Force sûre d'Alguacil, Brais Méndez veut guider la Real Sociedad vers une remontada
Sensation de ce début de saison, notamment après avoir terminé en tête de sa poule devant le finaliste de la précédente édition, l'Inter, la Real Sociedad est en panne sèche depuis le retour aux affaires en janvier dernier. Ce mardi, l'équipe de Gipuzkoa joue son honneur en Europe – et sa saison – après avoir perdu le dernier trophée auquel il pouvait aspirer, la semaine passée, à domicile. Face à Majorque, la qualification pour la finale de la Coupe du Roi s'est jouée aux tirs au but après un cumul des scores à 1-1 (0-0 à l'aller), et ce, suite à un match retour où les Baléares se sont procurés un seul tir cadré en 120 minutes.
Malheureux au jeu, Brais Méndez, l'un des hommes de forts de cette Real Sociedad cette année, a raté en première période, à la 45ᵉ+1, un penalty qui aurait pu donner l'avantage aux Basques juste avant la pause. La suite de l'histoire, nous la connaissons… Néanmoins, le Natif de Mos, lui, voit le retour contre le Paris Saint-Germain comme une opportunité pour se racheter. C'est sa chance. La Real doit remonter deux buts face à un PSG qui a encore trouvé le moyen d'être en eaux troubles avant un retour crucial en Ligue des champions et le Galicien voit cela d'un bon œil.
Le leader technique d'une Real Sociedad en quête de renaissance
Tel un phénix, la Real Sociedad va essayer de renaître de ses cendres grâce à sa résilience, au public de la Reale Arena et à Brais Méndez. Titulaire indiscutable sous les ordres d'Imanol Alguacil (il a disputé 36 rencontres cette saison), le milieu de terrain espagnol est l'une des ressources du coach basque pour tenter d'inverser la situation. Cerveau offensif de son équipe, le Galicien réalisait jusqu'à janvier une saison plus que remarquable, à tel point qu'il était en pôle à son poste pour disputer le prochain Euro avec l'Espagne. Mais la mauvaise passe de la Real est arrivée, celle-ci dure, et le joueur de 27 ans peine à faire redresser la pente aux siens.
Sa première partie de saison étant notable donc, Brais Méndez s'est fait remarquer en phase de poules de la Ligue des champions, moment où il avait disputé cinq rencontres, marqué 3 buts, délivré 1 passe décisive et reçu 2 fois le trophée d'homme du match face à Salzbourg et contre l'Inter, respectivement lors de la 1ʳᵉ journée et de la 2ᵉ journée. Les Parisiens devront donc porter un œil attentif sur le Galicien, lui, le joueur qui a reçu le plus de fautes cette saison toutes compétitions confondues côté Saint-Sébastien (67).
Pourquoi ? Car ses qualités techniques au-dessus de la norme et sa capacité à conserver le ballon font de lui une cible difficile à contenir, ce qui s'est très souvent traduit par des fautes remportées. L'Espagnol touche énormément de ballons (1906), réussit beaucoup de dribbles (27) et est l'un des Basques qui crée le plus (41), aux côtés de joueurs comme Kubo ou Oyarzabal. Positionné à droite, et ayant tendance à repiquer fréquemment dans l'axe, Paris espère compter sur un Lucas Hernández des grands soirs et sur un milieu de terrain prêt à réaliser les efforts nécessaires au repli.
"Nous avons subi un coup très dur l'autre jour, mais nous nous relèverons parce que nous avons de belles choses à jouer encore, affirmait Alguacil après l'élimination en Coupe du Roi. Nous devons regarder vers l'avant".
Pour cela, l'entraîneur de 52 ans devra compter sur un XI prêt au combat. Le joueur galicien, avec le Japonais, Zubimendi, Merino, André Silva et le reste, peuvent marquer l'histoire de la Real Sociedad. Depuis la saison 1982-1983, année où ils atteignent les demies, jamais les Basques ne sont allés plus loin que les huitièmes de finale. Et si la remontada était une réalité ? Réponse ce mardi soir, à 21h00.
