Jules Koundé comprend la "colère des supporters" des Girondins de Bordeaux
L'aspect psychologique : "C'est un sujet important qui passe souvent au second plan parce qu'on se concentre souvent sur la fatigue physique. La fatigue mentale joue sur les performances. On connaît le contexte autour du foot, qui est suivi avec passion. Qui dit passion dit aussi contraintes qu'on essaie de gérer le mieux possible. Les peu de moments de récupération qu'on a, j'en profite vraiment parce que ça permet de donner le max après. C'est important d'en discuter. Les calendriers très chargés jouent sur la fatigue psychologique."
Son look : "C'est un secret pour personne, j'aime bien la mode, les vêtements. J'ai toujours aimé m'habiller, être soigné quand je sors de la maison, que ce soit pour acheter du pain ou faire les courses. C'est un plaisir, c'est un rendez-vous attendu par beaucoup de gens. C'est cool, c'est aussi une petite compétition entre nous. J'ai plaisir à le faire, je me sens bien dans mes vêtements. Ça participe à la déconnexion."
Son niveau depuis l'Euro : "J'ai toujours été confiant qu'avec le travail, ça allait venir. Ce n'est pas un poste naturel pour moi, c'est quelque chose qui allait prendre du temps. J'ai encore beaucoup à travailler sur ce poste. Il y a des configurations qui ont fait que j'ai pu m'exprimer sur l'Euro. Sur le plan offensif, j'ai essayé de profiter des espaces, d'avoir plus confiance. C'est un poste que j'ai mis du temps à vouloir jouer sans jamais refuser d'y jouer. Mentalement, on se met aussi des barrières. Le poste de central, je l'affectionne beaucoup."
Son mode de vie : "J'ai toujours essayé d'avoir une approche professionnelle du métier. Il faut savoir se faire plaisir, mais je discute beaucoup avec ma nutritionniste. Sur le côté sportif, je suis à l'affût des différentes méthodes de récupération. J'aime regarder des films, aller au cinéma, voyager…"
Le jeu des Bleus : "C'est une question pour le coach. Quand on participe à une compétition qu'on ne gagne pas, il faut voir ce qu'on a bien fait ou moins bien fait. On a fait une demi-finale, il faut y donner plus de valeurs qu'on y donne. On pourrait être plus beaux à voir jouer, mais les résultats sont importants. On va travailler pour s'améliorer pour ramener un trophée lors de la prochaine compétition."
Barcola : "Bradley, c'est quelqu'un de calme, réservé, très cool, détendu. À chaque fois qu'il est rentré, il dynamite, il fait des différences. C'est ce qu'on attend de lui."
Un changement chez Deschamps ? : "Non, pas spécialement. Aujourd'hui, la séance sera assez légère. Il y a des remises en question à faire sur certains points, mais il ne faut pas tout jeter. Il ne faut pas noircir tout le tableau. L'équipe de France a une marge de progression."
Les critiques : "Il y avait une mauvaise compréhension de ce que me demandait le coach et du joueur que j'étais. Je ne suis pas un latéral droit de formation. Il y a une évolution dans ce poste. C'est une vision du foot, j'ai envie d'être un meilleur joueur. Je suis défenseur, je suis là pour défendre. Quand je fais bien cette partie-là, c'est le plus important. Il y avait un décalage entre ce que vous pouviez écrire et ma vision du poste."
Olise : "C'est aussi une personnalité. Des gens sont plus extravertis que d'autres. Il n'aura pas de mal à se fondre dans le groupe, on est un groupe très accueillant. Il connaît des personnes avec qui il a joué aux JO. Son intégration ne posera pas problème. Il faut lui laisser le temps. C'est un joueur à fort potentiel, il est percutant, il a un bon pied gauche. C'est un bon ailier. Il est réservé. On le laisse s'intégrer à son rythme. C'est bien de laisser du temps aux gens de s'acclimater sans les presser."
Bordeaux : "C'est triste. Je suis de Bordeaux, j'ai fait mes classes au centre de formation et le voir disparaître ça m'attriste. J'ai une pensée pour les salariés qui se retrouvent dans une situation compliquée. Je suis quelqu'un de positif et j'espère que la situation s'améliorera. Voir le club descendre si bas, c'est triste. Il faut être concentré sur la remontée. En vouloir, je n'ai pas toutes les infos. Je ne suis pas ici pour juger qui que ce soit, mais le club n'est pas descendu uniquement à cause du sportif. La première année en Ligue 2, on était si proche de remonter. Il y a plein de paramètres, je comprends la colère des supporters."
La préparation mentale : "J'ai travaillé avec un préparateur mental depuis longtemps. C'est un sujet qui m'intéresse. J'avais déjà commencé à travailler avec un préparateur mental à Bordeaux, toujours dans le but de m'améliorer. Pour préparer les compétitions, il faut que la tête aille bien, physiquement aussi."