Carlo Ancelotti : "Je sais déjà quel onze je vais aligner mercredi"
L'idée de jeu pour demain : "Le plan est le même qu'à l'aller. Faire le mieux possible en tant qu'équipe et le mieux possible sur le plan individuel. Il y a des aspects à améliorer par rapport à l'aller. J'ai une idée très claire et je sais quel onze je mettrai en place."
Sur son passif : "C'est ma quatrième année ici. Je profite. Entraîner ce club et ses joueurs, c'est une fierté. Nous sommes proches de faire quelque chose d'important. Nous sommes motivés, même si nous savons que ça va être compliqué, mais on va tout donner."
Sur le onze : "Chaque système depuis la saison passée jusqu'à présent nous a permis d'être ici. Avec Valverde, ailier droit, on a gagné la C1 l'an passé et avec Rodrygo, nous sommes arrivés en demies cette année. C'est une décision compliquée à prendre, mais je sais déjà qui je vais aligner."
Eder Militão : "Il est très motivé. Sur le sujet de la motivation et de la concentration, dans ce genre de match, je pense qu'il n'y aura pas de problèmes. Si tu n'es pas concentré pour ce genre de matches, tu ne peux pas jouer à ce niveau-là. Il est présent et concentré pour bien jouer."
Ses sensations : "Je suis très tranquille à l'instant T… Demain, je serai préoccupé (rires). Comme toujours. Je vais devoir penser positif, et non négativement. Mais la vérité, c'est que je suis très heureux que l'on soit ici. C'est dur d'arriver en demies. On en profite le temps qu'il faut, car cela ne peut ne pas durer."
Gérer les émotions : "Le courage et la personnalité sont des ingrédients très importants dans ce genre de match. C'est vraiment important pour gérer les émotions. Je veux une équipe qui est capable de lire parfaitement les moments du match. On aura des temps faibles, puis des temps forts, et il faut bien les lire pour pouvoir les anticiper aux mieux."
La méthode du Real Madrid pour remporter la Ligue des champions : "Je crois que pour le Real Madrid, la Champions League est importante grâce aux 5 Coupes d'Europe remportées dans les années 50. Ce qui marque la différence de ce club, c'est son histoire. Et ce qu'il arrive à faire, c'est de maintenir vivante cette histoire. Les joueurs qui passent et qui ont fait l'histoire de ce club ne sont jamais oubliés."
Luka Modrić a hâte d'en découdre
Manchester City : "Il faut profiter de ce match au maximum, car ce que l'on fait, disputer des demies et des finales souvent, c'est exceptionnel."
L'héritage que va laisser cette génération : "Tous ces titres remportés en dit beaucoup sur cette génération. Mais il y a aussi l'aspect de l'effort qu'il faut souligner. Le comportement est tout autant important. Notre comportement lorsque l'on ne gagne pas est aussi important. C'est un tout. Les titres gagnés sont une fierté pour nous, forcément."
Ancelotti et ses coéquipiers : "Nous avons joué beaucoup de fois ce genre de matches et ce que je vois en mes coéquipiers et le coach, c'est de la tranquillité et de la confiance. On a pleinement confiance en nos capacités. J'espère qu'on fera un grand match et qu'on se qualifiera pour la finale, car ce serait incroyable."
Une dynastie ? : "Je me souviens de ces mots de Zizou sur la dynastie. Ce sont des moments qui te donnent un extra de motivation. Mais rien que jouer avec ce maillot, ce genre de matches, tu es d'office motivé. Après oui, tu peux inconsciemment donner plus sur le terrain en sachant en amont que tu peux écrire l'histoire."
Camavinga : "Il est en forme, il va s'entraîner et c'est le plus important. Depuis qu'il est arrivé, il a énormément progressé. Et il a montré qu'il pouvait faire un travail monstre sur le couloir gauche. Il est bon dans n'importe quel endroit du terrain et il a encore une grande marge de progression."
La confiance en Ligue des champions : "C'est un sentiment fort de pouvoir jouer ce genre de rencontre. On sait que la Champions League est une compétition où nous jouons notre meilleur football. C'est pourquoi on est toujours à l'aise dans ce genre de matches. On donne toujours 100 %. Et c'est la raison pour laquelle nous jouons toujours avec énormément de confiance en Europe."
Les jeunes Brésiliens : "Ils ont montré l'an passé qu'ils pouvaient régler des situations compliquées. Mais comme je dis souvent, le plus important, c'est l'équipe. Si l'équipe se sent bien et travail en groupe, chacun peu montrer ses qualités, tel ou tel jour. C'est le plus important pour nous, que le groupe fonctionne bien, cette unité entre chacun, c'est la clé de notre équipe."
Sur sa blessure : "Quand je me suis blessé, je voulais faire tout ce que j'avais entre mes mains pour arriver à ces échéances-là. Je ne voulais pas revivre la même chose qu'en 2015. C'est pourquoi j'ai tenté des choses différentes, avec les conseils de certains amis, et ça a fonctionné."
Son analyse de l'aller : "Les premières 20 minutes de match à l'aller, nous n'avons pas été au niveau. Mais après, nous avons progressé et peut-être que l'on aurait pu marquer un autre but. On savait que rien n'allait se jouer à l'aller. Nous, on se sent bien aujourd'hui. C'est du 50-50 et ce seront des petits détails qui décideront qui sera le vainqueur."