Les supporters de Bâle interdits de déplacement à Nice ce jeudi
Le ministère justifie sa décision par le fait que les déplacements du FC Bâle sont "fréquemment sources de troubles à l'ordre public" en raison du "comportement violent de certains supporters ou d'individus se prévalant de la qualité de supporter de cette équipe".
D'autre part "certains supporters" de l'OGC Nice "adoptent fréquemment un comportement violent", "aux abords et dans l'enceinte des stades", ajoute le ministère de l'Intérieur.
"Les relations entre les supporters" des deux équipes "qui partagent une idéologie politique opposée, sont empreintes d'animosité", poursuit la place Beauvau, précisant qu'en amont du match aller à Bâle, le 13 avril, "les supporters à risque des deux équipes ont pris contact et prévu de s'affronter".
Le jour de cette rencontre, il y a eu "un usage massif d'engin pyrotechniques" et "des incidents et provocations ont été relayés sur les réseaux sociaux, sans toutefois que les affrontements programmés aient lieu", ajoute le ministère. Selon lui, "il est à craindre" que le match retour de jeudi "soit le théâtre de ces affrontements".
Les supporters du FC Bâle avaient fait parler d'eux lors du 8e de finale aller de la même compétition en mars 2022, à Marseille. Des affrontements avaient opposé des ultras des deux camps.
Le calme avait été ramené en quelques minutes, mais plusieurs dizaines de fumigènes avaient ensuite été allumés dans le parcage visiteurs.
De violents affrontements avaient aussi eu lieu entre supporters niçois et ceux du club allemand du FC Cologne en septembre 2022, dans les tribunes de l'Allianz Riviera, avant le coup d'envoi d'une rencontre de Ligue Europa Conférence.
Lors de ces incidents, 32 personnes avaient été blessées, dont une grièvement, et quatre hospitalisées.
Dans un communiqué le 11 avril, le maire de Nice Christian Estrosi a indiqué qu'il ne souhaitait pas que les supporters du FC Bâle, amateurs "d'atmosphères sulfureuses", se déplacent à Nice, ajoutant qu'il était "hors de question d'assister une nouvelle fois à des débordements".