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Le partage du temps de jeu, la clé de la réussite pour Luis Enrique au PSG ?

Pablo Gallego
Luis Enrique, clé de la réussite à Paris.
Luis Enrique, clé de la réussite à Paris. AFP
Avant d'affronter Barcelone, Paris est en course pour remporter tous les titres cette saison, une première pour le club de la capitale. Entre le club catalan, qui a connu ça en 2014-2015, et ce PSG, il existe un facteur commun : Luis Enrique.

C'est le style de management de Luis Enrique. Lui-même a reconnu à diverses reprises ne jamais compter que sur 12 ou 13 titulaires. Quel est l'objectif ? Que le joueur soit impliqué, motivé et déterminé. Généralement, ça marche et ce dernier répond présent. Comment Luis Enrique jauge si tel joueur qui n'a pas joué le week-end dernier peut être titulaire le suivant ? Au niveau d’entraînement, un facteur très déterminant dans la méthode Lucho. Et, ensuite, à leur réponse sur le terrain. 

La philosophie du "prochain match dans son optique globale". Luis Enrique, avec l'aide de son staff, prend en compte la forme des joueurs et le nombre de minutes disputées pour pouvoir concocter le meilleur 11 possible le jour-J. L'Asturien a-t-il un 11 titulaire quand il arrive dans une nouvelle équipe ? Bien entendu. Mais tous ont leur importance et tous doivent apporter. Appelez-le rotation, partage de temps de jeu, ou comme bon vous semble. Mais cela est très encré chez l'entraîneur de 53 ans, car ce n'est pas à Paris qu'il a adopté cette méthode en premier. 

À titre de comparaison, sa saison 2014-2015 historique 

En termes de résultat, la dernière fois que Lucho avait réalisé une saison aussi parfaite à ce stade de l'année, c'était avec le FC Barcelone, justement. Saison 2014-2015 : après 27 journées de championnat, le Barça est au coude à coude en championnat avec le Real Madrid.

Un point sépare les deux équipes, les Blaugranas comptant 65 points et les Madrilènes 64. Nous sommes le 13 mars 2015 et le Barça a remporté 21 matches, a concédé 2 nuls, a perdu 4 fois, et a marqué 78 buts et en a encaissé 16. Cette année-là, aussi, Luis Enrique adopte sa philosophie du "prochain match dans son optique globale". Les rotations sont à l'ordre du jour depuis son arrivée, tout le monde est impliqué et tout le monde apporte sa pierre à l'édifice. 

Cette année-là, tous goûtent au moins une fois au banc, même Leo Messi. Le technicien espagnol est l'homme qui avait osé laisser l'Argentin sur le banc des remplaçants à Anoeta, un soir de janvier, ce qui n'avait pas plu à l'époque au joueur. Forcément, cela avait fait beaucoup jacter à l'époque, car la raison était tout sauf celle de réaliser des rotations. À l'exception de Messi, Luis Enrique avait donc appliqué sa méthode, un constat qui se remarque dans les chiffres. Neymar et Rakitic, très utilisés soient-ils, à l'instar de Dembélé et Vitinha au PSG, avaient disputé 51 matches sur 58. Des hommes de confiance, qui ont dû se reposer par moments. 

Luis Enrique et Messi, après la Coupe du Roi remportée face à Alavés
Luis Enrique et Messi, après la Coupe du Roi remportée face à AlavésAFP

Mais, les statistiques qui prouvent bien cela sont ceux de joueurs comme Piqué (44 matches), Alba (44), Busquets (47), Mascherano (47), Alves (46), Suarez (43), Iniesta (42) ou Xavi (44). Ces titulaires indiscutables ont gouté au banc. Et des potentiels remplaçants comme Matthieu (41), Rafinha (36), Adriano (27) et Bartra (25) ont joué un rôle important dans la quête de tous les trophées. Car oui, à date, c'est la dernière fois de l'histoire que le FC Barcelone est parvenu à remporter le triplé Ligue des champions, Liga et Coupe du Roi. Année aussi où le Barça écrasera le PSG en quart de finale de la Coupe d'Europe (1-3, 2-0). 

Bis repetita au PSG ?

Comme avec le Barça, Luis Enrique a réussi jusqu'à présent à réitérer l'exploit avec Paris. Le club de la capitale est en course pour remporter les trois compétitions, après avoir gagné le Trophée des champions face à Toulouse en janvier (2-0).  

"Avant de préparer la saison, nous connaissons le calendrier. Il y a beaucoup de variables par rapport à l'état de forme des joueurs, le temps de jeu avec l'équipe, avec les sélections. On a parfois un plan en tête, mais certains joueurs peuvent nous faire changer d'avis sur une saison. Nous avons des matches importants qui nous attendent, nous ne sommes pas encore champions, donc nous devons jouer pour gagner. Il y a cette volonté de tout gagner, je veux des joueurs qui pensent à Clermont, et pas au reste."

C'étaient les mots de Lucho avant d'affronter la lanterne rouge du championnat. Tous les matches comptent, quel que soit l'adversaire et peu importe le XI aligné. Voilà pourquoi Paris est premier de Ligue 1, en finale de Coupe de France et sur le point de disputer un match aller de quarts de finale de Ligue des champions contre le Barça. Le partage du temps de jeu a été le mot d'ordre, mais pas que. Le staff technique et le staff médical ont forcément aidé à ce que le groupe soit le plus optimal possible en avril. 

"Le football de haut niveau professionnel implique un risque élevé de blessure, expliquait Luis Enrique. Mais nous avons un bon staff médical, il faut que nos joueurs récupèrent vite, mais la prévention est très importante. Les joueurs s'entraînent en salle avant d'aller sur le terrain. Nous travaillons tous dans ce sens, pour que les joueurs soient performants et protégés. Dans une saison, il y a des blessures, mais nous avons un grand staff qui travaille bien."

Dans le football de haut niveau, tout est millimétré. Et au-delà de calculer le temps de jeu de chacun, Luis Enrique décidé ses onze sur des détails. Paris peut marquer l'histoire cette année et, si c'est le cas, il faudra élever au statut de légende du football français l'entraîneur espagnol.  

Pablo Gallego - Senior News Editor
Pablo Gallego - Senior News EditorFlashscore News France
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