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En route vers un nouveau cycle, Luciano Spalletti doit faire mieux avec l'Italie

Spalletti et Tonali à l'entraînement cette semaine.
Spalletti et Tonali à l'entraînement cette semaine.CLAUDIO VILLA/Getty Images via AFP
Qualifiée pour les deux dernières phases finales, l'Italie peut prétendre au titre à l'issue de cette Ligue des nations 2024-2025. Mais, pour ce faire, son sélectionneur doit revoir sa copie.

"J'ai probablement mis trop de pression sur eux et je ne leur ai pas donné l'occasion de profiter de l'expérience sous le maillot italien", a déclaré Luciano Spalletti à l'heure d'entamer cette Ligue des nations 2024-2025.

Maintenu à son poste malgré l'échec à l'Euro 2024, l'ancien technicien du Napoli sait qu'il doit changer des choses pour faire progresser la sélection italienne. Et, ça commence dès ce vendredi avec le voyage au Parc des Princes pour affronter l'équipe de France.

Devant la presse à l'occasion de revoir ses joueurs pour ce premier rassemblement de la saison, Spalletti n'a pas manqué de faire son autocritique – et c'est souvent bon signe. Cela ne signifie pas que les résultats seront nécessairement bons à l'arrivée, mais la tendance est indubitablement positive. 

En ce mois de septembre, c'est la Coupe du monde 2026 que les sélections aperçoivent à l'horizon. Pour celles européennes, il y a donc cette Ligue des nations, dont l'Espagne est tenante du titre. Une Roja qui avait éliminé la Nazionale en juin 2023 (2-1). À l'époque, c'était Roberto Mancini qui était sur le banc et son successeur va vivre une nouvelle compétition après l'Euro cet été ponctué par une élimination en 8ᵉ de finale. 

Il ne faut pas oublier que Spalletti a pris la relève il y a tout juste un an et qu'il n'a finalement pas eu beaucoup de temps pour s'acclimater aux enjeux de son poste, afin de répondre aux attentes. 

Cette Ligue des nations 2024-2025 est l'occasion parfaite pour rebondir et peut-être même pour gagner. Il faudra éventuellement battre l'Espagne qui s'est mis en travers du chemin de l'Italie durant les deux dernières éditions, au même stade. Avant cela, il y a une phase de groupes à mener et un adversaire de taille : la France.

Un problème tactique ?

"Je dois être prudent lorsque j'essaie de nouvelles choses ou que j'apporte un nouveau message. Je pense que c'est le moment d'essayer quelque chose de différent, ce qui signifie inévitablement exclure certains joueurs", a expliqué Spalletti au moment de dévoiler sa liste pour affronter les Bleus.

Des mots forts qui présagent des changements à tous les étages : "Ce que vous faites dans le jeu fait toute la différence, et nous allons essayer de leur donner plus de liberté pour mettre en pratique leur qualité, parce que les joueurs ont de la qualité".

Neuf joueurs ont été écartés parmi ceux qui étaient présents à l'Euro 2024. C'est relativement considérablement malgré l'élimination prématurée contre la Suisse. Surtout, certains sont des éléments importants comme Nicolo Barella, Jorginho, Bryan Cristante, Federico Chiesa et Gianluca Mancini

Ce vendredi soir au Parc des Princes, Spalletti compte sur le retour de Sandro Tonali, mais aussi Giacomo Raspadori, Mateo Retegui, Mattia Zaccagni, Lorenzo Pellegrini ou encore Samuele Ricci

Décevants dans le jeu en Allemagne, peut-être en partie à cause de leur état psychologique, les Italiens doivent faire mieux. Pour cela, Spalletti a indiqué qu'il aimerait retrouver dans son groupe ce qu'il a su mettre en place au Napoli lors de la saison 2022-2023. Il est toujours délicat d'y parvenir étant donné que l'organisation d'une sélection est totalement différente de celle d'un club. 

Il est délicat de travailler un vrai projet de jeu. En revanche, le technicien de 65 semble prêt à prendre le pari. Et, ça passera par la préparation mentale. Le collectif de Didier Deschamps va peut-être devoir s'attendre à une animation adverse très fluide, peu structurée, s'essayant aux transitions et aux attaques directes. Et, quoiqu'il advienne sur le terrain, les résultats seront particulièrement structurés, même si Spalletti bénéficie visiblement de suffisamment de temps pour régénérer la Nazionale.

"Nous tournons maintenant une nouvelle page et, à partir de maintenant, nous devons penser davantage à notre identité. Je vais créer un nouveau groupe, une nouvelle équipe, en leur mettant moins de pression et en espérant qu'ils ressentent encore plus la beauté du maillot de la Squadra Azzurra."

Après le déplacement en France, il y en aura un autre à Budapest lundi face à Israël. Durant l'automne, l'Italie sera scrutée, mais le véritable enjeu sera la qualification pour le Mondial 2026, une compétition que la sélection de Spalletti n'a plus connue depuis 2014. Ce dernier possède un contrat qui prend fin le 31 juillet 2026...

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