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La LFP donne match perdu à Troyes après les incidents contre Valenciennes

Flashscore, avec AFP
David Guion en janvier dernier.
David Guion en janvier dernier.Profimedia
La Ligue de football professionnel (LFP), après instruction, a donné match perdu à Troyes à la suite des incidents survenus début mai en fin de rencontre contre Valenciennes (36ᵉ journée de L2), une décision qui ne change rien au sort des deux clubs, relégués en National.

Cette rencontre disputée le 3 mai avait été définitivement interrompue à quelques minutes de la fin, alors que le score était de 1-1, après le jet sur la pelouse du stade de l'Aube de fumigènes, dont certains avaient en outre été renvoyés vers les tribunes par des joueurs troyens.

Pour ces incidents, et "après lecture du rapport d'instruction", la LFP a annoncé ce mercredi soir "la perte par pénalité de la rencontre" pour l'ESTAC, ainsi que "le retrait d'un point avec sursis" au classement. Cette mesure ne change pas le sort des deux clubs : 17ᵉ avec 41 points, Troyes est relégué en National, tout comme Valenciennes, qui reste 20ᵉ et dernier malgré le gain de cette rencontre, avec 29 points (au lieu de 26).

Pour ces incidents, la LFP a en outre condamné l'ESTAC à deux rencontres à huis clos à domicile, dont l'une a déjà eu lieu vendredi dernier contre Annecy (1-1), dans le cadre de la 38ᵉ et dernière journée.

À titre individuel, quatre joueurs de Troyes, Kyliane Dong, Rudy Kohon, Abdoulaye Ndiaye et Junior Olaitan, ont eux écopé de trois matches de suspension ferme, la LFP précisant que cette sanction entrait en vigueur à compter du 28 mai. Elle n'inclut donc pas la mise à pied à titre conservatoire décidée par le club troyen le 8 mai. L'ESTAC avait aussi annoncé ce jour-là avoir résilié l'abonnement de neuf de ses supporters, identifiés à l'aide de la vidéosurveillance.

"Les lancements d’engins pyrotechniques sur le terrain par des détenteurs de billets sont considérés par le club comme des actes dangereux et irresponsables", avait fustigé le club de l'Aube dans un communiqué. "De plus, nous avons été déçus de voir quatre joueurs renvoyer certains fumigènes du terrain dans les tribunes. En dépit de multiples provocations, il est clair que leurs réactions étaient également dangereuses", avait-il ajouté.

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