Publicité
Publicité
Publicité
Publicité
Publicité

Déjà qualifiés pour les quarts, les Bleus affrontent l'Italie pour l'honneur

Eliott Lafleur
Kingsley Coman va-t-il jouer son premier match en intégralité avec les Bleus ?
Kingsley Coman va-t-il jouer son premier match en intégralité avec les Bleus ?FRANCK FIFE/AFP
Tenue en échec par Israël jeudi soir au Stade de France, l'équipe de France a un dernier rendez-vous en 2024 : l'Italie à San Siro. Au-delà de la revanche après la défaite au Parc des Princes en septembre, Didier Deschamps et ses hommes vont pouvoir expérimenter.

Voilà quelques mois que les Bleus semblent relativement en panne sur le plan offensif. Certes, il y a eu des buts marqués durant l'automne, face à la Belgique et Israël notamment, mais de manière générale, l'animation de Didier Deschamps montre toujours certaines faiblesses. 

Jeudi soir, ils ont été très dominateurs sans parvenir à trouver la faille. Le match nul et vierge ne posant pas réellement de problèmes pour la sélection, c'est vers 2025 qu'il faut se tourner avec le Mondial 2026 en ligne de mire. Malgré les remous, Deschamps est paré pour aller au bout de son contrat avec l'idée de partir sur un triomphe. Mais, pour que ce dernier se réalise, les Bleus vont devoir faire mieux. 

Et cette rencontre en Italie est un bon moyen de se tester. Depuis le début de saison, le collectif de Luciano Spalletti se montre efficace et devrait offrir une belle opposition à leur voisin tricolore. 

Évidemment, l'équipe de France a l'occasion de glaner un succès prestigieux, encore plus après la défaite au Parc des Princes il y a deux mois. D'autant qu'il ne faut pas oublier que les affrontements transalpins ont toujours réussi aux Bleus. En 2016, Anthony Martial, Olivier Giroud et Layvin Kurzawa avaient gagné à Bari.

Sur le banc jeudi, Marcus Thuram et Christopher Nkunku pourraient profiter de cette 6ᵉ journée de Ligue des nations afin de prouver leur utilité dans un autre système auprès de leur sélectionneur…

Une occasion de tester ?

Dans un 4-2-3-1 où Warren Zaïre-Emery a occupé le poste de meneur de jeu avancé, la France a su prendre les choses en main pour mettre en difficulté la défense israélienne. Bradley Barcola (47ᵉ), Zaïre-Emery (76ᵉ) et Christopher Nkunku (90ᵉ+6) sont ceux qui ont été les plus proches de débloquer la situation. Malheureusement, ils ont manqué de réalisme.

Sur le banc, Kingsley Coman, Thuram et Nkunku donc, ont tenté d'apporter quelque chose de différent pour faire évoluer le score… en vain. 

Au-delà de l'importance des individualités, Didier Deschamps a l'opportunité, ce dimanche, d'essayer un autre système avec ces joueurs-là. En mars, Kylian Mbappé devrait revenir afin d'endosser son rôle de leader d'attaque, mais d'ici la Coupe du monde 2026, peut-être que les Bleus devront parfois faire sans leur capitaine. Ainsi, ils devront trouver le moyen de gagner, car ils en ont largement les capacités. 

Ce dimanche, l'Italie sera plus difficile à manœuvrer qu'Israël, mais l'équipe de France a déjà prouvé qu'elle savait hausser son niveau de jeu face à de prestigieux adversaires. Reste à savoir comment Deschamps va utiliser les éléments offensifs qu'il a à disposition pour les faire remarquer, d'autant qu'il est certain qu'ils sont suffisamment talentueux pour trouver le chemin des filets. 

En forme depuis le début de saison, peut-être que Thuram pourrait débuter aux côtés de Randal Kolo Muani qui a trouvé son rythme de croisière en sélection. Par ailleurs, est-ce que Lucas Chevalier mériterait d'avoir sa chance ? Probablement, mais Mike Maignan est aussi très important pour l'équilibre global du collectif tricolore. 

Beaucoup d'interrogations donc, avec l'idée, qu'au bout, cette sélection puisse réciter une dernière belle partition pour clore 2024 en beauté. San Siro semble être un stade tout à fait adéquat.

France gouvernement

Les jeux d’argent et de hasard peuvent être dangereux : pertes d’argent, conflits familiaux, addiction…

Retrouvez nos conseils sur www.joueurs-info-service.fr (09-74-75-13-13, appel non surtaxé)