Joselu en héros et le Real Madrid rejoint le Borussia Dortmund à Wembley

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Joselu en héros et le Real Madrid rejoint le Borussia Dortmund à Wembley

Le doublé de Joselu a permis aux Madrilènes de se qualifier pour la finale de la Ligue des champions.
Le doublé de Joselu a permis aux Madrilènes de se qualifier pour la finale de la Ligue des champions. AFP
Grâce au doublé de Joselu en fin de match, l'équipe de Carlo Ancelotti s'est imposée au Santiago Bernabéu lors des demi-finales retour de la Ligue des champions (2-1). Une victoire qui leur offre leur ticket pour Wembley, le 1ᵉʳ juin prochain.

Qui a cru à la qualification du Bayern Munich quand Davies a inscrit son chef-d'œuvre à la 67ᵉ minute ? Tout le monde… sauf ceux qui connaissent ce club ! Les Madrilènes l’ont encore fait : menés à deux minutes de la fin, ces derniers ont inversé la tendance de ce match en trois minutes.

Le héros de la soirée s’appelle Joselu, auteur d'un doublé en trois minutes (88ᵉ, 90+1e). Vinícius Júnior a pris ses responsabilités, déséquilibrant ses adversaires pendant 90 minutes. L’équipe espagnole a fait face à l’adversité proposée par les Allemands, avant de réaliser une remontada à la Madrid ! Le Real sera bel et bien en finale à Wembley le 1ᵉʳ juin prochain. 

Les statistiques de la rencontre
Les statistiques de la rencontreFlashcore/Opta

Manque d’efficacité dans les deux camps

Pour aller à Wembley, le Real Madrid n’a pas le choix : il faut marquer et, le mieux, serait de le faire le plus rapidement possible. Une consigne vraisemblablement envoyée par Ancelotti à ses joueurs, qui se ruent dès la première récupération vers les cages de Neuer. L’intensité et l’engagement sont au rendez-vous pour les Madrilènes, qui cherchent une autre finale de Ligue des champions

Et pour cela, ces derniers n’ont qu’un seul plan de jeu : assiéger le camp adverse et multiplier les assauts dans la surface adverse. Le centre de Carvajal fait lever pour la première fois le Santiago Bernabéu, mais Rodrygo, Bellingham et Mendy sont trop courts pour récupérer le ballon (6ᵉ). Derrière, Vinícius Júnior trouve le poteau de Neuer, qui est très attentif pour dévier sa frappe, avant que Rodrygo se heurte au portier allemand dans la foulée (12ᵉ). Une double occasion qui confirme une chose : offensivement, c’est bel et bien le Real Madrid qui est au rendez-vous.

En face, on fait le dos rond et on le fait bien. Le temps fort du Real Madrid va durer 25-30 minutes, avant que ce dernier ne se fatigue et baisse progressivement le rythme. Le moment choisi pour Harry Kane de se tester une première fois, à l’entrée de la surface, sur une demi-volée, mais le ballon frôle le montant gauche de Lunin (28ᵉ). 

Le Real Madrid est un peu plus bas la demi-heure de jeu passée, mais dès qu’un ballon est récupéré, les hommes d’Ancelotti ont les jambes pour repartir de l’avant. C’est là que Vinícius Júnior adresse un centre rentrant et fuyant dans la boîte. Personne ne la touche et Neuer est encore obligé de s’interposer (40ᵉ). À la mi-temps, les deux équipes sont à égalité. 

Joselu offre une nouvelle "remontada" au Real 

Après une première mi-temps où ils étaient principalement acculés, les Munichois décident de lancer à leur tour à l’assaut des cages de Lunin. Les efforts faits en première période semblent avoir pesé et le Bayern s’offre deux opportunités rapidement grâce à Davies (47ᵉ) et Kane (52ᵉ). 

Néanmoins, un joueur a décidé de ne pas se cacher ce soir : Vinícius Júnior. Le Brésilien va mettre à l’amende son adversaire du jour, Joshua Kimmich. Accélérations, crochets, passements de jambes, double contacts : le numéro 7 du Real a choisi sa soirée pour se montrer. Il trouve Rodrygo dans la surface, mais ce dernier ne cadre pas (55ᵉ). Derrière, l’ailier gauche de 23 ans tente sa chance à son tour, mais Neuer, qui réalise un match exceptionnel, sauve encore les siens (59ᵉ). 

L'heure de jeu passée, un petit temps faible s’installe des deux côtés, même si Carvajal (64ᵉ) et Musiala (65ᵉ) se procurent une occasion chacun. Et là, lancé par Kane à gauche, Davies – qui est entré en jeu à la place de Gnabry à la 25ᵉ minute – repique sur son pied droit dans la zone de vérité, avant d’enrouler du pied droit devant Rüdiger. Lunin ne peut rien faire, la frappe est imparable et les Allemands ouvrent le score au meilleur moment (69ᵉ). 

Néanmoins, face au Real Madrid, il est compliqué de se voir gagnant même lorsque l’on mène. Encore moins au Santiago Bernabéu. Nacho croit marquer le but de l'égalisation sur corner, mais la VAR intervient et signale une faute de l’Espagnol sur Kimmich (72ᵉ). Fausse alerte, mais les hommes d’Ancelotti ne perdent pas espoir. Vinícius Júnior continue d’attaquer, de déborder, de tenter jusqu’à… provoquer ce qui devait arriver. Sur une frappe du Brésilien à l’entrée de la surface du pied droit, Neuer stoppe le tir, mais est obligé de relâcher le ballon à cause de l’effet du tir. Et là, c’est Joselu qui a suivi parfaitement et qui la pousse au fond (87ᵉ). 

Le Santiago Bernabéu exploite de joie et décide de porter les siens, qui sentent que la "remontada" est une nouvelle fois possible. Le Bayern a eu des situations juste avant le but de l’Espagnol, mais il peut d’ores et déjà s’en mordre les doigts…

Après une phase de possession autour de la surface munichoise, Rüdiger est trouvé à gauche dans la zone de vérité et adresse un centre au second poteau pour Joselu. L’attaquant de 34 ans envoie le ballon dans les filets une seconde fois, Neuer étant totalement battu. Refusé par l’arbitre de touche pour un hors-jeu, la VAR confirme finalement que le but est bel et bien valable (90+1e).

Le Real Madrid est increvable. Pour rappel, en juin dernier, les Madrilènes avaient refusé d'acheter Harry Kane et de faire confiance à Joselu. Une décision vraisemblablement payante… Après 10 minutes de temps additionnel irrespirables, les Madrilènes obtiennent leur qualification pour la finale de Ligue des champions après une énième remontada. La 18ᵉ de son histoire. À Wembley, le 1ᵉʳ juin prochain, ces derniers affronteront le Borussia Dortmund, tombeur du Paris Saint-Germain ce mardi. L'opportunité de soulever un 15ᵉ titre dans la compétition. 

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