Après avoir remporté la première victoire de son histoire au Parc des Princes contre les Rossoneri (3-0) lors de la 3ᵉ journée de la Ligue des champions, le Paris Saint-Germain vise un nouveau succès à San Siro qui leur permettrait de prendre une avance confortable au classement en vue d'une qualification pour les huitièmes de finale.
En face, l'adversaire ne traverse pas une bonne période avec trois défaites et un nul lors des quatre dernières rencontres – contre la Juve (0-1), Paris (3-0), Naples (2-2) et l'Udinese (0-1). Mais, attention à la bête blessée…
Maintenir le cap tracé depuis plusieurs matches
Avec 6 points pris après trois rencontres, le Paris Saint-Germain se présente à San Siro avec un statut de favori du groupe qu'il a su assumer, malgré la lourde défaite subie à St James' Park (4-1). Heureusement, les Magpies se sont fait surprendre par Dortmund (0-1) le soir de la victoire sur l'AC Milan au Parc, permettant aux hommes de Luis Enrique de prendre la tête du groupe F.
Avec deux points d'avance sur l'équipe allemande et anglaise, et quatre points de plus que l'adversaire du jour, Paris compte repartir de San Siro avec les trois points, pour ainsi se mettre dans une position confortable avant les deux dernières rencontres.
"On va affronter un adversaire difficile, dans un stade sublime, a affirmé l'Asturien. Nous sommes dans un groupe très difficile et c'est un match très important. Les joueurs ont vraiment envie de démarrer cette rencontre. Il faut oublier le match aller. Il faut analyser des choses du match aller, mais on va jouer avec les mêmes principes, les mêmes idées. On veut avoir le ballon plus que Milan et avoir plus d'opportunités".
La dynamique actuelle rend les Parisiens favoris avant ce match, et ce, encore plus au regard du match aller dans lequel le club de la capitale a roulé sur son adversaire en deuxième période. Avec cinq victoires consécutives toutes compétitions confondues, Paris fait office de favori avant la bataille de 21h00 en terre italienne. Surtout qu'en face, la dynamique est négative et les joueurs de Luis Enrique devront donc en profiter : "je suis très content et satisfait de l'attitude de l'équipe. J'attends qu'on s'améliore chaque jour, dans chaque situation. Dès le premier jour, j'ai vu une bonne attitude des joueurs. Le progrès est évident, on a beaucoup plus d'automatismes. Dans tous les matches que l'on a disputés, j'ai vu une équipe compétitive, que l'on gagne ou que l'on perde".
San Siro, un terrain piège
Oui, mais voilà. Chaque rencontre à sa physionomie. Si le Milan s'en est pris trois à l'aller, les joueurs de Pioli ont déstabilisé les Parisiens avant le but éclair de Mbappé à la demi-heure de jeu. Contre la Juve, il a fallu que Thiaw se fasse expulser pour que les Rossoneri sortent totalement de leur match.
À Naples, les Milanais menaient 0-2 à la mi-temps, avant le sursaut d'orgueil des joueurs de Rudi Garcia en seconde période. Enfin, samedi, contre l'Udinese qui était dans la zone rouge, l'AC Milan a clairement manqué d'efficacité. Sur 14 tirs tentés, 4 ont été cadrés et, après 74 % de possession de balle, ce dernier s'est fait surprendre sur penalty à l'heure de jeu.
"Ce n'est pas le début de saison que j'attendais, mais ce n'est pas mauvais non plus, a relativisé Mike Maignan. Le meilleur reste à venir. On travaille pour réagir, pour retrouver notre niveau. L'an dernier, on est arrivé en demi, cette année on a commencé doucement et on a encore trois matches à disposition pour se qualifier. Ce que je ressens depuis le terrain, j'en parle avec le coach et mes coéquipiers quand on revoit les matches. On doit retrouver la confiance et la grinta".
En bref, le Milan est une bête blessée au regard des derniers résultats, mais c'est plus une question de confiance qu'autre chose. Une fois leur assurance retrouvée, nul doute que Rafael Leao, Theo Hernandez, Olivier Giroud et compagnie développeront leur meilleur football.
Ce mardi, il faudra donc éviter que l'adversaire se réveille pour éviter de potentiels maux de tête après la rencontre, au moment de faire des calculs pour aller chercher la qualification. Et, même si San Siro sera toujours un terrain piège pour toutes les équipes d'Europe en Ligue des champions, Paris doit, à tout prix, assumer son statut de favori et rentrer en France en étant 1ᵉʳ de son groupe, avec 9 points.
