Pour voir Paris être reversé en Ligue Europa ce mercredi, deux scénarios sont possibles : perdre en Allemagne et assister à une victoire de l’une des deux autres équipes dans l’autre match ou concéder un match nul et, obligatoirement, que Newcastle l'emporte face l’AC Milan. Rien n’est joué donc avant cette 6ᵉ journée de la phase de poules, quelques mois après l'entame d'un nouveau projet de la part du club de la capitale avec Luis Enrique.
Comme nous l’expliquions dans nos colonnes en septembre dernier, le PSG est tourné vers l'avenir, qu’il voit toujours plus grand et qu’il veut construire sur le long terme, avec, à sa tête, l’homme de 53 ans.
La confiance accordée par le président Nasser Al-Kheïlafi à l’entraîneur espagnol est toujours aussi importante, lui qui est vu comme "l’homme de la situation" en interne, comme l’expliquait L’Équipe ce mardi et qui a pu être confirmé par Flashscore News France.
La patience dans la construction, avec le beau jeu comme outil principal, voici les seuls mots d’ordre dans les bureaux du club de la capitale, élimination en phase de poules de Ligue des champions ou non.
Celle-ci serait d’ailleurs exceptionnelle sur deux aspects. Tout d’abord parce que le PSG pourrait se faire éliminer de la plus grande compétition européenne pour la première fois depuis la prise de contrôle du Qatar en 2011. Et aussi, car cette potentielle contre-performance ne scellerait pas l’avenir de son entraîneur, contrairement à ses prédécesseurs. En prenant cette décision, si élimination il y a, le board du club de la capitale prouverait être entré dans une nouvelle stratégie sportive où la patience prend le dessus sur la réaction.
Peut-être – voire certainement – celle-ci serait la stratégie adéquate si Paris veut un jour remporter son objectif suprême, cette fameuse C1, après tant d’années. Rome ne s’est pas faite en un jour, tout comme les grands clubs européens. Paris peut et doit prendre exemple sur une équipe comme Manchester City, qui a sur attendre la septième saison de Pep Guardiola pour soulever sa première Ligue des champions. Comme l’affirme L’Équipe, “aux yeux des décideurs”, l’expérience et le management de Luis Enrique “demeurent des gages de succès”.
Et lorsque l'on interroge l'Espagnol sur l'éventualité d'être inquiété en cas d'élimination, ce dernier affirme à la presse : "Be positive my friend… Be positive !"
Alors à qui serait jetée la faute ? À en croire le quotidien français, ce serait Luis Campos qui serait imputé. Notamment à cause de certains de ses choix qui ne sont toujours pas très convaincants, pendant qu'environ 500 millions ont été dépensés. On pense forcément à Carlos Soler, Fabian Ruiz, Mukiele ou encore Ekitike. De là à rompre son contrat ? Nous n'en sommes pas là, malgré les rumeurs parues dans la presse française ces dernières semaines. Déterminé dans son travail, le Portugais, lui, continue à accomplir ses missions, c'est-à-dire confectionner au mieux l'effectif parisien et donc, de ce fait, préparer les prochains mercatos.
