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À St James' Park, le PSG va devoir faire face à un "bon test" contre les Magpies

Mbappé et Luis Enrique après la rencontre contre le BVB.
Mbappé et Luis Enrique après la rencontre contre le BVB. AFP
Le Paris Saint-Germain a un "bon test" ce mercredi en Ligue des champions, selon son entraîneur Luis Enrique. Face à Newcastle, dans son antre, l'une des plus grandes ambiances d'Europe, les joueurs de Luis Enrique vont se mesurer à une équipe dont "personne ne voulait tirer en phase de poules".

C'est un PSG en dents de scie qui se déplace mercredi à St James' Park pour le compte de la 2ᵉ journée de la phase de poules de la Ligue des champions. Sur le papier, les Parisiens sont favoris, mais attention à l'équipe anglaise qui monte son niveau crescendo dans ce début de saison. 

Luis Enrique ne demande qu'une seule chose : de la patience 

Après la belle victoire face au Borussia Dortmund au Parc des Princes (2-0), on pensait que le club de la capitale avait pris son rythme de croisière en s'imposant très largement en Ligue 1 contre Marseille (4-0). En réponse à la défaite contre Nice (2-3) avant ces matches, le PSG avait répondu de la meilleure des manières, que ce soit d'un point de vue du résultat comme du jeu. Cependant, le week-end dernier, alors que les Parisiens se déplaçaient sur la pelouse de la lanterne rouge du championnat, Clermont, ces derniers ont concédé le nul (0-0). 

"Créer une équipe n'est pas de mettre des joueurs qui sont en forme à tous les matches, a expliqué Luis Enrique en conférence de presse, lorsqu'on lui a demandé pourquoi il n'avait pas titularisé Ugarte contre les Auvergnats. Tous les joueurs ne peuvent pas jouer tous les matches. Vous (les journalistes), vous pensez que faire une équipe est de mettre toujours les mêmes. Tout le monde mérite de jouer, je sais ce que je dois faire et je sais que je dois tester des choses. Peut-être vais-je me fracasser. Mais ce n'est pas grave. Je dois créer 23 titulaires, c'est cela mon objectif."

Samedi, c'est un Paris Saint-Germain comme on le connaît depuis le mois d'août qui s'est présenté au stade Gabriel-Montpied, c'est-à-dire avec une alternance des hauts et des bas. Paris a monopolisé le ballon – moins qu'à son habitude certes (67 % de possession) –, mais ce dernier n'a pas réussi à convertir l'une de ses 21 tentatives.

Le club de la capitale est capable de très bon comme de moins bon. Des performances quasi-parfaites ont été réalisées lors du Classique, par exemple, mais on a aussi vu le PSG dans des situations difficultueuses plusieurs fois cette année. Le match de Clermont, comme ceux contre Lorient (0-0) et Toulouse (1-1) sont les parfaits exemples. Et, forcément, après 12 points pris en Ligue 1 sur sept matches disputés, le contexte soulève une question. 

Luis Enrique l'a souvent répété depuis son arrivée : pour être bon en C1, il faut être constant en championnat, le pain quotidien du Paris Saint-Germain. Cette régularité, après deux mois de compétition, les Parisiens ne l'ont toujours pas atteinte. Face à cette équipe de Newcastle, le contexte sera forcément différent, car la Ligue des champions est une compétition toujours à part. Mais justement, attention aux mauvaises surprises, surtout lorsque votre adversaire est sur une série de cinq matches sans défaite, avec quatre victoires, dont l'une d'elles face à Manchester City (1-0) en EFL Cup

Attention au match piège à St James' Park

"C'est évident que c'est une équipe que personne ne voulait lors du tirage au sort. C'est une équipe qui travaille bien offensivement et qui fait un bon pressing sans ballon. C'est compliqué de les jouer, encore plus sur leur pelouse. Ce sera une belle épreuve pour nous. D'ailleurs, je suis jaloux de mes joueurs qui vont pouvoir disputer une rencontre avec une des meilleures ambiances d'Europe", a ajouté l'entraîneur espagnol. 

Au premier abord, Newcastle semblait être l'adversaire le plus faible du groupe F. Finalement, après son premier résultat obtenu à San Siro (0-0), le club anglais est très passé d'outsider à potentiel candidat pour récupérer la deuxième place de la poule.

À l'instar du RC Lens en France, la rencontre face à l'AC Milan en C1 a permis aux Magpies de lancer officiellement leur saison 2023-2024. Après trois défaites d'affilée en Premier League contre des gros poissons (City, Liverpool et Brighton), les joueurs d'Eddie Howe ont eu le déclic après la première journée de Ligue des champions

"C'est un match spécial pour eux, c'est clair. Cela sera à nous, sur le terrain, de savoir gérer ces moments et contrôler le match, a lancé Lucas Hernandez à la presse ce mardi. On doit savoir gérer cette situation. Nous sommes des joueurs habitués à gérer ce genre de situation. Une fois que tu rentres sur le terrain, tu oublies tout. On est des pros et on sait oublier ce qu'il y a autour. C'est notre métier."

Contre Paris, les Anglais, qui veulent jouer les trouble-fête, ont l'opportunité de récupérer la première place de la poule. Sur un match, ces derniers ont les armes pour faire déjouer celui qui est le grand favori pour terminer premier, avec des joueurs comme Tonali, Isak, Barnes ou encore Bruno Guimarães. Ils seront sur leur pelouse, devant leur public, vingt ans après leur dernière participation dans la compétition. "Une nuit magique, dans notre stade", comme l'a expliqué l'entraîneur anglais. Quoi de mieux qu'une victoire face au Paris Saint-Germain pour fêter ce retour à St James' Park ?

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