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AC Milan - Liverpool, deux entraîneurs toujours au banc d'essai

Paulo Fonseca doit prouver sa valeur.
Paulo Fonseca doit prouver sa valeur.GABRIEL BOUYS/AFP
Si Paulo Fonseca est soulagé, Arne Slot, lui, est contrarié : l'entraîneur portugais a obtenu samedi sa première victoire aux commandes de l'AC Milan avant d'affronter ce mardi (21h00) en Ligue des champions son collègue néerlandais qui, dans le même temps, a concédé son premier revers à la tête de Liverpool.

Pour avoir passé deux saisons en Serie A à l'AS Rome entre 2019 et 2021, Fonseca, 51 ans, savait déjà que tout allait très vite en Italie. Mais l'ancien entraîneur de Lille, qui a succédé à Stefano Pioli en juin, a quand même a été surpris de se retrouver sous pression après n'avoir grappillé que deux points en trois matches.

Il a fallu que son président et propriétaire Gerry Cardinale lui apporte publiquement son soutien après un inquiétant nul (2-2) face à la Lazio pour que les exigeants tifosi du Milan lui laissent le temps de prendre ses marques.

La démonstration face au promu Venise, surclassé 4 à 0 samedi, a depuis transformé le sursis en répit, avec des Rossoneri désormais en neuvième position dans leur championnat avant d'affronter les Reds. "Contre Liverpool, il faudra jouer avec la même énergie et la même intensité que celles montrées face à Venise. Il y a encore des choses à travailler, mais le point le plus important est d'avoir cette énergie", a insisté Fonseca.

Si son équipe a fait preuve d'un manque d'engagement coupable, particulièrement en défense, lors de ses trois premières sorties, elle a asphyxié pendant 90 minutes Venise, il est vrai bien faible, en marquant quatre buts avant la 30ᵉ minute, une première depuis 1958.

Finale légendaire de 2005

Les duels entre l'AC Milan et Liverpool marquent souvent l'histoire de la C1 : deux de leurs quatre précédentes confrontations ont eu pour cadre une finale, celle légendaire d'Istanbul en 2005 remportée aux tirs au but par les Reds après avoir été menés 3-0, puis la revanche milanaise de 2007.

S'il veut s'inscrire dans la glorieuse histoire de Liverpool et tourner définitivement la page de son prédécesseur Jürgen Klopp, encore révéré pour son style de jeu, son palmarès et sa promixité avec les supporters, Slot, 45 ans, sait que son équipe doit briller sur la scène européenne.

S'imposer chez la deuxième équipe la plus titrée de l'histoire de la compétition (7 fois soit 1 de plus que Liverpool) à San Siro serait un signal fort. Mais elle aborde son premier rendez-vous européen avec une confiance écornée. Alors qu'ils avaient réalisé jusque-là un sans-faute (3 victoires, 7 buts marqués et aucun encaissé), les Reds sont tombés de haut samedi en s'inclinant à domicile contre Nottingham Forest (1-0).

Un revers qui laisse Liverpool à trois points du leader, Manchester City, et qui a illustré l'extrême dépendance offensive à Mohamed Salah, dans un jour sans samedi. Mais l'ancien entraîneur du Feyernoord reste confiant : "J'attends de mes joueurs qu'ils montrent la même attitude, que ce soit après une belle victoire, une courte victoire, un nul ou une défaite".

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