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Une victoire au Havre viendrait confirmer la belle dynamique côté OL

Lacazette va être attendu au stade Océane.
Lacazette va être attendu au stade Océane.SEBASTIEN BOZON/AFP
Alors que tout semblait partir à la dérive, il n'y a encore que quelques semaines, l'optimisme est désormais de mise à Lyon. Depuis son arrivée sur le banc des Gones, Pierre Sage – qui vient tout juste d'être confirmé dans ses fonctions jusqu'à la fin de la saison –, a relancé la machine. Les Havrais vont donc affronter une équipe en forme.

Enchaîner trois victoires consécutives en Ligue 1 n'était plus arrivé aux Lyonnais depuis 2022 – entre le printemps et l'été –, signe que les hommes de Pierre Sage sont sur la pente ascendante. 3-0 contre Toulouse, 1-0 à Monaco et 1-0 également face à Nantes, avant de démarrer 2024 par une qualification en Coupe de France, l'Olympique Lyonnais revit depuis début-décembre.

Une rencontre délicate à gérer pour Le Havre, qui n'est pas en si mauvaise forme que ça, alors qu'ils ont des arguments à faire-valoir.

Des Havrais vraiment outsiders ?

11ᵉ à la mi-saison, avec cinq points d'avance sur le barragiste toulousain, le HAC est plutôt convaincant jusqu'ici. Mieux encore, les observateurs s'accordent à dire que l'équipe entraînée par Luka Elsner a réalisé une bonne première partie de saison. Parti pour jouer le maintien jusqu'à la 34ᵉ journée, les Havrais se débrouillent plutôt bien. 

Sur le plan des résultats, ils ont tout de même battu Nice devant leur public le mois dernier (3-1). Un succès qui a fait du bien, malgré les défaites survenues lors des deux week-ends précédents et celle qui a suivi – face à Reims. Début-janvier, à l'occasion de la Coupe de France, le club normand a rempli sa mission en battant le rival caennais (2-1). 

Ainsi, la dynamique reste plutôt bonne, laissant place à un optimisme assumé. Toutefois, Elsner sait qu'il faudra être prudent et ne pas prendre la rencontre à venir à la légère. 

Mais "suffisance" n'est pas le mot adéquat lorsqu'il s'agit de qualifier le collectif havrais. Le Slovène a d'ailleurs assuré en conférence de presse que son équipe s'attendait à un match difficile, à l'image de ceux disputés face à Lens et Monaco notamment. Pas évident donc de savoir si Le Havre va jouer ce match dans la peau d'un outsider, mais une chose est sûre : les Normands n'auront pas la pression et pourraient créer la surprise.

Le moral au beau fixe

"Fondamentalement, ça ne change pas grand-chose, c’est une officialisation qui évitera quelques questions sur le mot intérim, mais ça ne change pas le quotidien. La stratégie était de préparer l’équipe sur du moyen terme. Il faut faire des choses ensemble et insuffler un nouvel état d’esprit. J’ai beaucoup de reconnaissance pour ceux qui ont pris cette décision parce que je suis un jeune coach inexpérimenté. C’est une décision courageuse. On m’a demandé d’atteindre les objectifs avec les personnes avec qui je travaille. On s’est mis au travail avec les collègues et on essaye de faire du mieux possible", a expliqué Pierre Sage en conférence de presse d'avant-match.

Un discours très "sagiste" et qui devrait continuer de faire du bien en interne. Car cela se ressent match après match, l'Olympique Lyonnais semble aller bien mieux dans la tête et cela transparaît sur le terrain. Au-delà du collectif nettement mieux orienté par son nouvel entraîneur, Lyon semble sur la bonne voie. 

Et, affronter une équipe comme Le Havre peut être un bon test pour savoir où en sont les Gones. Enchaîner quatre succès de rang toutes compétitions confondues est un très bon indicateur. Mais, le plus dur reste à venir. Sorti de la zone rouge avant la trêve (15ᵉ), l'OL veut et doit poursuivre sa remontée au classement. Pour cela, gagner au stade Océane serait un pas supplémentaire.

Toutefois, il sera difficile d'évaluer la progression week-end après week-end et si la pente reste ascendante, il faudra faire les comptes au printemps. Dans un monde parfait, Lyon pourrait presque se battre pour les places européennes. Et, on peut faire confiance à Pierre Sage pour rester lucide. 

"On amorce la suite avec plus de légèreté et la manière dont on va atteindre nos objectifs. C’est quelques chose que nous construisons sur les prochains matchs. Aujourd’hui, il nous manque six ou sept victoires pour se maintenir, c’est à nous d’être performant pour réduire ce délai."

D'autant que le contenu risque d'être amélioré à court et moyen terme : "Pour la deuxième partie de saison, nous devons développer notre jeu offensif et proposer d'autres arguments. On ne doit pas se satisfaire de nos victoires, on doit influencer plus le jeu et être plus protagoniste sur le terrain".

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