Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Publicité

L'étrange fin de mandat de Thomas Tuchel avec un Bayern au bord du précipice

Flashscore, avec AFP
Tuchel lors de la conférence de presse d'avant-match.
Tuchel lors de la conférence de presse d'avant-match.ALEXANDRA BEIER/AFP
Face à la Lazio ce mardi en huitièmes de finale retour de la Ligue des champions, Thomas Tuchel poursuivra son étrange fin de mandat avec le Bayern, club au bord d'un immense précipice avec un but de retard à remonter.

Distancé en championnat avec 10 points de retard à dix journées de la fin sur un impressionnant Bayer Leverkusen, le Bayern Munich est déjà éliminé de la Coupe d'Allemagne après sa défaite en 16ᵉˢ de finale sur la pelouse en piteuse état de Sarrebruck, modeste pensionnaire de 3ᵉ division.

Tant et si bien que la Ligue des champions apparait paradoxalement comme l'un des derniers espoirs pour éviter à l'ogre bavarois de vivre en 2024, pour la première fois depuis 2011, une année sans trophée à ajouter dans sa vitrine (il pourrait éventuellement rester l'anecdotique Supercoupe d'Allemagne en cas de doublé pour Leverkusen).

Sextuple champion d'Europe - 1974, 1975, 1976, 2001, 2013 et 2020 -, le Bayern Munich a participé 40 fois à la compétition reine du foot européen et ne s'est arrêté qu'à six reprises avant le stade des quarts de finale.

La dernière fois, c'était en 2019 contre Liverpool (futur lauréat de la compétition). À l'époque, les coéquipiers de Manuel Neuer n'avaient pas profité d'un bon match nul à Anfield (0-0) en s'inclinant au retour 3 à 1 dans leur Allianz Arena.

Cette fois-ci, ils vont devoir remonter un handicap d'un but après la défaite il y a trois semaines sur la pelouse du stade olympique de Rome face à la Lazio, très modeste 9ᵉ de Serie A.

"Pas exclu" de faire un bon match

Une situation qui ressemble à s'y méprendre à celle de 2022, quand les Munichois avaient été surpris en quarts de finale aller par un adversaire moins huppé, Villarreal (7ᵉ de la Liga à l'époque), battus en Espagne (1-0) et invités à prendre la porte après un match nul (1-1) concédé en fin de rencontre au retour à domicile.

À la différence près qu'au printemps 2022, le Bayern était solide leader de Bundesliga (neuf points d'avance sur Dortmund) et que l'entraîneur Julian Nagelsmann terminait sa première saison avec un contrat jusqu'en… 2026 !

Pour Thomas Tuchel, la fin de saison s'apparente à une très curieuse tournée d'adieu, puisque son contrat initial à la tête du Bayern jusqu'au 30 juin 2025 a été réduit par la direction du club de douze mois, en raison d'une série négative de résultats.

Contrairement aux chanteurs en fin de carrière, Tuchel ne sait toutefois pas encore à combien de représentations, il aura droit : dix en Bundesliga et entre une et six en Ligue des champions. Voire moins que ça en championnat, si ça devait mal tourner mardi soir.

Maître dans l'art de faire passer des messages, le vainqueur de la C1 sur le banc de Chelsea en 2021 a commencé par passer ostensiblement une partie du match contre le RB Leipzig il y a dix jours, assis sur une valise métallique posée au centre de sa zone d'entraîneur, les affaires étant déjà emballées glissera-t-il ironiquement en conférence de presse.

Depuis l'annonce de la fin anticipée de son contrat, Tuchel a multiplié les piques à l'encontre de ses joueurs, invités à se libérer après une clarification de la situation de l'entraîneur.

Vendredi soir, après un match nul concédé à Fribourg (2-2) et une première demi-heure d'une bien faible qualité de jeu (jeu "irréfléchi", "sans structure", "sans discipline", avec des "choses jamais tentées à l'entraînement, dont on n'a jamais parlé"), le Bavarois de naissance a souligné, face à l'irrégularité des prestations de ses joueurs : "Il n'est pas exclu que l'on fasse une performance de haut niveau mardi. Et on va en avoir besoin".

France gouvernement

Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction…

Retrouvez nos conseils sur www.joueurs-info-service.fr (09-74-75-13-13, appel non surtaxé)