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Battu sans gloire à Arsenal, le Paris Saint-Germain tombe déjà en Ligue des Champions

Sébastien Gente
Bukayo Saka et les Gunners supérieurs au PSG ce soir.
Bukayo Saka et les Gunners supérieurs au PSG ce soir.Adrian Dennis / AFP
Peu inspiré, pas en jambes, le Paris Saint-Germain a logiquement concédé la défaite sur la pelouse d'Arsenal, et voit sa campagne de Ligue des Champions partir sur des bases incertaines.

Pour son entrée en piste en Ligue des Champions, le Paris Saint-Germain avait galéré face à Gérone mais avait bénéficié de réussite pour l'emporter par la plus petite des marges. Une victoire qui était obligatoire avant de se déplacer à l'Emirates Stadium pour défier Arsenal, en grande forme et qui promettait une affiche de gala ce soir, dans un contexte pesant suite à la mise à l'écart de Ousmane Dembélé.

Les Gunners n'ont pas tardé à se mettre en action, Gianluigi Donnarumma devant éteindre un premier incendie devant Gabriel Martinelli, avant de voir avec bonheur une frappe de Bukayo Saka passer juste au dessus (9e). Malgré une volonté évidente de jouer vers l'avant, Paris était logiquement en danger, notamment sous l'impulsion d'un Kai Havertz en jambes. Et logiquement, c'est l'Allemand qui ouvrait la marque en profitant de l'apathie de la défense pour devancer le portier italien - bien fautif - de la tête (20e). 

Un sacré coup sur la tête des Parisiens qui échouaient à se mettre réellement en jambes. Les offensives étaient peu alertes, les attaquants manquaient de tranchant, jusqu'à une frappe soudaine de Nuno Mendes qui léchait le poteau de David Raya (28e). Voilà qui sonnait enfin le réveil parisien, matérialisé par ses latéraux puisque Achraf Hakimi s'offrait un déboulé à la demi-heure, là encore interrompu par le portier espagnol. Malheureusement, cela ne durait pas, et Arsenal doublait la mise sur un coup franc travaillé de Bukayo Saka que personne ne déviait et qui trompait Donnarumma (36e). 

On ne reconnaissait plus le PSG, qui restait terré dans sa moitié de terrain et encaissait les vagues londonniennes. La réaction après avoir encaissé le deuxième but était trop timide, le jeu de passes trop inefficace, et à la pause, le score était logique (2-0). Mais on se demandait surtout si cette équipe avait de l'orgueil. 

En tout cas, cela ne se voyait pas au retour des vestiaires. Arsenal gardait la maîtrise, et Donnarumma devait s'employer sur une reprise de Martinelli (51e). Les tentatives de révolte parisiennes étaient bien trop désordonnées, et Kai Havertz se montrait de nouveau menaçant de la tête (58e). À ce moment-là, on n'imaginait pas le PSG capable de revenir dans le match. 

Du très bon Bukayo Saka ce soir.
Du très bon Bukayo Saka ce soir.AFP / StatsPerform

Pourtant, cela manquait d'arriver quand Nuno Mendes obtenait un corner que Kang-in Lee déposait au premier poteau, pour Joao Neves qui déviait sur la barre (66e). Dans la foulée, une lourde frappe d'Hakimi mettait Raya à contribution, de quoi révéler l'espoir d'un renversement de situation, d'autant que la rentrée de Randal Kolo Muani semblait avoir donné un second souffle à l'attaque parisienne, bien que Donnarumma ait encore dû s'interposer devant Martinelli. 

Un bref moment de trouble avait lieu après une main de Riccardo Calafiori dans la surface, puis c'est Marquinhos qui manquait le cadre de peu de la tête (85e). Mais jamais on n'aura senti un esprit de révolte, une volonté nette de renverser la situation. Paris s'incline donc 2-0 sans jamais avoir été en position de ramener quelque chose d'un déplacement en Angleterre qui pourrait laisser des traces...

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