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Largement dominé par le Sporting, Lille a payé cher pour apprendre ce soir

Sébastien Gente
Les Lillois passent à côté
Les Lillois passent à côtéFILIPE AMORIM / AFP
Le retour en Ligue des Champions n'a pas produit le résultat escompté pour Lille, battu sans ménagement sur la pelouse du Sporting. Une première occasion manquée, avant un choc prestigieux à la prochaine journée.

C'était le soir du grand retour pour le Lille OSC en Ligue des Champions. Une place acquise de haute lutte après quatre matchs de qualification, un parcours que les Nordistes entendaient bien magnifier. Mais les débuts s'annonçaient compliqués, avec un déplacement sur la pelouse d'une équipe du Sporting qui avait entamé son championnat par 5 victoires en 5 matchs et 19 buts marqués ! 

Bien évidemment, l'importance de ne pas perdre le premier match était connue des deux équipes. Ce qui a donné lieu à un début de match prudent. Malgré tout, petit à petit, les locaux tissaient leur toile pour empêcher le LOSC de développer son football, mais perdait Inácio, apparemment sur blessure, finalement le seul moment marquant d'un premier quart d'heure oubliable. Pedro Gonçalves prenait alors les choses en main et signait une première frappe dangereuse (17e). Compliqué pour Lille, qui avait quelques balles de contre sans pouvoir les exploiter.

Les vagues portugaises commençaient à déferler sur la défense, Trincão manquant à son tour de peu le cadre (27e), juste avant que Lucas Chevalier ne sorte la parade nécessaire face à Gonçalves. Lille semblait suffisament en place pour soutenir la comparaison. Mais le Sporting n'avait pas encore sorti sa carte maîtresse : Viktor Gyökeres. Un ballon avec un peu d'espace dans la surface et le Suédois enfumait trois défenseurs pour battre Chevalier sans coup férir. Précédé d'une flatteuse réputation, il était à la hauteur (37e). 

Dans la foulée, Angel Gomes séchait ce même Gyökeres, prenant un deuxième jaune pour aller prendre sa douche avant tout le monde. En trois minutes, Lille semblait avoir tout perdu à vouloir trop tenter d'être solide. Hormis un Osame Sahraoui très remuant, il n'y avait pas grand chose à sauver de la première période du LOSC, qui rentrait aux vestiaires tête basse (1-0). 

Le Sporting, lui, revenait pied au plancher pour faire le break, ce qui était proche d'arriver sur une tête de Geovany Quenda (50e). La période était compliquée pour Lille, qui reculait et multipliait les fautes, mais heureusement, les Portugais manquaient de justesse. Néanmoins, la fatigue se faisait sentir dans les rangs lillois, et malgré le coaching de Génésio, on pouvait craindre le pire. Et le pire arrivait à la 65e, quand Zeno Debast envoyait une ogive nucléaire des 25 mètres pleine lunette. Un bijou !

Le trou est creusé, Quenda passe proche d'y jeter le LOSC d'une reprise qui frôle le poteau (70e). Pourtant, Lille ne désarmait pas réellement, Rémy Cabella manquant de peu le cadre sur une frappe lointaine, mais les intentions n'étaient pas à la hauteur du niveau de jeu réel. On était proche du 3-0 quand Gyökeres frolait le cadre après un nouveau festival (84e) avant le réveil bien trop tardif du LOSC symbolisé par un face-à-face perdu par Cabella puis un but hors-jeu de Alexsandro (89e). Quand ça veut pas...

Le LOSC s'incline donc 2-0 et rate la marche pour son retour en Ligue des Champions. Pas grand chose à rajouter, Lille n'a pas mis les ingrédients et chute logiquement contre une équipe qui pourrait être une des surprises de la saison en C1. Il reste néanmoins dommageable de ne pas avoir ramené quelque chose, car dans deux semaines, c'est le Real qui viendra à Pierre-Mauroy... 

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