À quel type de match vous attendez-vous, après celui contre l'Atlético de Madrid ? : "Il est important de souligner que le travail que nous avons fait n'était pas seulement pour l'Atlético de Madrid, nous nous préparons pour chaque match de la même manière. D'abord, nous nous rendons compte de ce que nous faisons de bien, puis nous apprenons à connaître en détail l'adversaire suivant, afin de définir la stratégie, de la mettre en pratique et de sentir la confiance des joueurs. C'est ce que nous avons fait à chaque match et c'est ce que nous avons fait aujourd'hui. Nous sommes confiants, nous avons très bien préparé le match, et la confiance vient du fait que, en transmettant les idées aux joueurs, ils se sentent en confiance pour faire un bon match. C'est notre objectif, devant nos supporters, de refaire un grand match de Ligue des champions".
Faut-il aller jusqu'en huitième de finale ? : "Je ne vais pas m'étendre sur le sujet... Vous avez vu un bon exemple ici, je suis presque sans voix, après l'excellent discours de Fredrik, le joueur est complètement concentré sur le match de demain. Nous voulons créer des occasions, marquer des buts et prendre les trois points, surtout dans un format différent de la Ligue des champions, que nous ne connaissons pas encore. En pratique, nous avons six points, cela ne nous garantit rien et nous voulons prendre trois autres points demain".
Le fait d'avoir battu l'Atlético de Madrid vous donne-t-il plus de responsabilités ? : "Des responsabilités et de la confiance. La responsabilité vient du travail quotidien que nous faisons. Ce que nous avons fait dans les deux semaines qui ont suivi le match contre l'Atlético de Madrid en est un exemple, en créant l'habitude de travailler et de préparer les matches, ainsi que la confiance qui découle des bonnes performances. Nous transmettons le message aux joueurs, ils peuvent l'interpréter, et si nous sentons que le joueur est confiant, il entre sur le terrain conscient de ce qu'il doit faire à chaque instant, et nous sortons avec confiance".
Le secret du succès de Benfica : "Notre façon de travailler est ce qui est important. Nous ne faisons pas de comparaisons avec le passé, nous travaillons en regardant les joueurs et en nous rendant compte de ce qu'ils peuvent apporter à l'équipe à certains postes. Il y a plusieurs exemples de joueurs qui peuvent remplir plus d'un rôle, c'est le point de départ, s'assurer que les joueurs ont une très bonne compréhension de notre performance. Ensuite, nous devons nous affirmer auprès d'eux. C'est notre façon de travailler. Ils entrent sur le terrain avec une idée très claire de ce que nous voulons. Demain, nous aurons deux conversations avec les joueurs et, dès le départ, le match sera à eux".
Frederico Varandas : "Je suis au Benfica depuis 2004 et, depuis cette date jusqu'à aujourd'hui, ce que je contrôle, c'est mon travail quotidien d'entraîneur. En tant qu'entraîneur des écoles, des moins de 15 ans, des moins de 17 ans, des moins de 19 ans, de l'équipe B et de l'équipe première. Je me concentre sur le match de demain".
Kokçu : "Je suis très heureux de la contribution de tous les joueurs. Il y a des joueurs qui ont beaucoup joué, comme Fredrik et Kokçu, qui ont joué un excellent rôle, mais il y en a d'autres qui n'ont pas encore eu l'occasion de jouer et qui ont fait un excellent travail. La différence est que certains ont joué et d'autres non. Quant à Kokçu, nous sommes très contents, c'est pour cela que Benfica l'a recruté, et je suis content d'avoir un joueur de son calibre au service de l'équipe".
Plus expérimenté en Ligue des champions : "Je comprends la question de ceux qui regardent les résultats. Je ne me considère pas comme un meilleur ou un moins bon entraîneur en fonction des résultats. Bien sûr, ils aident, mais mon séjour en Angleterre nous a permis d'acquérir d'autres expériences, notamment en tant qu'entraîneur principal, ce qui n'était pas le cas pour moi. En jouant plus de matches et en s'entraînant davantage, on évolue. C'est le principe de l'apprentissage. Plus vous avez d'expériences, plus vous apprenez en fonction des résultats. Nous apprenons beaucoup en analysant nos adversaires et, surtout, notre équipe. Nous n'abordons pas le match suivant sans avoir une idée précise du niveau de performance de l'équipe et sans savoir si une certaine stratégie a été mise en œuvre ou non".
Renato Sanches et les absences : "Nous n'avons rien à cacher. Renato (Sanches) a travaillé dur. Nous nous attendions à ce qu'il revienne, d'abord un peu plus tôt, puis un peu plus tard. Renato a été convoqué pour le match de demain, mais nous avons eu un autre blessé, Leandro (Barreiro)".
