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La revanche de Mendilibar : son second miracle pourrait se faire avec l'Olympiakos

Raffaele R. Riverso - Flashscore Italie
José Luis Mendilibar pourrait remporter la seconde coupe européenne de sa carrière.
José Luis Mendilibar pourrait remporter la seconde coupe européenne de sa carrière.SOOC via AFP
L'expérimenté entraîneur basque tentera de répéter sur le banc du club grec ce qu'il a fait la saison dernière sur celui de Séville.

José Luis Mendilibar préfère le bleu de travail et la discrétion. Ce n'est qu'à de rares occasions que nous l'avons vu en veste – toujours strictement sans cravate – ou crier sa colère aux quatre vents. C'est un entraîneur poli, Mendi.

Le projecteur, le vieux sage basque, préfère être sur le terrain, sur les joueurs, les vrais protagonistes du sport le plus beau et le plus aimé du monde, parce que, après tout, on lui a appris que ce sont eux qui marquent les buts dont l'équipe a besoin pour gagner.

Le pari de Monchi

Dans l'un des pires moments de l'histoire récente du club andalou, Monchi avait besoin d'un entraîneur habitué à se battre pour le salut, un entraîneur qui, contrairement à lui et aux autres dirigeants sévillans, avait déjà connu cette situation.

C'est ainsi que le choix s'est porté sur l'ancien entraîneur d'Eibar qui, de son côté, n'a mis que quelques jours pour faire comprendre à l'ex-directeur de la Roma qu'il avait choisi la bonne personne, quelques semaines pour convaincre les supporters d'être de son côté et quelques mois pour faire ce qu'il n'avait jamais imaginé et que, en réalité, personne ne lui avait demandé : remporter un trophée.

Le premier miracle

En plus du salut, qu'il a remporté avec facilité, Mendilibar a également réussi à gagner la septième Ligue Europa de l'histoire du club rouge et blanc, qui, en réponse, a décidé à l'automne dernier de le renvoyer au premier signe d'ennui. Le temps a pourtant prouvé qu'il n'était pas le problème, comme en témoigne la mauvaise saison du Séville FC.

Du 8 octobre 2023, jour de ses adieux au stade Ramón Sánchez Pizjuán, au 11 février dernier, l'entraîneur basque est resté dans l'attente d'une offre qui, cette fois, est venue de l'étranger. Bien qu'en 63 ans, il n'ait jamais franchi les Pyrénées pour entraîner, Mendi ne doutait pas qu'à l'ombre du Pirée, il trouverait la motivation dont il avait besoin.

Une nouvelle chance

Le défi était de taille, surtout pour un "vieux briscard", et pourtant, quelques mois plus tard, seule la Fiorentina, l'adversaire de l'Olympiakos en finale de la Conférence League qui se jouera ce mercredi soir à Athènes, se dresse entre lui et son deuxième miracle consécutif. "J'y ai pris goût", a-t-il ironisé ces derniers jours.

Une belle revanche pour un entraîneur qui, à chaque fois qu'il s'est fixé un objectif, l'a atteint, malgré la méfiance de ceux qui préfèrent les entraîneurs élégants et médiatiques : du salut à la promotion, de l'Europa League à la Conférence… même si la Viola fera tout pour que son beau conte de fées ne se termine pas cette année encore.

"Nous travaillons très calmement et nous voulons nous préparer de la meilleure façon possible pour le match de mercredi. Nous voulons montrer toutes les qualités dont nous avons fait preuve jusqu'à présent. Nous voulons être encore plus offensifs et forts dans tous les aspects de notre jeu."

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