Israël
Glazer (3) - Jaber (4), Nachmias (4), Feingold (4), Baltaxa (4) - Gandelman (5), Haziza (4), Abu Fani (4), Abada (4) - Gloukh (4), Baribo (4)
France
Maignan (5) - Koundé (6), Konaté (6), Saliba (6), Theo Hernández (6) - Tchouaméni (7), Camavinga (8) - Dembélé (6), Olise (4), Nkunku (7) - Kolo Muani (4)
Le MVP : Eduardo Camavinga
Dans la continuité de ses premières minutes avec le Real Madrid, Eduardo Camavinga démontre qu'il avait hâte de retrouver les terrains après sa blessure en août. Il ouvre le score à la 7ᵉ minute et il est à l'origine du but de Christopher Nkunku grâce à sa percée au milieu et sa passe décisive. Le jeune joueur de 21 donne du peps à son (ses) équipe(s) et, forcément, Didier Deschamps (et Carlo Ancelotti) sourit(ent). Mauvaise nouvelle pour eux, il est sorti à la 70ᵉ minute après avoir ressenti une gêne au genou.
Le Patron : Christopher Nkunku
Plus d'un an après sa dernière sélection face à la Grèce (1-0, le 19 juin 2023), Christopher Nkunku a retrouvé une place dans le onze de départ concocté par Didier Deschamps ce jeudi à la Bozsik Aréna de Budapest. Une opportunité obtenue en partie grâce à Kylian Mbappé, qui n'a pas été convoqué pour ce rassemblement. Et le joueur de Chelsea a parfaitement saisi sa chance en inscrivant magnifiquement le but du 2-1, synonyme de (re)prise des devants.
La Bonne Surprise : Aurélien Tchouaméni
Comme si le brassard de capitaine l'avait transcendé, le joueur du Real Madrid a montré un bien meilleur visage de ce qu'il nous a habitués cette saison. Semblant être bien plus à l'aise et sûr de lui, Aurélien Tchouaméni a été très juste à la relance, tout en se montrant bien plus entreprenant et prêt à aller de l'avant quand il est face au jeu – chose qu'il fait peu sur les terrains espagnols. Et si les consignes de Carlo Ancelotti le bridaient beaucoup trop ? Il est tout de même dingue de se dire qu'il est plus relâché dans le système de Didier Deschamps.
La Déception : Michael Olise
Le numéro 11 des Bleus n'était pas dans un bon soir. Long à la détente sur certaines phases de jeu, Michael Olise a raté un bon nombre de contrôles et de passes simples. Avec Randal Kolo Muani, on l'a senti un cran en dessous de ses coéquipiers, contrairement à ses premiers matches en septembre où il avait bluffé les observateurs. Des hauts et des bas, et ce, en l'espace d'un mois… la dure réalité des cracks dans son genre.
Mention spéciale : Mattéo Guendouzi et Bradley Barcola
Les deux entrants, Mattéo Guendouzi (77ᵉ) et Bradley Barcola (70ᵉ), ont profité de la baisse de garde de leur adversaire pour inscrire leur nom sur le tableau d'affichage. Les deux buts ont été réalisés avec brio, que ce soit la frappe à ras de terre à l'entrée de la surface pour l'ancien Marseillais ou le plat du pied droit pour le Parisien.
