Nice accumule les prestations de haut-vol, mais quelle est la recette du succès ?

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Nice accumule les prestations de haut-vol, mais quelle est la recette du succès ?

Nice, une équipe qui respire la joie et la bonne humeur.
Nice, une équipe qui respire la joie et la bonne humeur.CHRISTOPHE SIMON/AFP
Ils ont prouvé encore un peu plus leur solidité dimanche dernier en battant Rennes 2-0, les Aiglons emmenés par Francesco Farioli constituent la belle histoire de cette Ligue 1 2023-2024. Mais jusqu'où peuvent-ils aller ?

Seule équipe encore invaincu dans le Top 5 européen toutes compétitions confondues avec le Bayer Leverkusen, à quelques jours de la dernière trêve internationale de l'année, l'OGC Nice est désormais à prendre au sérieux. Au fil des week-ends, le club azuréen prend en épaisseur, en assurance et en fiabilité. À l'heure d'affronter Montpellier, il convient d'établir un nouvel état des lieux.

Une animation de jeu de plus en plus fiable

Dans la moyenne du championnat en termes de tirs par match en moyenne et de pourcentage de possession notamment, le collectif niçois détient en revanche le deuxième meilleur pourcentage en matière de passes réussies derrière le Paris Saint-Germain (86,8 %). Une donnée significative qui traduit une réelle justesse avec ballon, dont la progression est constante depuis le début de saison. 

On sent les Aiglons de plus en plus concernés par le projet de jeu, par le plan mis en place par Farioli. La rigueur est l'un des maître-mot et ce match face à Rennes a été le point d'orgue jusqu'ici. Ce n'est pas pour autant que l'Italien bride ses joueurs. En effet, ces derniers tentent énormément de dribbles par match (12,4) et ne subissent que 9,8 fautes par match en moyenne. Encore une fois, cela souligne leur relative efficacité.

Plus largement, on voit un OGC Nice régulier dans l'effort, donc le jeu de position n'est particulièrement inamovible. Le collectif de Farioli sait également jouer en transition et constitue une grande force. Pas nécessairement dominant techniquement, il est surtout au-dessus des autres dans l'aspect mental et physique. Et cela paye allègrement. La solidarité est à l'œuvre et la défense n'y est pas pour rien. Quatre petits buts encaissés jusqu'ici, le Gym est la meilleure défense d'Europe et c'est assez impressionnant à voir. Efficaces dans les deux surfaces, les Aiglons sont clairement sur la route du succès.

D'ailleurs, dans l'histoire de la Ligue 1, une seule équipe a déjà fait mieux en la matière après 11 journées : Paris en 1996-1997. Le club de la capitale n'avait pris que trois buts et se vantait d'un bilan similaire (7 victoires et 4 matches nuls) - mais avait fini vice-champion de France derrière Monaco.

Un "Farioli-ball" déjà évident ?

Disciple de Roberto De Zerbi et son jeu de position, lui-même adepte de celui de Pep Guardiola, Francesco Farioli laissait entrevoir encore plus de jeu lors de son arrivée sur la Côte d'Azur au début de l'été. Dès les premières journées, on a vu une formation niçoise peu enclin à prendre des risques, dont l'intensité avec et sans ballon n'était pas particulièrement impressionnante. 

Dante avait d'ailleurs confié après un match que ce n'était que le résultat des consignes respectées sur le terrain. Deux mois plus tard, force est de constater que le plan de jeu a évolué. Au fil des semaines, on voit un OGC Nice qui ose davantage, qui met de plus en de plus de rythme, qui parvient à déséquilibré le bloc adverse de façon plus régulière. Surtout, les risques avec ballon exigés par le jeu de position sont de plus en plus prônés. C'est le signe que Farioli avait sûrement imaginé ce scénario dès le départ. 

Il voulait faire progresser son groupe tactiquement, mais de façon prudente, pour ne pas les brusquer. Et cela fonctionne. Ses joueurs sont visiblement à l'écoute de ses méthodes. Encore mieux, les résultats sont là. On sent que tout est mis en place la semaine pour que les Aiglons performent et maximisent leur chance en match. Il ne serait pas étonnant d'apprendre que Farioli est un adepte des gains marginaux. Cet ensemble harmonieux constitue-t-il le "Farioli-ball" ? Probablement.

Une solide colonne vertébrale

Enfin, on ne peut pas parler de la réussite niçoise sans évoquer les très belles individualités qui coexistent au sein de l'effectif. Journée après journée, certains éléments se détachent clairement et tirent le collectif vers le haut. Marcin Bulka dans les cages, Jean-Clair Todibo et Dante en charnière, Kephren Thuram au milieu ainsi que Jérémie Boga et Terem Moffi forment l'ossature plus que solide de l'OGC Nice

Pour les plus jeunes d'entre eux, ils sont réellement en train de passer un cap depuis plusieurs mois et s'affirment comme des références à leur poste dans le championnat de France.

Quant à Dante, malgré ses 40 ans, il n'y a pas de qualificatif adéquate pour dire à quel point il est excellent. Performer à ce niveau à cet âge-là est exceptionnel. Si Nice va au bout d'une saison qui pourrait être historique, il en serait l'un des artisans principaux. Un collectif dont l'aboutissement est un savant mélange d'expérience et de talent.

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