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Grâce à une fin de match de feu, Lyon renverse le PSG au Groupama Stadium

Sébastien Gente (au Groupama Stadium)
Kadidiatou Diani a lancé la remontée lyonnaise.
Kadidiatou Diani a lancé la remontée lyonnaise.AFP
Un doublé de Marie-Antoinette Katoto avait ouvert la voie à une performance de grande qualité du Paris Saint-Germain, mais les Lyonnaises ont totalement renversé la situation dans les dix dernières minutes, allant

Premier acte de la double confrontation pour déterminer quel club français irait ferrailler en finale de la Ligue des Champions féminine. À domicile, l' Olympique Lyonnais, octuple vainqueur de la compétition, entendait bien prendre les devants avant de se déplacer au Paris Saint-Germain, jamais sacré sur le plan européen, et qui voulait saisir sa chance.

D'entrée, les Parisiennes assument de laisser le ballon et de se placer en contre. Ce qui manque de payer en trois minutes sur une percussion de Sakina Karchaoui mal payée. Mais peu à peu, les Lyonnaises intensifient la pression, notamment par une frappe juste au dessus de Delphine Cascarino (7e) ou une tentative vaine de Lindsey Horan (9e). 

Mais on est en plein dans ce qu'on appelle communément une domination stérile. Lyon piétine devant la surface parisienne, se résolvant à tenter sa chance de loin, Damaris Berta Egurrola Wienke obligeant Constance Picaud à une belle envolée (23e). Seule une Cascarino remuante sur son aile apporte du danger, et après un corner récolté par l'internationale française, Horan se crée la plus belle occasion d'une frappe ras de sol détournée par une Picaud inspirée (30e).

En revanche, la portière parisienne rate une sortie aérienne anodine, heureusement pas exploitée par Wendie Renard qui passait par là (35e). La pression lyonnaise s'intensifiait enfin, menant à une balle de but pour Cascarino, mais la frappe n'était pas à la hauteur. Et ce qui devait arriver arriva quand Sandy Baltimore balade deux Lyonnaises dans la surface et sert parfaitement Marie-Antoinette Katoto, qui fusille Christiane Endler, jette un froid sur le Groupama Stadium et permet au PSG de rentrer sereinement aux vestiaires (0-1).

Pas d'alternative pour les Lyonnaises : à l'attaque toute. Un élan fauché en moins de trois minutes quand les Parisiennes jouent à la baballe devant la surface et provoquent la réussite, la frappe de Tabitha Chawinga, freinée, tombe dans les pieds de Katoto qui ne se fait pas prier pour profiter de l'aubaine. Les locales coulent alors totalement, Karchaoui puis Chawinga passant proches de mettre un coup de massue par des tentatives ratées de peu.

L'OL a très clairement le souffle coupé par ce deuxième but. Les Fenottes repartent à l'attaque, mais de façon bien désordonnée. Battues dans l'engagement, elles subissent les offensives parisiennes, qui provoquent moults corners et permettent au PSG de camper dans la moitié de terrain locale. Les contres parisiens sont meurtriers, et Katoto, parfaitement servie par Chawinga, manque le triplé par la faute d'Endler (70e). 

La fin de match est toutefois lyonnaise, avec une forte pression sur le but parisien. La défense visiteuse plie et finit par craquer quand Kadidiatou Diani, enfin trouvée dans la surface, envoie un bon vieux pointu et trompe Picaud pour rallumer le feu dans le Groupama Stadium (80e). Dès lors, le plus dur commence pour le PSG. La pression lyonnaise est incroyable, l'équipe est transfigurée, et il ne faut que 4 minutes à Daelle Melchie Dumornay pour fusiller Picaud et relancer totalement le match.

Dès lors, l'issue est inéluctable. Le PSG a disparu des débats, et la question n'est pas de savoir si Lyon va prendre l'avantage, mais quand. Cela ne prendra que trois minutes, le temps pour Amel Majri d'enrhumer Amalie Vangsgaard et de crucifier Picaud d'une frappe croisée. Inéluctable. Implacable. En moins de dix minutes, Lyon a tout renversé et s'impose finalement 3-2. Et les Parisiennes pourront s'arracher les cheveux de ne pas avoir achevé la bête blessée. 

France gouvernement

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