À 10 contre 11, Rennes renverse le Panathinaikos et réalise un gros coup en Ligue Europa
Ils avaient la possibilité d'acter quasiment leur qualification pour le prochain tour de la Ligue Europa ce jeudi soir et, au regard de la physionomie du match, on pourra tirer notre chapeau aux joueurs du Stade Rennais. Les Bretons ont réussi leur mission en s'imposant au Roazhon Park ce jeudi contre l'équipe grecque, à la suite d'un match rempli de renversements de situation.
S'ils n'ont pas le mojo en Ligue 1, les hommes de Bruno Génésio peuvent se targuer d'avoir la baraka en Europe. Après la victoire remportée sur le fil en Grèce (1-2), les Bretons vont ouvrir le score après une grossière erreur du portier du Panathinaikos, Alberto Brignoli. Fabian Rieder prend ses responsabilités sur un coup-franc aux 20 mètres du pied gauche et voit le ballon passer entre les jambes du gardien après avec une faute de main (9ᵉ).
Un sacré coup du sort pour des Grecs qui ne démordent pas et qui continuent les efforts instaurés dès l'entame de la partie à base de beaucoup d'intensité. Bernard s'essaye de loin à la 17ᵉ minute. Et là, quelques minutes plus tard, la chance va se retourner contre le Stade Rennais.
Sur une occasion pour le Pana (31ᵉ), la VAR avertit l'arbitre principal pour un tirage de maillot de Belocian sur Ioannidis et, de surcroît, un potentiel carton rouge. La règle est claire là-dessus : un tirage de maillot dans la surface de réparation empêchant un joueur adverse de marquer, c'est exclusion directe. Conclusion : le défenseur rennais est renvoyé au vestiaire et le penalty est sifflé pour l'équipe grecque. Celui-ci est transformé par le numéro 7 du PAO (34ᵉ). Coup de froid au Roazhon Park et, à la mi-temps, score de parité entre les deux équipes.
Le courage permet au Stade Rennais de s'imposer
La deuxième période commence sur les mêmes bases que la première, avec une équipe du Panathinaikos qui porte bien le ballon et tente des choses, tandis que les Rennais jouent plutôt en transition.
Forcément, à dix contre onze, c'est bien plus compliqué de garder la balle et les joueurs de Génésio sont forcés à défendre et à attendre une ouverture chez l'adversaire. Et ce sont bien les Grecs qui se montrent dangereux en premier puisque sur un centre venu de la gauche, Djuricic, au second poteau, reprend le ballon d'une volée du droit, mais c'est sauvé par Gallon (57ᵉ).
Mais voilà, à base de courage et de solidarité, les Rennais vont profiter d'un excellent contre pour reprendre l'avantage. Le très bon travail en solitaire d'Enzo Le Fée au milieu de terrain permet à Ludovic Blas de se retrouver dans une bonne position à droite. L'ancien de Nantes fixe son vis-à-vis et enclenche son tir une fois dans la surface. Celui-ci est repoussé par le portier italien et c'est Salah, qui a bien suivi, qui est là pour la pousser au fond (65ᵉ). Coaching gagnant pour Génésio, alors qu'il a fait entrer en jeu son joueur à la 63ᵉ minute à la place de Terrier.
Et dans l'élan d'euphorie produit par le but, en plus d'être portés par les supporters, les Rouge et Noir vont se procurer un penalty dans la foulée après que Matic a été touché au pied par Vilhena (68ᵉ) dans les 16 mètres. Ludo Blas s'en charge, marque (70ᵉ) et accentue l'avantage. Un sacré retournement de situation pour les Rennais, à dix contre onze.
La rencontre s'achève par une victoire des Bretons (3-1), alors que Blas a touché la barre dans le temps additionnel. Le Stade Rennais domine ainsi ce groupe F avec 9 points, devant Villarreal, deuxième avec 6 points. L'équipe grecque est troisième avec 4 points, tandis que le Maccabi Haïfa est dernier avec 1 point.
