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L'absence de Mbappé n'est pas causée par les "problèmes extrasportifs" selon Deschamps

Flashscore France
Deschamps le mois dernier en Belgique.
Deschamps le mois dernier en Belgique.NICOLAS TUCAT/AFP
Interrogé principalement sur l'information majeure de la journée, Didier Deschamps a tenté de répondre aux questions de la presse ce jeudi après-midi.

Mbappé : "J'ai eu plusieurs échanges avec lui. J'ai réfléchi et j'ai pris cette décision sur ce rassemblement. Je pense que c'est mieux comme ça. Je ne vais pas argumenter. Ce que je peux vous dire, deux choses : Kylian voulait venir, et ce ne sont pas les problèmes extrasportifs qui rentrent en ligne de compte à partir du moment où la présomption d'innocence existe. C'est un choix ponctuel pour ce rassemblement avec les deux matchs qui nous attendent.

C'est ma décision, c'est mieux comme ça. Je peux comprendre que ça ne vous suffise pas, mais je ne vais pas rentrer dans une argumentation qui amène à des interprétations. Je ne veux pas vous en dire plus, j'assume cette décision. Dans l'absolu, je peux la prendre jusqu'à 13h59. La deadline est quand je viens devant vous. Peu importe. L'essentiel, c'est que quand je suis ici, la décision soit actée.

J'ai eu des échanges avec lui, mais je ne vais pas rentrer là-dedans. Vous pouvez avoir des infos ou pas, moi, je parle directement avec Kylian. On peut ne pas être d'accord avec certains sujets, mais c'est ma responsabilité de prendre les décisions. J'ai pris celle-là sur ce rassemblement. Je le répète encore une fois: parce que c'est mieux comme ça.

On peut ne pas être d'accord sur tout. Ce sont des discussions que je peux avoir avec les joueurs. Je ne suis pas là pour que les joueurs me disent que je suis le plus beau et le meilleur. J'écoute. Je me suis toujours nourri de ces discussions, qu'elles soient individuelles ou collectives, en protégeant tous les joueurs.

C'est pour ça que je peux avoir beaucoup de discussions qui peuvent sortir de la sphère uniquement terrain, parce qu'ils savent très bien qu'on sait qui a parlé si quelque chose sort. Ces échanges sont importants pour moi. Avec le recul, la tranquillité, le plus de lucidité possible, je prends les décisions qui me semblent être les meilleures.

Cela vous servirait peut-être parce que je suis sûr que vous serirez au courant très rapidement ! Mes décisions sont toujours importantes. Les joueurs sont les joueurs. Ils sont sur le terrain, mais ils n'ont pas à participer à une non-convocation ou à une convocation. Il faut faire la part des choses. Les 23 qui sont là seront concernés par les deux matchs. Je suis conscient que cela va beaucoup occuper la sphère médiatique, mais je ne vais pas rentrer dans des explications ou quoi que ce soit. Parce que je ne vois pas l'intérêt de le faire."

Chevalier : "C'est une étape importante pour lui. La saison dernière, il avait été performant. Il continue de l'être avec son club, que ce soit en Ligue 1 et sur la scène européenne. S'il est là, c'est au détriment d'Areola qui n'y est pas. Mais j'ai dit au dernier rassemblement qu'il était plus que proche."

France - Israël : "Je ne sais pas si c'était la meilleure solution (sur la tenue du match, ndlr). On peut m'octroyer, souvent à tort, des pouvoirs que je n'ai pas. Mon président est là, vous pouvez lui poser la question. C'est en relation avec le ministère et l'État. Bien ou pas bien? Ce que je peux dire, c'est que ça doit rester un match de football. Sans ignorer ou faire abstraction du contexte politique très tendu. Mais ça doit rester un match de football. Je ne suis pas là pour juger, je n'ai pas mon mot à dire. On me tient au courant des évolutions, et à un moment, c'est acté. Je ne suis pas partie prenante dans ce circuit de décision."

Le nouveau capitaine : "Vous le saurez jeudi ou peut-être mercredi si je décide d'envoyer le capitaine en conférence de presse, parce que ce n'est pas une obligation. Ce ne sera pas Tchouaméni, puisqu'il est blessé. Cela permettra aussi, à travers ce rassemblement, de responsabiliser un peu plus d'autres joueurs et maintenir une dynamique enclenchée."

Le capitanat : "Aujourd'hui, ce n'est pas le sujet. Les performances… Il (Mbappé) rentre dans un collectif. Chacun a sa propre analyse sur ce qu'il fait. Pour après, ce sera après. Je ne vais pas me poser une question qui n'est pas à l'ordre du jour par rapport à ce stage de novembre. Chaque chose en son temps."

Mbappé en tant que n°9 : "Il l'a déjà fait avant, à Paris. Avec nous aussi. Il a la possibilité d'évoluer dans différents systèmes, et ça a toujours été le cas. Des buts, il en a mis et il en mettra encore. Il est dans une période où il est moins efficace, bien évidemment. Il est beaucoup jugé là-dessus et c'est assez logique."

La prise de position des joueurs : "Sur certains sujets, vous allez dire qu'ils doivent s'exprimer, d'autres diront non. Ce sont des citoyens. Quand ils sont ici et qu'ils portent le maillot de l'équipe de France, je ne vais pas leur dire non. Il y a des sujets très très sensibles, tout le monde en a conscience. Certains préfèrent communiquer, d'autres non. De la part de l'institution, il n'y aura pas d'interdiction. Mais le contexte est très compliqué."

Rabiot : "Adrien revient. Il a eu un arrêt assez important, il retrouve des jambes, il a un certain vécu. Kanté n'était pas là au dernier rassemblement parce que blessé. On prend un peu plus d'âge dans la moyenne avec ces deux joueurs. La jeunesse n'interdit rien, mais avoir de l'expérience et du vécu, c'est bien d'avoir les deux."

Ses choix : "Je n'ai que des décisions dures. J'en ai eu plusieurs fois des décisions importantes, dures, ce que vous voulez. Derrière chaque joueur, il y a un être humain aussi. Quand je fais des listes pour une compétition, je ne fais pas que des heureux. C'est ma responsabilité de prendre les décisions. Je ne vais pas mettre de curseur. Je le répète, c'est ma responsabilité, je l'assume totalement. Je vis avec ça et je suis amené à chaque fois à prendre des décisions plus ou moins dures. Tout dépend après de la sensibilité des uns et des autres."

Pavard : "J'ai pris l'option de revoir d'autres joueurs. À lui de maintenir ce qu'il fait avec son club. À ce poste, il y a beaucoup de concurrence. Peut-être un peu plus. Il l'a été, il n'y est pas. Ce n'est pas que c'est fini. Il fait partie des pré-listes. J'ai des choix ponctuels à faire."

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