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À base de patience, Luis Enrique a rendu son couloir gauche à la hauteur du PSG

À base de patience, Luis Enrique a rendu son couloir gauche à la hauteur du PSG
À base de patience, Luis Enrique a rendu son couloir gauche à la hauteur du PSGAFP
En construction depuis août, l'Espagnol a réussi à faire du côté gauche du PSG, avec Barcola et Lucas Hernández, une arme aussi redoutable que le couloir droit parisien.

Depuis son arrivée en juin dernier, Luis Enrique n'a cessé de le répéter à chaque conférence de presse d'avant et d'après match. Le temps, nécessaire pour assimiler sa conception du football, allait jouer en sa faveur et en celle de ses joueurs. Et avant ce 1/8ᵉ de finale aller de Ligue des champions, le constat est on ne peut plus clair : l'Espagnol avait raison. Perfectionniste qu'il est, nul doute que l'homme de 53 ans cherchera constamment des clés pour continuer d'améliorer le jeu de son équipe. Mais, après plus de six mois de travail, Luis Enrique a réussi ce que peu, on fait avant lui : rendre le PSG très compétitif avant la fameuse et tant attendue échéance de février-mars. 

La patience – cette mère des vertus –, les essais, la communication avec ses hommes et l'exigence ont été les ingrédients pour obtenir, progressivement, un onze de départ qui tend, avec ce fameux temps, à être de plus en plus "type". Comment se dessine-t-il ? Avec Donnarumma dans les cages et, devant lui, une ligne de quatre avec Hakimi, Marquinhos, Beraldo et Lucas Hernández. Entre le Français et le Brésilien, il pourrait y avoir débat pour le poste de latéral gauche, mais l'Espagnol priorisera, en principe, ce qui s'est fait en première partie de saison avec l'ancien du Bayern. Au milieu, Ugarte sera positionné en sentinelle, derrière Vitinha, axe gauche et Zaïre-Emery, axe droit. Et devant, place au fameux nouveau trio Barcola, Dembélé et Mbappé

Une fois ces gars-là positionnés, le jeu des mouvements et le travail tactique fait le reste. Mais une chose est à spécifier : alors qu'en décembre, les sceptiques étaient encore nombreux quant à la capacité du coach espagnol à trouver son équilibre, voilà que ce dernier a finalement pu faire taire les critiques. Et notamment, vis-à-vis du couloir gauche, celui qui "appartenait" en début de saison à Kylian Mbappé. La partie droite du terrain au PSG est celle qui, depuis le début de saison, crée le plus de déséquilibres. Néanmoins, à la mi-février, depuis la prise de contrôle du poste d'ailier gauche de l'ancien lyonnais, Luis Enrique a trouvé une harmonie entre le côté droit et le côté gauche. 

L'avenir du côté gauche passe entre les pieds de Barcola

Bradley Barcola, c'est finalement la satisfaction de tout un club – de la cellule de recrutement jusqu'au staff -, après un transfert obtenu dans le "money time" du mercato estival. À 21 ans, et après seulement quelques mois de travail, la personnalité et le talent du joueur a pris le dessus sur la pression imposée par le club de la capitale. L'ancien de l'OL, qui a bien été accompagné par Lucho, lui qui adorait le profil du garçon avant de le faire venir à Paris, a répondu aux exigences. Barcola n'a pas déçu l'Espagnol et s'est laissé guider, et, aujourd'hui, il s'est imposé dans le couloir gauche du PSG comme titulaire indiscutable. 

Avant la trêve hivernale, il y avait déjà des signes annonciateurs de que Barcola allait être une solution pour le futur proche de l'équipe en attaque. Janvier est passé, et après quelques matches en février, le jeune français a confirmé la tendance sur le terrain. 

Sa performance à Bollaert, le 14 janvier dernier, a montré qu'il fallait définitivement compter sur lui. Élu homme du match, il a permis aux siens de prendre trois points importants dans la course au titre. Avec un total d'1 but et 3 passes décisives depuis janvier, Barcola montre toutes les qualités que doit avoir un ailier gauche : virevoltant, entreprenant, déséquilibrant… Le joueur fait beaucoup de bien, au point où le coach espagnol a décidé, peut-être définitivement, de réaxer Mbappé sur le papier. Il touche beaucoup de ballons, réussis beaucoup de dribbles et crée pas mal d'occasions, chose qui fait du bien, car cela permet à Paris de se rééquilibrer par rapport à l'autre côté. 

Lucas Hernández, gage de confiance

Lucas Hernández, dans un autre registre que son homologue à droite, est une valeur sûre de ce PSG version Luis Enrique. Il est celui qui apporte l'équilibre lorsque la bascule se fait de l'autre côté, en se plaçant en tant qu'axe gauche dans une défense à trois. Parfois, l'international français apporte son soutien offensif – comme il sait si bien le faire – pour créer du déséquilibre et de la surprise dans les rangs adverses. Rappelez-vous du deuxième but du PSG contre le RC Lens, au Parc des Princes, à la 51ᵉ minute…  

En bref, personne n'avait le moindre doute quant aux capacités de l'ancien du Bayern quand il a signé pour 45 millions d'euros cet été. Le Français a apporté toute son expérience à un collectif qui en avait fort besoin et Lucho a trouvé en ce joueur formé à l'Atlético de Madrid un joueur qui parle et comprend le même football que lui. 

L'échéance la plus importante du club est proche et Paris a réussi à faire de son couloir gauche une arme aussi redoutable que son couloir droit. Face à la Real Sociedad, ce mercredi soir, les deux hommes seront attendus, au même titre qu'Achraf Hakimi et Ousmane Dembélé.

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