Entre les féminines de l'OL et du PSG, la quête pour la finale européenne est lancée !
Les rendez-vous entre l'Olympique Lyonnais et le Paris Saint-Germain féminin sont toujours spectaculaires. La rivalité est telle que les deux clubs se livrent constamment une lutte intense pour prendre l'avantage l'un sur l'autre (0-1 pour l'OL au Parc des Princes,1-1 après le match au Parc OL). En difficulté lors de leurs confrontations respectives en D1 Arkema cette saison, les équipes s'affrontent désormais pour une place en finale de Women's Champions League. Autant dire que ni l'une ni l'autre ne cédera la moindre parcelle d'espoir à l'autre.
Un OL invicible
Que cela soit en championnat comme en Europe, Lyon a complété un parcours complètement serein et formidable tout au long de l'année. Très régulier, l'effectif de Sonia Bompastor s'est donné les moyens d'avancer sans jamais douter. Un état d'esprit qui lui a permis d'atteindre ces 1/2 finales et surtout, le place en favori pour remporter une énième Coupe d'Europe.
Seulement auteures d'un faux pas en 1/2 finale de Coupe de France (0-0, 4 t.a.b 5, face à Fleury), les Lyonnaises savent néanmoins que face à une équipe parisienne redoutable, tout ne sera pas facile. Et en l'absence d'Eugénie Le Sommer et Delphine Cascarino, il conviendra de se montrer encore plus tranchante à l'attaque.
L'ambition de Sonia Bompastor est supérieure. "Les staffs travaillent énormément pour bien connaître les adversaires. Il y a toujours des choses qu’on peut travailler pour avoir un temps d’avance." Surprendre un adversaire qui vous connait par cœur – avec la réciproque ? Voilà un pari ambitieux pour une demi-finale.
Des Parisiennes chanceuses ?
Contrairement à leurs rivales du jour, les filles du PSG n'ont pas eu une saison facile sur la scène européenne. Si en Championnat, elles se maintiennent bien derrière les Fenottes, elles ont failli ne pas se qualifier en phase finale de Women's Champions League. La faute à une mauvaise campagne, entamée sous l'égide de deux entraîneurs différents, et une longue adaptation de nouvelles joueuses au groupe.
Ayant bénéficié d'un tirage plutôt clément par la suite (Häcken, 5-1 score final), et désormais bien rodée, l'équipe coachée par Jocelyn Prêcheur apparaît régulière et intimidante. Il faudra au moins cela pour se rendre à Lyon ce samedi et provoquer les joueuses adverses.
"Nous connaissons aussi très bien Kadidiatou Diani puisqu'elle a longtemps joué avec nous. Elle est rapide, et défendre sur elle est compliqué. Lyon est une équipe physique avec beaucoup de puissance, ce qui nous a posé des problèmes par le passé. Mais je pense que nous pouvons être à leur niveau maintenant, en termes d'effectif et de façon de jouer."
Jackie Groenen reste lucide, tout en croyant en les chances de son équipe et en se méfiant de son ex-coéquipière. Si l'internationale a une belle tête de facteur X, tout ne se jouera probablement pas au match aller. À moins d'une suprématie lyonnaise confirmée à domicile.