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Olise "logiquement" en Bleu selon Deschamps : "Il est attaché à l'équipe de France"

Deschamps devant la presse ce jeudi.
Deschamps devant la presse ce jeudi.STEPHANE DE SAKUTIN/AFP
Dans la foulée de l'annonce de sa liste, Didier Deschamps a répondu aux questions des journalistes à Clairefontaine ce jeudi.

Olise : "On part sur un nouveau cycle avec ces matchs de Ligue des nations. Michael a fait de très belles choses avec la sélection olympique de Thierry Henry. Il avait aussi fait de belles choses avant malgré les blessures. Il a changé de catégorie en signant au Bayern. C'était un élément important pour Thierry Henry, mais il aurait aussi pu être avec nous aussi (à l'Euro). Dans les discussions avec Thierry, c'était important pour lui d'avoir Michael. C'est logiquement qu'il vient avec nous, il est attaché à l'équipe de France. Il a un bagage élargi et beaucoup de qualités potentiellement.

Il peut jouer à plusieurs postes offensifs, il y a plusieurs options même s'il a une préférence. De par son potentiel, il peut évoluer à plusieurs postes selon les animations. Il aurait pu faire l'Euro comme d'autres. Thierry Henry et son staff ont été obligés de modifier certaines choses."

Bilan de l'Euro : "Évidemment que c'est important de faire un bilan, et je le fais toujours. Il y a le besoin de voir ce qui a été et ce qui n'a pas été. On a atteint les demi-finales, on ne va pas s'en contenter parce qu'il y avait de la déception. À chaque compétition, il y a des problématiques à gérer. On peut toujours mieux faire, mais on a eu des blessés et aussi une inefficacité offensive de certains joueurs. On aurait pu être plus dangereux et plus efficace. On a eu la solidité défensive, mais il n'y a pas eu le même répondant de l'autre côté du terrain. On ne va pas rentrer dans le détail de chaque match mais malgré les difficultés, il y a 20 équipes qui sont rentrées avant nous. L'exigence est là et on ne va pas se contenter de cette demi-finale. Pour espérer plus, avec ce déficit offensif, c'était difficile, très difficile, pour ne pas dire impossible."

L'Italie : "Le regard sur l'Italie, ils se sont arrêtés prématurément, mais je n'ai pas eu à regarder leurs matchs, car on n'allait pas les jouer. J'ai regardé leurs matchs depuis puisque l'on va les jouer. Ça reste une grande nation qui a rencontré certaines difficultés. J'en ai parlé à Spalletti, j'aurais aimé qu'on joue le match à Turin plutôt qu'à Milan."

L'absence de Pavard : "Rien de définitif pour Benjamin Pavard, je serai amené à changer des choses ou à oxygéner un peu en fonction des uns et des autres. Il a un rendement avec son club, l'Inter, où il y a la concurrence. Je veux aussi voir des joueurs en vue de la qualification à la Coupe du monde. Je vais devoir répartir les temps de jeu sur les matchs comme on les jouera en trois jours. La gestion du temps de jeu va être importante."

Les absences de Rabiot et Coman : "Adrien n'a pas de club. Non pour Pavard et Coman ce n'est pas lié à leur niveau de l'Euro. Adrien Rabiot a encore un petit peu de temps, le plus tôt sera le mieux et il peut s'engager à tout moment. Il a des sollicitations et il aura un choix à faire. Il s'entretient, mais ne fait pas de match. J'espère qu'il aura un point de chute pour le prochain rassemblement. Pour Benjamin et Kingsley c'est ponctuel, je n'ai pas de position radicale. On a aussi beaucoup de milieux absents, c'est bien de pouvoir brasser plus de joueurs. Cette Ligue des nations doit servir à ça avant l'objectif numéro 1 qui sera la qualification pour le Mondial."

Koné : "On le suit depuis un bon moment, de par ce qu'il fait avec son club. Il sera peut-être amené à changer de club d'ici vendredi. Les joueurs qui viennent, à eux d'être performants, car la concurrence est importante à tous les postes."

Mbappé au repos : "Je ne sais pas d'où vous tenez ces infos. J'ai parlé avec Kylian. Ce que je peux dire, c'est qu'il y a toujours ce problème de calendrier, une nouvelle formule de Ligue des champions, surtout après une grande compétition. Il n'y a pas vraiment eu de préparation. La saison va être très très longue avec une plage début juin et la Coupe du monde des clubs. Les entraîneurs vont devoir gérer les joueurs. Il n'a fait que trois matchs dans un nouveau club avec des joueurs différents. Il y a des automatismes à trouver. Je l'ai trouvé en jambes avec du jus. Après, il a toujours marqué des buts, il est là-bas et c'est son choix. Il a tout pour que ça se passe bien et même très très bien."

