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L'Inter gagne la bataille de Meazza, en attendant la fin de la guerre au Civitas Metropolitano

Pablo Gallego
Après plusieurs tentatives, Arnautovic a finalement trouvé la faille à la 78ᵉ minute.
Après plusieurs tentatives, Arnautovic a finalement trouvé la faille à la 78ᵉ minute. AFP
Avec un esprit conquérant en seconde mi-temps, les Italiens se sont imposés mardi par le plus petit des écarts face à l'Atlético de Madrid à Giuseppe Meazza (1-0), lors du match aller des 1/8ᵉ de la Ligue des champions.

Sur le papier, quand on s'imagine une affiche Inter-Atlético, on se dit que le match sera très équilibré et que la bagarre du milieu de terrain sera présente une grande partie du temps. Cet imaginaire existe bel et bien lors des 45 premières minutes de jeu entre les hommes d'Inzaghi et de Simeone. À la pause, la possession du ballon est quasi-égale (51 % pour les Nerazzurri) et seul le nombre de tirs est bien plus supérieur pour les locaux (8 tirs pour l'Inter, 2 côté Atlético). L'intensité, elle, se reflète dans les chiffres des duels, avec un total de 37. 

Seul fait de jeu litigieux dans cette première période : une potentielle main de Molina non sifflée dans la surface de réparation (13ᵉ), sur une reprise de L. Martinez déviée par Witsel. En se basant sur l'intentionnalité du défenseur et sur le fait que le ballon n'était pas du tout cadré, on peut juger la décision de l'arbitre comme étant bonne. 

Les statistiques de la rencontre
Les statistiques de la rencontreOpta/Flashscore

Tout s'accélère alors en début de deuxième période. Touché à l'adducteur droit, Marcus Thuram est obligé de céder sa place à la pause à son coéquipier autrichien Marko Arnautovic. Ce dernier ne perd pas de temps pour se procurer deux opportunités, mais sa reprise (49ᵉ) et sa tête (51ᵉ) ne sont pas cadrées. De l'autre côté, les Colchoneros répondent par une belle action collective entre Lino et De Paul, terminant par une frappe du Brésilien dans le petit filet droit de Sommer (55ᵉ).  

Et à l'heure de jeu, l'occasion la plus franche de la partie se produit. Déplacement dans l'intervalle et jeu en une-deux, Arnautovic s'appuie sur L. Martinez pour se retrouver face à Oblak, mais à l'heure de la mettre au fond, c'est une nouvelle frappe hors cadre (62ᵉ). Le manque d'efficacité dans le dernier geste est criant pour les Interistes : sur 12 tirs, deux ont été cadrés. 

Le Slovène, lui, est attentif quand l'attaquant argentin reprend de la tête un centre de Dumfries (77ᵉ)... On se dit alors que ça ne veut pas rentrer et que ça va être compliqué pour l'Inter d'aller chercher la victoire. Mais finalement, sur une perte de balle de Reinildo aux 25 mètres, L. Martinez est envoyé plein axe dans la profondeur, bute encore sur Oblak, et sur le second ballon, sur la gauche, c'est bien Arnautovic qui est là pour l'envoyer au fond des filets du pied gauche (78ᵉ). Il aura fallu insister pour l'Inter, qui marque sur son 17ᵉ tir du match. 

Plus que 12 minutes à tenir pour les hommes d'Inzaghi, proches de prendre l'avantage dans cette double confrontation. Et après diverses situations non concrétisées des deux côtés, ces derniers finissent par s'imposer 1-0. L'inter a remporté la bataille de Giuseppe Meazza, mais pas la guerre. La place pour les 1/4 de finale se jouera à Madrid, au Civitas Metropolitano, le 13 mars prochain (21h00). 

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