Didier Deschamps : "Kylian Mbappé n'est pas là, laissez-le tranquille"
Le contexte : "On a fait en sorte de préparer le match le plus normalement possible. Personne ne peut être insensible au contexte qui peut être lourd. Ca amène des conséquences au niveau du nombre de présences de supporters... Il faut que malgré tout ça reste un match. On sait à quoi s'attendre. Ce sont les raisons qui sont plus embêtantes voire plus. Le constat, il est celui-là. C'est comme ça. Je vais sortir le mot habituel : s'adapter. Se focaliser sur ce qu'on doit faire sur le terrain".
Randal Kolo Muani : "Il a eu une séance avec les joueurs qui ont peu joué. Ce qui se passe à Paris ne me regarde pas. Dans l'idéal pour lui, ce serait bien qu'il ait plus de temps de jeu. Après il est au PSG, je vais pas aborder ce qu'il se passe là-bas. L'essentiel est qu'il puisse continuer à avoir la confiance et l'efficacité chez nous".
Petite affluence : "Ca change, c'est factuel. On a fait un match aller en Hongrie. On avait pas un environnement dans lequel les joueurs avaient l'habitude d'évoluer. Mais il faut s'adapter et se recentrer sur le terrain et assurer notre participation aux 1/4 de finales en mars".
Les joueurs israéliens : "C'est une équipe qui a marqué dans tous ses matchs. Je m'attends à ce qu'elle ne lâche rien. Elle récupère son capitaine, un joueur offensif... Malgré tout, ils ont testé des systèmes différents, mais ont toujours eu la possibilité de marquer".
Kingsley Coman : "Il était à l'Euro. Tout ce qui a précédé a été compliqué. Il sait qu'il a encore une marge pour s'améliorer. Il a retrouvé des sensations. En pleine possession de ses moyens, il a un rôle important à jouer".
N'Golo Kanté : "Oui, il sera capitaine. Il a un vécu. C'est pas quelqu'un qui va prendre beaucoup la parole mais il a beaucoup de leadership et sur le terrain il a toujours été un leader. Il a la reconnaissance du groupe. Je pense pas que ça va changer sa façon d'être".
Kylian Mbappé : "Je vous ai dit ce que j'ai dit. Kylian n'est pas là, laissez-le tranquille".
La présence d'Emmanuel Macron et de Nicolas Sarkozy : "Je ne m'en occupe pas. Que le président de la République et des ex-présidents soient-là... Ils veulent l'être. J'ai pas de commentaires à faire".
Pourquoi avoir appelé Benjamin Pavard et Coman ? : "J'aurais pu voir d'autres profils mais les Espoirs ont pas mal de soucis et puis, je ne suis pas là pour faire du nouveau. Je peux faire différemment mais par rapport à l'objectif sportif. C'est pas parce que ces deux joueurs ne sont pas venus sur les 2 premiers rassemblements qu'ils n'ont pas à revenir aujourd'hui. Il y a beaucoup de blessés, ça limite les choix".