Contrat rempli pour les Bleus, qui dominent largement Israël en Ligue des Nations
Match potentiellement crucial pour l'équipe de France ce soir. Sur le terrain neutre de Budapest, les Bleus pouvaient s'installer à la deuxième place du groupe et avancer leurs pions en vue d'une qualification en quarts de finale. Pour cela, il fallait vaincre Israël, supposément l'équipe la plus faible du groupe 2. Dans les cordes tricolores, à condition de faire un match sérieux.
Très vite, les Bleus ont tenté de prendre le contrôle du ballon, et de combiner sur les ailes. Mais c'est sur une invraisemblable cagade qu'ils ouvriront le score en moins de 7 minutes quand Randal Kolo Muani récupérait un ballon dans la surface et servait en retrait Eduardo Camavinga. La frappe du Madrilène n'était pas nécessairement dangereuse, mais un rebond capricieux trompait un Omri Glazer pas verni.
Le plus dur était fait sans que les Bleus y aient quelque chose à voir. Ousmane Dembélé manquait de doubler la mise sur un contre éclair (12e), puis initiait une nouvelle situation chaude, mais les Français ne semblaient pas non plus exceptionnels sur la pelouse. Et cela se payait cash sur une ouverture parfaite de Mohammed Abu Fani pour Omri Gandelman, dont la tête parfaite surprenait Mike Maignan (24e).
Heureusement, le doute ne durait pas longtemps, puisque Christopher Nkunku, servi par Camavinga, enfumait deux défenseurs par son jeu de corps et faisait à son tour trembler les filets (28e). Cette fois, il fallait absolument conserver à minima cet avantage à la pause, et les Bleus maintenaient la pression en confisquant le ballon et en coupant court aux rares initiatives adverses. Mais à la mi-temps, même si l'équipe de France était devant, elle ne transpirait pas la sérénité (1-2).
Et elle ne transpirait pas non plus l'urgence au retour des vestiaires. Le ballon restait français, les Bleus multipliaient les coups de pied arrêtés dangereux mais mal exécutés. La pluie battante ne facilitait de toute façon pas les choses quand à la construction du jeu. De plus, les contacts devenaient rudes, mais heureusement, les Israëliens n'étaient pas eux non plus excessivement dangereux. D'où un rythme franchement faible après l'heure de jeu. Curieusement, les Bleus semblaient alors se satisfaire de ce petit but d'écart, et ne poussaient plus vraiment.
Ils retrouvaient de l'allant à l'aube des dix dernières minutes, débouchant sur une belle occasion pour Kolo Muani puis un tir contre du capitaine du soir Aurélien Tchouaméni.C'est finalement Matteo Guendouzi qui venait clore le débat à la 86e minute, d'une belle frappe sèche à l'entrée de la surface alors que les Israëliens paraissaient exsangues. Un état de fait conforté par le quatrième but de Bradley Barcola (89e), à la conclusion d'une action sur laquelle leurs adversaires avaient franchement démissionné. Victoire 1-4 des Bleus donc, pas de quoi pavoiser, mais en terme de résultat et de goal average, le travail a été fait de belle manière.