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Didier Deschamps : "J'ai eu en face de moi un Antoine Griezmann qui a bouclé la boucle"

Antoine Griezmann et Didier Deschamps cet été.
Antoine Griezmann et Didier Deschamps cet été.JOSE BRETON/NurPhoto/NurPhoto via AFP
Ce jeudi, Didier Deschamps a dévoilé sa liste et répondu aux questions des journalistes avant le rassemblement de ce mois d'octobre.

Antoine Griezmann : "C'est une décision qui a été prise par Antoine après une réflexion murie. elle ne s'est pas faite en deux jours. Comme d'autres joueurs avant, il a commencé en pro à 18 ans, en faisant des saisons bien remplies. Il a très peu été blessé. Aujourd'hui, il arrive à un âge (33 ans) où c'est une question naturelle à se poser. Avec toutes les compétitions, ses clubs, l'équipe de France... Il y a une fatigue physique et psychologique. On a pas les mêmes priorités à 33 ans qu'à 25 ans. C'est une décision qui lui va bien. J'ai eu en face de moi un Antoine qui a bouclé la boucle et je ne peux que le respecter. C'était un privilège de l'avoir depuis 2014. Ca fait drôle car il a été quasiment systématiquement avec nous. C'est un très bel exemple à suivre pour les jeunes. Il y a eu des périodes où cela a été compliqué mais il a toujours été généreux, un leader, surtout sur le terrain. Mais il était naturel... Et les contraintes, il n'aimait pas les gérer. C'est une page qui se tourne".

"Il n'était pas en train de se poser la question. Il était dans une décision suite à une réflexion murie. Autrement, il serait là. Il a toujours été très reconnaissant, ce qui ne m'a pas empêché de lui dire s'il y avait des choses qui ne convenaient pas. Il a toujours été au cœur de cette équipe".

"Dans les discussions avec les joueurs, il y a des similitudes par rapport à ce qu'une carrière amène comme fatigue physique et psychologique. Ca peut être des choix de vie comme Hugo ou Olivier. Antoine, il est arrivé en 2014. Il est tellement attachant, généreux, il a tellement apporté... Je le connais très bien, il me connait bien. Je peux pas rester insensible à toutes les discussions qu'on a eues". 

Leadership dans l'équipe : "Il y a l'absence de Kylian et d'Antoine. Cela laisse de la place. J'ai une équipe jeune. Avec de la qualité, mais qui aura besoin de confirmer et de s'affirmer. Il y a différents types".

Absence de Kylian Mbappé : "J'ai échangé avec Kylian et de par sa situation qui est encore incertaine après son entrée en jeu mercredi, il a un match samedi et il y a des interrogations. Il a un problème pas grave mais il a besoin de soins pour bien récupérer. Je ne suis pas là pour prendre des risques. Voilà pourquoi Kylian n'est pas là".

La baisse de popularité de Mbappé : "Les interprétations des uns et des autres… Il y aura des choses différentes. Au dernier rassemblement, il n'était pas dans les meilleures conditions psychologiques. A Madrid, il y a une attente… J'ai utilisé quasiment tous les joueurs… C'était pas l'idéal. Mais là ils ont eu trois semaines d'affilée. J'ai pas le moindre doute sur son implication mais sur les derniers rassemblements… Il était pas dans les meilleures conditions".

Remplacement de Griezmann à l'euro et autres conséquences : "J'ai fait des choix, ce n'a pas été des choix faciles. Antoine, le seul grand match qu'il a pas député c'était contre l'Espagne. Il y a pas de déclassement. Même si j'ai une relation privilégiée, j'ai pensé que c'était le mieux pour l'équipe. Au mois de septembre, je l'avais prévenu. Sa décision va au-delà de ce qui a pu arriver. Il a été vice-capitaine, il y en a eu des matchs depuis. S'il a pu être déçu ponctuellement, cela n'a pas duré, même pas un jour. Il sait ce qui m'a amené à donner des responsabilités et des contraintes. Le connaissant… Il a pas besoin de ça. Il a besoin de tranquillité et liberté. Ce qui n'empêche que ça a été un très bon leader. On est pas obligé de le mettre capitaine pour qu'il le soit. C'est pas un élément déclencheur. Faut voir tout sur une longue période. C'est difficile de dire stop à l'équipe de France. Quand ils ont le sentiment qu'il faut arrêter, il faut respecter ses décisions". 

Absence de Lucas Chevalier : "Il se rapproche. Les trois qui sont là ont l'habitude. J'ai pas eu besoin de le voir contre le Real Madrid pour voir son potentiel. Il n'y a pas de porte fermée". 

Choix de Griezmann : "Je ne suis pas à sa place. Il y a des inconvénients qui peuvent devenir des contraintes. Tous les joueurs sont amenés à y penser sauf quand le sélectionneur prend les devants. Chacun a les éléments pour prendre sa décision". 

Christopher Nkunku : "Ca fait un moment qu'il est pas là car il a enchaîné pas mal de blessures. Il a un temps de jeu qui n'est pas excessif mais, à chaque fois qu'il a joué, il a montré de l'énergie".

Adrien Rabiot : " J'ai échangé plusieurs fois avec lui. Il a commencé à faire un travail physique spécifique, il s'est entraîné, mais il a encore besoin de temps. Faut pas précipiter. C'est plus sage pour lui qu'il ait encore des semaines où il pourra parfaire sa condition et gagner du temps de jeu". 

Le match contre Israël : "Ce sera en Hongrie. On s'adapte toujours. On a un match de foot à jouer".

La pression de son poste : "Ma fonction a toujours été exposée. Je vis avec et il y a des choses agréables et des choses moins agréables. Après il y a des choses qui ne sont pas la réalité mais je ne vais pas perdre de temps avec ça. Même si, s'il y avait un environnement plus serein autour de l'équipe de France ce serait bien".

Comment jouer sans Griezmann : "Différemment. C'est impossible de le remplacer. Il a eu une qualité technique importante, une capacité à répéter les efforts. Il a un registre bien spécifique qui lui permet de jouer à différents postes et dans d'autres systèmes. C'était un joueur à part. Je ne peux pas chercher à avoir un équivalent".

Pavard et Kalulu : "Benjamin joue mais pas tous les matchs. Je sais ce qu'il peut faire. Bien sûr que je suis plusieurs joueurs dont Kalulu. Je le fais à la Juve mais déjà à l'AC Milan. Par rapport à septembre, Manu Koné et Michael Olise ont répondu aux attentes et je veux leur donne la chance de pouvoir confirmer. Mais je regarde beaucoup de joueurs. Kalulu a eu une saison compliquée l'année dernière, il a changé de club et a signé dans un grand club comme la Juventus donc tant mieux pour lui".

Wesley Fofana : "Il a du répondant. Il a pu enchaîner et il a été performant".

Jeunes français : "C'est pas rapport à la concurrence. Je les suis. Ils sont en Espoirs. L'équipe de France est déjà relativement jeune. Ca demande confirmation... Ils doivent maintenir ce qu'ils font dans le temps".

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