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Xabi Alonso et Arne Slot, l'ex-héros d'Anfield contre le nouveau chouchou

AFP
Xabi Alonso à l'entraînement.
Xabi Alonso à l'entraînement.FEDERICO GAMBARINI/DPAdpa Picture-Alliance via AFP
L'Espagnol Xavi Alonso, ancienne gloire d'Anfield, retrouve le stade de Liverpool pour la première fois, ce mardi (21h00) comme entraîneur du Bayer Leverkusen, dans une affiche de Ligue des champions qui l'oppose au Néerlandais Arne Slot, le nouveau manager à succès des "Reds".

Pour les supporters de Liverpool, la venue de Xavi Alonso (42 ans) ravive le pétillant souvenir du "miracle d'Istanbul", cette incroyable finale européenne remportée en 2005 face à l'AC Milan aux tirs au but, après avoir été menés 3-0 à la mi-temps.

L'ex-milieu de terrain espagnol, auteur du but égalisateur à 3-3, avait été un artisan majeur de la "remontada" à la sauce anglaise. Sa cote de popularité tient aussi et surtout à sa longévité avec le club de la Mersey, dont il a porté le célèbre maillot rouge à 210 reprises (2004-2009).

"La Ligue des champions à Anfield ? Il n'y a rien de mieux que cela", s'est enthousiasmé Alonso avant de faire son grand retour dans le nord-ouest de l'Angleterre. "Ce match représente beaucoup pour moi, ce sera un grand match".

Là-bas, a-t-il salivé d'avance, "l'atmosphère est formidable. Liverpool est l'une des meilleures équipes d'Europe en ce moment. C'est un énorme défi, mais un beau défi pour nous".

Leverkusen, pas au mieux sportivement, affronte mardi une équipe de Liverpool tout feu tout flamme cette saison : treize victoires en quinze matches (contre un nul et une défaite), toutes compétitions confondues, une première place en Premier League après dix journées et un carton plein en Ligue des champions après trois matches.

Avant le Néerlandais Arne Slot, arrivé cet été, aucun entraîneur dans l'histoire des "Reds" n'avait réussi un meilleur départ.

Successeur attendu de Klopp

Ces débuts quasi-parfaits ont éloigné le fantôme du très populaire Jürgen Klopp, parti en fin de saison dernière après neuf ans d'une histoire d'amour passionnée avec le public d'Anfield.

Ils repoussent aussi la déception née du choix d'Alonso de rester fidèle à Leverkusen, malgré l'intérêt supposé de Liverpool pour en faire le successeur de Klopp.

Quand l'Allemand a annoncé son futur départ, fin janvier, l'Espagnol était engagé dans une aventure sensationnelle, terminée avec un titre en Bundesliga, un sacre en Coupe et une finale de Ligue Europa perdue contre l'Atalanta, la seule défaite d'une saison longue de 53 matches.

Les lendemains de fête sont plus difficiles pour le Bayer qui, cette année, a déjà lâché onze points (contre douze au total l'an dernier) et encaissé quinze buts en neuf matches de championnat (contre vingt-quatre en 2023-2024).

Malgré le match nul 0-0 concédé vendredi contre Stuttgart, Alonso s'est réjoui de voir son équipe monter en puissance. "C'était notre meilleure performance de la saison", l'a rejoint Granit Xhaka, son indispensable milieu de terrain, sur DAZN.

Ce week-end, Liverpool a de son côté repris les commandes de la très exigeante Premier League en renversant Brighton (2-1), une semaine après être revenu deux fois au score contre Arsenal (2-2).

Le caractère affiché par les "Reds" a comblé leur entraîneur, toujours placide, même quand son équipe flanche à certains moments du match.

A la mi-temps, samedi, "j'ai dit quelques mots, mais je n'ai pas crié, je ne me suis pas énervé", a raconté Slot. "Nous avons changé un peu de tactique, mais cela n'a rien à voir avec le fait que nous ayons été plus forts en deuxième période. Au final tout repose sur les joueurs, ils ont affiché une attitude et une intensité différentes".

Alonso le sait mieux que quiconque: face à Liverpool, il ne faut jamais crier victoire trop vite.

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