu'en 1re période. Conservant le ballon, les joueurs ont recommencé à buter sur le bloc de Brest. Malgré de nombreuses tentatives, ils n'ont jamais su s'imposer. Les hommes d'Eric Roy ont même poussé vers la fin, forçant Marcin Bulka à rester concentré. Ils n'ont néanmoins pas obtenu gain de cause (0-0). 

Toulouse - Metz (3-0)

Les locaux ont mis d'emblée la main sur le ballon. Mais, ce sont les hommes de l'est de la France qui ont engagé les hostilités avec une première frappe (2e). Se partageant le terrain, les deux formations se sont neutralisées au milieu de terrain. Des fautes ont également contribué au caractère haché de la rencontre. L'une des plus belles chances de voir un but être marqué dans les 20 premières minutes a été initiée par Metz (18e). Tjis Dallinga a répondu par un essai infructueux.

Présents dans les duels à la demi-heure de jeu, et plus athlétiques que le TFC, les Messins ont contré toutes les tentatives toulousaines. Ceci, jusqu'à la 31e. Niklas Schmidt a de cette manière fait preuve de sang-froid et profité d'une passe en retrait pour ouvrir son pied droit devant la cage adverse. Galvanisés, les Toulousains ont enchaîné et sans les parades de son gardien, Metz aurait pris plus d'un but supplémentaire avant la pause. Dallinga a été son bourreau en marquant d'un ballon piqué à la 43e.

Quelques changements offensifs ont été opérés à la mi-temps du côté de Metz. Cela ne leur a pas plus vraiment été bénéfique. Les Violets se sont offert les meilleures chances de creuser l'écart, notamment grâce aux jolies percées de Gabriel Suazo. Et logiquement, Franck Magri l'a fait à pleine puissance à la 82e. Toulouse a triomphé d'un 3-0

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