Tchouaméni nommé capitaine grâce à son "expérience" selon Deschamps
Le choix du capitaine : "J'ai choisi Aurélien, car je considère qu'il a le profil pour assumer cette responsabilité, grâce à son expérience et ce qu'il est. Ça ne doit pas modifier le joueur qu'il est, c'est une étape de plus pour lui. Il n'est pas seul, d'autres joueurs peuvent avoir un leadership, Mike, Ibou, Jules… Pour lundi, on verra. Pour après aussi."
Kolo Muani : "Il a une situation qui n'est pas idéale avec son club. Ce n'est pas facile. Je ne vais pas rentrer dans ce qui ne me concerne pas. Avec nous, il fait beaucoup de très bonnes choses avec une bonne efficacité. Il faut qu'il garde ça. C'est arrivé tellement souvent d'avoir des joueurs avec une situation compliquée en club et ça ne les empêchait pas d'être performant en sélection. Il n'est certainement pas dans le même état psychologique que quand il est avec nous en équipe de France."
Le match : "Il faut faire en sorte que ça reste un match de foot, car c'en est un. Il y a un contexte qui est évidemment très tendu, c'est une réalité, malheureusement."
Ses attentes : "Chaque match amène des réponses. Il peut y avoir du plus, du moins. Sur le plan collectif, mais aussi individuel."
Mbappé : "L'employeur des joueurs sont les clubs. Vous avez un employeur et si on vous dit de poser une question, vous le faites. Les clubs ont toujours eu ce pouvoir, ce ne sont pas les fédérations qui payent les joueurs. Le fait que les clubs soient attentifs de par les calendriers qu'ils ont… Ce n'est pas que le Real Madrid ou Kylian. Ce n'est pas une bonne chose pour les sélections. Moi, je fais en sorte, avec les éléments que j'ai. Au moment de la liste, la situation peut évoluer aussi. Le plus important est d'avoir l'échange avec les joueurs. C'est déjà arrivé que je ne prenne pas des joueurs et qu'ils puissent jouer, ou l'inverse. Je ne suis pas fixe avec le Real Madrid, bien au contraire. Il y a une attention encore plus importante des clubs avec les joueurs qui jouent en sélection. C'est un pouvoir qu'ils ont et il n'est pas moins fort aujourd'hui.
C'est sa situation au moment où je prends la décision, avec les éléments dont je dispose. Il a joué le match du week-end en n'étant pas à 100 %. Est-ce que c'est bien pour le joueur et l'équipe de France? Je ne pense pas. Il n'y a pas eu de demande, la décision, c'est moi qui la prends."
Une nouvelle ère : "C'était déjà le cas sur le rassemblement de septembre. Ce ne sont pas les mêmes données. En septembre, aucun joueur ou presque n'était à 100 %, donc deux gros matchs en trois jours, c'était impossible pour moi, ç'a permis d'avoir deux équipes différentes. Beaucoup de joueurs ont commencé un des deux matchs en septembre, tout en cherchant à être le meilleur possible. Même si, qui dit changement, dit aussi recherche d'automatismes."
Thuram : "Marcus va faire un entraînement à part, il a un ressenti à la cheville. Sa présence demain est incertaine. Bradley va reprendre, il va s'entraîner aujourd'hui."
Un malaise Mbappé ? : "Chacun est libre d'avoir son propre ressenti. Même quand il n'est pas là, Kylian cristallise l'attention. Ça concerne toutes les équipes nationales. Kylian est-il attaché à l'équipe de France ? Oui. Après libre à vous d'avoir vos propres interprétations qui peuvent faire des débats et des polémiques. C'est comme avec le capitanat et Griezmann, tellement de choses ont été dites… Et c'est très loin de la réalité. Je vous l'ai dit au moment de la liste, on ne peut pas dire qu'il y a un environnement le plus serein possible autour de l'équipe de France, d'autant que c'est équipe rajeunie qui peut être plus sensible par rapport à l'extérieur. Vous n'avez pas forcément tous les éléments. À partir d'une même phrase, vous pouvez avoir quatre interprétations. Les sifflets à Lille ? Mais il ne joue pas à Lille, ils ne vont pas l'applaudir, c'est l'adversaire."
Théo Hernandez : "Il a eu un début de saison plutôt compliqué. Il n'a pas joué tous les matchs et il a dû rattraper un petit peu. Il a été mieux et il le sait. Il est heureux d'être en Bleus, c'est valable pour tous les joueurs qui sortent d'une période difficile avec leur club. Ce n'est pas sa meilleure période. Il a une responsabilité aussi. Post-Euro, il a eu un peu de mal à remettre la machine en route."
Le match de 1993 : "Mon homologue sélectionneur en face me l'a rappelé. Ça me rappelle une période qui était loin d'être la plus heureuse. On menait 2-1 et on a perdu 3-2 en fin de match. Le match de derrière nous a privés de la Coupe du monde 1994. Heureusement pour moi et cette génération, ça s'est mieux passé en 1998. C'est un très bon souvenir pour Israël, pour nous, c'est un souvenir plus douloureux."