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Le plus dur pour la fin : les Fenottes à l'assaut du Barça pour une 9e étoile européenne

Sébastien Gente et François Miguel Boudet
Un dernier pour la route pour l'OL ?
Un dernier pour la route pour l'OL ?AFP
11e finale de Ligue des Champions pour l'Olympique Lyonnais, parti pour un remake de 2022 contre le FC Barcelone. Un énième sommet pour les Fenottes qui visent une 9e étoile continentale.

L'Olympique Lyonnais a parfois été ballotté, contesté durant la saison, mais le résultat est là : vendredi dernier, les Fenottes ont raflé un énième titre de champion en dominant le Paris Saint-Germain pour clôturer la première édition des playoffs de D1 Arkema. Et les voilà aux portes d'une 9e Ligue des Champions, chacune ayant été assortie d'un doublé avec le Championnat. 

Une fois encore, malgré les difficultés, l'OL a été plus fort que la concurrence sur le plan national. Mais l'adversaire du jour sera un cran au-dessus, voire plusieurs. Le FC Barcelone, soit le tenant du titre, tout simplement. Mais surtout l'équipe qui fournit à l'Espagne, championne du monde durant l'été 2023, l'ossature de son XI type. Favori ?

Amal Majri ne dit pas autre chose : "Elles sont championnes en titre. Mais on a des atouts. On a des attaquantes qui vont vite. Défensivement, on est solide. Dans tous les domaines, on est bien en ce moment, que ce soit dans le jeu, les coups de pied arrêtés. On doit s’appuyer sur nos atouts, notre vitesse. On a juste à être efficace".

Plus facile à dire qu'à faire, car ces dernières semaines, de façon surprenante, Lyon n'a pas fait le jeu, laissant la possession, comme lors des trois derniers matchs contre le PSG (les deux manches de la demi-finale de C1 + la finale de vendredi dernier). Ce qui n'a pas empêché les Fenottes d'être diablement efficaces. Peu brillantes sur la dernières, elles ont exploité cinq minutes de trouble parisiennes, pour planter deux buts et sceller quasiment le sort de la rencontre en moins d'une demi-heure. 

Néanmoins, bien que réalistes sur ces gros matchs, les Fenottes ne transpirent pas la sérénité. En témoigne le but encaissé contre Paris sur une faute de défense incroyable qui a fait passer un vent de panique sur la défense pendant quelques minutes, ce qui n'a heureusement pas relancé pour de bon le match. Mais la même erreur et les conséquences pourraient être désastreuses. 

Le Barça à quelque chose à prouver

La Fédération espagnole a beau mépriser le football féminin avec son président Pedro Rocha en tête, le FC Barcelone dispute sa 4e finale de Ligue des Champions en 5 ans. Samedi dernier, à Saragosse, la finale de la Copa de la Reina a tourné (très) court avec une victoire 8-0 contre la Real Sociedad. 

En Espagne, il y a le Barça et les autres et l'écart semble se creuser saison après saison. Même si Alexia Putellas n'est plus la même joueuse depuis sa rupture des ligaments croisés, les Blaugranas disposent d'une armada guidée par Aitana Bonmatí qui se renforce sans cesse. 

Après avoir validé le triplé Liga-Copa-SuperCopa, les Catalanes peuvent signer un quadruplé. Pourtant, si elles sont championnes sortantes, elles ne sont pas favorites pour autant. En effet, jamais le Barça n'a battu l'OL. Il y a deux ans, à Turin, elles avaient même lourdement chuté (3-1) et les Fenottes avaient soulevé la 8e Ligue des Champions de leur histoire. 

Ce sera une dernière pour Jonatán Giráldez. Le jeune entraîneur galicien rejoindre les Washington Spirits la saison prochaine et c'est un chapitre doré qui pourrait se refermer de la plus belle des manières pour lui et peut-être aussi pour plusieurs joueuses comme Lucy Bronze, voire Mariona Caldentey

La répétition générale de samedi dernier a démontré que le danger pouvait venir de partout. La latérale gauche droitière Ona Battle a inscrit un doublé, Salma Paralluelo a apporté sa vitesse, Caroline Graham Hansen a été intenable. Et dire que Bonmatí n'était pas dans un bon jour et a été préservée à la pause ! 

Outre le XI ultra compétitif, le Barça dispose d'un banc exceptionnel. En Copa de la Reina, outre Putellas, Fridolina Rölfo, Keira Walsh, Vicky López, Marta Torrejón et Esmee Brugts sont entrées en jeu. Avec le retour de Mapi León, touchée au ménisque l'essentiel de la saison, et Jana Fernández, appelée par Montse Tomé pour la prochaine fenêtre internationale, Giráldez dispose également de recours en défense. 

Une sécurité qui ne doit pas faire oublier qu'en finale la saison dernière contre Wolfsburg, le Barça avait été mené 2-0 avant de renverser le match (3-2). Une mauvaise entame contre Lyon, remake de l'échec de Turin en 2022, sera rédhibitoire pour les championnes d'Espagne en quête d'un 3e sacre continental.  

France gouvernement

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