Cinq choses à savoir sur le Stade Brestois avant son match face au Sparta Prague
Une cinquième place en Ligue des champions plus que méritée
Après l'excellente saison 2023-2024, on pensait que ça allait être difficile pour le Stade Brestois d'allier Ligue des champions et championnat. D'ailleurs, le mercato n'a pas été le plus idyllique puisque les Bretons ont lâché des joueurs clés comme Brassier, Mounié, Satriano ou Le Douaron. Le départ en Ligue 1 commence également mal avec une gifle infligée par l'OM à Francis-Le Blé (1-5) et une défaite 2-0 dans le Nord de la France contre le RC Lens.
Mais Brest se relève avant la trêve et lance officiellement sa saison contre Saint-Étienne (4-0), avant de subir une nouvelle lourde défaite au Parc (3-1) – sans doute logique –, avant de voir apparaître dans son calendrier la Ligue des champions. Et là, ce sera un déclic. La compétition est vue comme un second souffle, là où les Ty'Zefs vont pouvoir s'exprimer sans pression. Car oui, ils n'ont rien à perdre !
Brest profite d'un début calendrier clément, certes, mais il faut répondre présent : victoire face à Sturm Graz (2-1) à domicile et bis repetita face à Salzbourg (0-4). Arrive alors le premier gros test face au champion d'Allemagne en titre, le Bayer Leverkusen, mais les hommes d'Eric Roy ne se dégonflent pas et parviennent à tenir les Allemands en échec à Roudourou (1-1).
En Ligue 1, ça tient la route pour le Stade Brestois !
Malgré le début de saison difficile et le fait de jouer un match tous les trois jours, ça tient la route pour Brest en Ligue 1. Les Bretons sont 10ᵉ au classement, et même s'ils ont perdu ce week-end face à l'OGC Nice (0-1), ils ont réussi à prendre de bons points entre septembre et octobre, notamment face à Toulouse, Le Havre et Reims.
On le sait, c'est souvent difficile pour de petites équipes comme le SB29 d'enchaîner tous les trois matches après une épopée vécue comme lors de la saison comme en 2023-2024. Néanmoins, jusqu'ici, ça reste solide au regard du statut, de l'effectif et des moyens. Le bilan est plus qu'honorable avec 4 victoires, 1 nul et 5 défaites en 10 matches.
Eric Roy, capitaine de la Team Pirate
Toujours calme et lucide, Éric Roy incarne au mieux cette équipe du Stade Brestois. Que ça gagne ou ça perd, l'entraîneur de 57 ans a toujours le constat le plus juste, comme celui qu'il a donné après la défaite de samedi face à Nice (0-1).
"À part les 5-10 premières minutes du match, on n’a pas été à notre niveau, a analysé le technicien en conférence de presse. On a mis les choses au clair à la mi-temps, mais ça n’a pas suffi. On a largement dominé la deuxième mi-temps, mais c’est Nice qui empoche les 3 points. On a eu un trop gros trou d’air en première période, on a bien réagi après. (…) Je suis, malgré la défaite, satisfait de notre réaction. Bravo aux Niçois qui ont su concrétiser leur temps fort."
Pour l'anecdote, le SB29 a dû migrer au Roudourou à Guingamp pour ses quatre matchs de Ligue des champions. Forcément, cela a impliqué de gros désagréments logistiques pour le club breton et sportivement, ce n’est pas non plus l'idéal. Un fait qui n'a donc pas plu à Eric Roy, lui qui a jugé que cela équivalait "à jouer à l’extérieur". Même face aux décisions de l'UEFA, l'entraîneur breton ne se défile pas.
Un gros nom du vestiaire des Ty'Zefs interviewé par Flashscore News
Avant le début de la saison, au mois d'août, Flashscore France a rencontré Hugo Magnetti, l'un des piliers de cette équipe. Le milieu de terrain français s'était confié sur les attentes des Ty'Zefs au début d'une saison historique avec leurs débuts en Ligue des champions.
"Cela arrive un peu plus tard, mais d'un autre côté, cela arrive très vite aussi. C'est dans un mois. On a affronté des équipes européennes, la préparation a aussi été faite pour qu'on puisse jouer des matchs tous les trois jours. Donc, on est préparés. On sait que cela sera là rapidement et on se sent prêts", nous avait-il expliqué. Et il ne s'est pas trompé !
Une interview complète à retrouver ici.
Pierre Lees-Melou, la star, Ajorque et Coulibaly, les bonnes surprises
Comme expliqué plus haut, le mercato a été difficile, car des joueurs majeurs ont quitté le navire. Mais les Bretons sont parvenus à conserver leur meilleur joueur de l'effectif : le capitaine Pierre Lees-Melou.
On ne le présente plus, le milieu de terrain français est la pierre angulaire de cette équipe. Véritable métronome dans l'entrejeu, il a retrouvé les terrains ces dernières semaines après avoir subi une blessure musculaire fin avril dernier et s'être fait opérer du péroné à la mi-mai. Une bonne nouvelle pour Brest, lui qui a offert le point du match nul aux siens face à Leverkusen grâce à une superbe reprise de volée.
Dans le chapitre des bonnes nouvelles, on retrouve Ajorque, joueur signé cet été pour pallier le départ de Mounié. L'ancien attaquant de Strasbourg n'est pas le plus élégant à voir jouer, mais il est très efficace. Véritable attaquant pivot, il est celui qui parvient à être au bon endroit pour soit faire le bon décalage, soit tenter sa chance. Enfin, l'autre belle nouvelle est Soumaïla Coulibaly, arrivé en provenance du BVB le 29 août dernier. Natif de Montfermeil, il a eu la chance de s'exprimer à 8 reprises cette saison, dont tous les matches en Ligue des champions, et ce, en montrant de belles choses.