Son bilan personnel : "J'ai toujours fait un bilan après les grandes compétitions. Ce n'était pas à moi de répondre juste après l'élimination, car j'ai besoin de faire le point par rapport à ce que je ressens. Je ne veux pas changer pour changer. On n'est pas champions ou finalistes, mais c'est une cinquième demi-finale. Il y a des choses que l'on continuera de faire, car on les trouve importantes. On ne fait pas des copier-coller d'un stage à l'autre. J'ai des gens que je connais et qui sont compétents dans mon staff. Je peux ponctuellement modifier des choses, mais là, je n'ai pas à le faire."

Le groupe : "Il y a un nouvel objectif, et sans me projeter sur le long terme, j'ai toujours essayé d'anticiper. Après il y a les événements qui font que… Là on part sur un nouveau cycle. À chaque compétition, certains peuvent décider d'arrêter. Si ce n'est pas aujourd'hui, ça peut être demain. Si dans une liste des 23, il en reste la moitié dans les 26 dans deux ans, c'est long deux au top niveau. Certains prendront le bon train et ça ira au détriment d'autres. On est toujours en éveil pour regarder des joueurs pouvant nous rejoindre."

Les débats autour du jeu proposé : "Il y a toujours eu des débats sur différents sujets et ça fait partie du métier. Ce n'est pas important pour moi. Après chacun est libre d'écrire ou de dire son ressenti. L'important, c'est le mien et celui de mon staff. Au-delà de la demi-finale, je ne suis pas aveugle et oui, on est capables de faire plus. Mais pas sur le moment compte tenu des moyens (des formes des uns et des autres). L'analyse sur Jules Koundé est différente de celle d'avant l'Euro, non pour les journalistes. Il y a le potentiel et ce que les joueurs sont capables ou pas de faire même si les compétitions sont un peu le révélateur sur le potentiel du moment. En matière d'engagement, on a tout fait ce qu'on pouvait pendant 40 jours. J'ai assez d'oreilles en interne, il y a pu avoir des recadrages en interne, des joueurs déçus… Et puis il y a eu le troisième match où je n'ai pas pu faire beaucoup de changements et des joueurs plus importants n'ont pas forcément eu de temps de jeu. Mais dans les séances suivantes et dans la notion de groupe, c'était une aventure humaine, c'était une très belle aventure sur le plan humain. C'est lié au sportif évidemment, malgré le fait d'avoir plus de joueurs avec peu de temps jeu."

Griezmann : "Je le connais depuis bien longtemps. Il a eu des périodes très difficiles, notamment dans un club et les Bleus c'était une bouffée d'oxygène pour lui. Il a eu une fin de saison compliquée en club cette année. Là, il a une préparation, il a repris en Espagne, le temps de jeu est réparti là-bas aussi, mais il a marqué un but sur coup-franc. Et puis l'Espagne a eu une semaine à trois matchs. Je ne pense pas que beaucoup d'organismes puissent enchaîner. Antoine n'a pas toujours eu des moments positifs, il en a eu beaucoup. Il n'a pas été au mieux à l'Euro, mais je peux en citer d'autres et ça a joué sur le fait que c'était compliqué sur le plan offensif pour nous."

La succession de Giroud : "Je considère que les joueurs sélectionnés avaient la capacité à donner des options différentes. Kylian a une position proche de celle du PSG, plus dans l'axe avec de la liberté. On a moins de joueurs comme Olivier aujourd'hui, des joueurs de pivot, dans les clubs. C'est très bien ce que Mateta a fait aux JO. Les joueurs qui sont là n'ont pas eu le rendement comme Marcus qui sortait d'une bonne saison à l'Inter. Je ne vais pas parler de Kolo Muani pour qui l'Euro a été plutôt positif. Et Giroud, il a été champion du monde, mais il a aussi reçu son lot de critiques et parfois injustes. Marcus a franchi un palier à l'Inter et devra encore en franchir. La confiance, c'est important pour moi et les joueurs le savent. Ce n'est pas parce que ça ne va pas à un moment sauf si… je ne vais pas m'entêter face à la concurrence. Avant l'Euro Dayot Upamecano était en difficulté et pour Ibou Konaté aussi. Là il y a des reprises, mais je ne change pas la position à moyen terme sur l'image du moment."

Barcola : "Il a été titulaire, indiscutable, vous mettez les termes. ll a commencé des matchs à l'Euro. Il a le potentiel. Quand je le prends à l'Euro, c'est parce que je sais qu'il peut nous apporter. À lui de trouver de la continuité cette saison en club. Titulaire ou pas, il faut surtout être décisif pour marquer et faire marquer. Il avait ces qualités-là, à lui de continuer à les développer et de les maintenir."

France gouvernement

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