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Définitivement au niveau de la Ligue des Champions, Brest tient en respect Leverkusen

Sébastien Gente
Où s'arrêtera Brest ?
Où s'arrêtera Brest ?FRED TANNEAU / AFP
Alors qu'on pouvait craindre le pire après l'ouverture du score du Bayer Leverkusen, le Stade Brestois a réagi et a pu égaliser sur un but splendide de Pierre Lees-Melou, pour décrocher un match nul bien mérité et conserver son invincibilité en Ligue des Champions. Et c'est de moins en moins une surprise.

Deux matchs, deux victoires : les grands débuts du Stade Brestois en compétition européenne ont été féériques. Après deux affrontements avec des formations autrichiennes, c'est le champion d'Allemagne, le Bayer Leverkusen, qui se présentait en Bretagne. Une belle occasion de s'étalonner sans pression, voire de rester en course pour le Top 8 de Ligue des Champions. 

Mais les Bretons ont choisi la voie de la prudence. Un bloc compact pour contrer la force offensive réputée de Leverkusen. Un choix payant, puisque les Allemands n'arrivaient pas à trouver le chemin du but, bien qu'ayant largement le contrôle du ballon. Pourtant, le Bayer avait quelques ouvertures sur les ailes, mais pas de quoi faire trembler la défense. 

En difficulté tactiquement, le champion d'Allemagne tentait sa chance de loin, notamment par l'intermédiaire de Jonas Hofmann (19e). Mais il suffira d'une seule occasion franche pour faire trembler les filets de Marco Bizot. Sur un ballon repoussé par la défense, Hofmann prend la défense compacte à revers et trouve dans le coeur du jeu Florian Wirtz, qui conclut du droit (24e). 

Totalement sonné par ce but, Brest reculait et encaissait les coups. Wirtz s'offrait un festival de dribbles à l'entrée de la surface, mais taupait heureusement sa frappe (30e). Après plusieurs minutes en apnée, les Bretons finissaient par sortir la tête de l'eau et, comme souvent, il ne leur fallait pas 50 occasions. Il suffisait d'un centre anodin de Mahdi Camara pour que Pierre Lees-Melou envoie une volée croisée gagnante qui enflammait le Roudourou (39e). 

Leverkusen tentait de mettre un coup d'accélérateur, mais la défense bretonne faisait bloc, et les Allemands devaient se résoudre à rentrer aux vestiaires à égalité (1-1). Et les Brestois prenaient le jeu à leur compte après la pause, sous l'impulsion d'un Lees-Melou intenable. Le buteur multipliait les frappes, imité par Kenny Lala qui tentait sa chance de 30 mètres (58e). Ayant perdu son influx, Leverkusen devait procéder à un énorme turnover pour tenter de relancer la machine. 

Et comme souvent, les Allemands ont failli reprendre la main sur une erreur, quand un centre anodin de Wirtz voyait Massadio Haidara passer à deux doigts de tromper son gardien (65e). Leverkusen retrouvait alors de l'allant, le match se rééquilibrait, mais se tendait surtout, avec quelques tacles bien féroces, Brest ayant haussé le curseur d'intensité pour tenter de sauver ce nul. Mais bien évidemment, le spectre d'un but décisif de Leverkusen dans les arrêts de jeu planait au dessus du Roudourou.

Néanmoins, c'est une chevauchée de Mama Baldé qui faisait de nouveau frémir le public, mais le Brestois oubliait son coéquipier au second poteau (87e). La fin de match était allemande, les Bretons tremblaient sur une intervention limite de Soumaila Coulibaly, la tension était à son comble, la pression allemande énorme, mais Bizot fera le travail sur les derniers ballons chauds. Brest et le Bayer Leverkusen se quittent donc sur un nul 1-1, quelque part logique au vu du match. Trois matchs, sept points en étant invaincus, la surprise laisse place à la confirmation. Les Bretons prouvent match après match qu'ils sont au niveau, et peuvent toujours viser une qualification, même si le calendrier s'annonce salé. 

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