"Les joueurs ont été brillants dans beaucoup de domaines aujourd'hui. L'équipe a été très performante, que ce soit dans la dimension de l'intensité, mais aussi dans la dimension collective, avec et sans le ballon. C'est une bonne chose de commencer comme ça", a-t-il évidemment d'abord reconnu en conférence de presse.
Dixième seulement l'an dernier, en étant souvent maladroits et apathiques, les Bretons ne peuvent qu'apprécier la prestation dynamique et déterminée livrée contre un concurrent direct pour l'Europe.
"Maintenant, ça reste qu'un premier match. C'est une première journée de championnat (...) C'est trois points. Il reste 33 journées encore, 99 points en jeu, c'est ça ? (...) C'est bien, on est content, mais on ne se prend pas non plus pour ce qu'on n'est pas", a-t-il ajouté.
L'an dernier, Rennes avait aussi débuté par une démonstration (5-1) contre Metz, avant de rapidement tomber dans l'anonymat. C'est sans doute pourquoi Stéphan a tenu à pointer du doigt le fait que son équipe "n'a pas toujours bien terminé (ses) situations" offensives.
"Je pense qu'aujourd'hui, même si on a frappé 20 fois au but, il y a plusieurs situations où on doit attaquer davantage le but. On doit finir avec entre 25 et 30 frappes sur ce match-là. C'est clairement un axe de développement", a-t-il souligné.
Avec un effectif encore appelé à bouger, Rennes a pourtant déjà pu apprécier l'apport de cinq de ses sept recrues estivales, trois titulaires et deux remplaçantes, dont Henrik Meister qui a inscrit le troisième but. "Ceux qui sont là depuis déjà trois semaines, un mois, ont pu bien travailler avec les autres. J'ai souhaité, au début du match, m'appuyer sur ces joueurs-là qui avaient ce petit vécu en commun. Et puis, on va continuer à intégrer progressivement les autres", a expliqué Stéphan.
Il a cependant loué la générosité de ses joueurs dans les "courses offensives, mais aussi des courses de retour, de contre-pressing". "Ça, c'est non négociable dans le jeu cette année. Les efforts collectifs, c'est non négociable. Ça doit être la base de tout", a-t-il asséné.
